Turquan et bourgeoisie
Essais et prospectives Turquan de Clignancourt
de Jean 1er et Introduction
Le plus ancien Turquan (ou patronyme proche) fut le prieur de l’abbaye Saint-Pierre d’Ayrault (Deux-Sèvres) nommé Guillaume de Turcham seigneur en 1215 du village actuel de Turquant (Maine-et-Loire), alors dans l’aire d’influence de l’abbaye de Frontevraud, nécropole dynastique des Plantagenets. Ce village se nommera successivement Turcham,Torquam, Turquam, Torcan, Torgam et finalement Turquant.
La généalogie des familles Turquan a fait l’objet de nombreuses études , la plus ancienne étant le manuscrit D’hozier 325 à la B.N fr 31206, suivi par celle de l'historien ’ Alexandre Tuetey (1842-1918) auteur de “Testaments enregistrés au Parlement de Paris sous le règne de Charles VI” (1880) et “Journal d’un Bourgeois de Paris” (1881).
Mais leurs conclusions divergent à propos de la transmision de l'héritage du premier maillon, représenté par le lieutenant criminel Jean 1er Turquan, Cette divergence proviendrait du fait qu'il existaient plusieurs Jean Turquan pratiquement comtemporains, deux qui furent prévôt criminel et l'un chanoine de Saint-Merry.
Les Jean Turquan homonymes des premières générations
1) Jean 1er Turquan (1340-1406) examinateur au Châtelet (1339) puis lieutenant criminel (1388) du Prévôt de Paris. Il connaitra la guerre de Cent-Ans (1337-1453). Son héritier principal fut Jean 2 Turquan.
2) Jean 2 Turquan (1345-1439) examinateur au Châtelet (1403) puis procureur au Châtelet (1414) lieutenant criminel de la prévôté) fils ou cousin du précédent.
Epoux de Marie Royer fille de Bernard (1345-1460) épicier du roi à Paris et propriétaire en partie des Coutures Barbette et Sainte-Catherine. Il connaîtra a guerre de succession de Bretagne Paris (1341-1354) les préludes de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons (1407-1435), l'occupation anglaise de la Normandie (1417-1430) et de Paris (1430-1455). En outre, il subit difficilement la construction politique du traité de Troyes sur la double monarchie franco-anglaise (1420- q ui divisa la France en 3 parties, divisée entre les possessions anglaises (Normandie, Paris), les possessions bourguignonnes et les provinces fidèles à l'héritier légitime, le dauphin Charles , qui s'est auto-proclamé roi sous le nom de Charles VII.
A partir de 1412 Jean 2 était en contact avec les partisans Bourguignons de Montreuil-sous-Bois ( Guillaume Barrault secrétaire du duc de Bourgogne), de Paris (l'avocat Pierre Bataille) ou bien de Picardie (le garde du sceau Pierre de Hangest).
3) Jean 4 Turquan (1355-1421) chanoine de Saint-Merry et fils de feu Simon Turquan tanneur à Croy (probablement Crouy-Saint-Pierre en Picardie) et de Marguerite. Cette dernière s'étant remariée, le chanoine avait pour beau-père Jean de Paris, procureur paroissial de Saint-Jacques de la Boucherie (1413) , seigneur en partie avec le comte breton de Richemont de l'hôtel Barbette à Paris vendu le 10 décembre 1423 au changeur Guillaume Sanguin trésorier du duc de Bourgogne. L'hôtel Barbette fut résidence de la reine Isabeau de Bavière.
4) Jean 3 Turquan (1395-1479) examinateur puis procureur au Châtelet (1454), époux de Raouline Gaudette des Ursières (1437-1518), émancipée 1445, fille du controleur de la Chambre aux deniers de la reine le bourguignon Jean Gaudette le jeune.
Il connaitra la guerre de succession de Bretagne Paris (1341-1354), le traité de Troyes (1420) et le séparatisme bourguignon, la bataille de Castillon (1453) contre les Anglais et la libération de Paris (1456) et le traité de Picquigny (1475) fin officielle de la guerre franco-anglaise roi de France et roi d'Angleterre fin officielle guerre Cent-Ans.
Nota: Les dates de naissance ou décès sont approximatives car seuls sont actés les décès en 1406 de Jean 1er lieutenant criminel (1406) et l''extrait filiatif et testamentaire du décès du chanoine de Saint-Mery (1421). On trouvera ci-après une ébauche de plan sur les Cet acte figure après le plan provisoire sur les premières générations.
Jean 1er Turquan premier maillon d’une ascension sociale
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Prospectives sur la famille de Jean 1er Turquan (Jehan Truquam) lieutenant criminel de l:a prévôté de Paris et premier maillon d'une dynastie d'officiers de justice.
Échos de la prévoté de Paris sous le roi Charles V.. 5
Jean 1er Turquan premier maillon d’une ascension sociale. 5
La guerre de Cent-Ans (1337-1453) 9
Résumé sur Jean 1er Turquan. 10
Jusqu’en 1380, c’est le triomphe de la France anglaise. 12
1) Les enseignements des procès contre Nicolas Flamel 14
Concerne la succession Jean 1er Turquan. 15
Les investissements de Jean 1er Turquan. 18
Importance de Jean Paris allié familial des turquan en second mariage. 19
1) La couture Barbette Jean 2 Turquan et son beau-père Bernard Royer. 20
La famille de Jean 2 Turquan. 20
Biographie de Jean 2 Turquan époux de Marie Royer. 22
Les turquan et la Couture Barbette Page 393 concernant Jean 2 Turquan. 28
Le crime de lèse-majesté de Nicolas d’Orgemont. 29
Pierre et Jean Turquain héritiers de l’épicier Bernard Royer. 30
Eglise et paroisse Saint-Jacques de la Boucherie. 33
1485 les Lien de Pierre Turquan avec l’hôtel de Précy. 35
Pierre 1er Turquan fils de Jean 2 Turquan. 41
Bio de Guillaume le Maçon (Lemasson ) x isabeau de Rueil ou de Bueil 41
Pierre 1er Turquan (Suite ). 41
Biographie succincte de Thomas II Turquan. 47
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Le premier Turquant professeur à l’Université de Paris. 51
Jean Turquan moine de Saint-Denis, enseignant à l'Université de Paris de 1464 à 1490. 51
Leg à Guillaume et Jean Turquan par le chancelier de Notre-Dame de Paris. 54
Les écolâtres Guillaume Turquan et son frère Jean. 58
Chatellerault Pierre Turquant ?. 61
Mais qui était Guillaume Turquan, du collège de Calvi à Paris ?. 61
1) Essai sur les Turquan de Clignancourt 63
Le chancelier et les écolâtres Turquan. 66
Texte ancien Turquan et bourgeoisie. 75
Essai sur plusieurs branches ou rameaux Turquan. 75
Détails divisions fiefs Turquan. 88
DEBUT DU TEXTE page 5Ceci est la base non publiée sur Chevalier93 à réécrire. Le bleu est sur le site
Échos de la prévoté de Paris sous le roi Charles V
Chargée de la justice royale pour l’ensemble de l’Ile de France, la prévôté du Châtelet de Paris, était une juridiction importante et une autorité prévôtale. Elle jouait un rôle essentiel dans la vie juridique et sociale et les appels de ses sentences étaient portées au Parlement de Paris.
Forte d’environ 400 membres et d’un corporatisme important, dirigée par un prévôt nommé par le roi, elle comprenait plusieurs chambres spécialisées. Son personnel comprenait plusieurs lieutenants, un avocat et un procureur avocat du roi, soixante notaires, seize examinateurs, quarante procureur ainsi qu’un nombre variable de clercs du prévôt, de greffiers . Parfois ses membres étaient mandatés comme commissaire par le roi pour des missions spécifiques Ces éléments sont ceux de la réforme de 1396 , dossiers Y5220 f° 174, le lieutenant étant alors Turquan objet de cette étude.
Jean 1er Turquan premier maillon d’une ascension sociale
C’est dans un climat de tension politico sociétale causé par la guierre de Cent-Ansque sort de l’ombre de l’Histoire en 1366, au début du règne du roi Charles V [1] , l’un des seize examinateurs au Châtelet de Paris nommé Jean Turquan, (1344-1407) puis lieutenant criminel de la prévôté de Paris et l’un des deux commissaires aux biens juifs [2], dont le ressort de compétences s’étendra également sur le Languedoc [3]. Son supérieur hiérarchique direct était le prévôt du Châtelet de Paris Hugues Aubriot, homme à poigne [4]également intendant des Finances de 1367 à 1380, et protégé du roi Charles V. Après le décès de ce dernier en 1380 son fils et successeur Charles VI dit "le bien aimé " puis le fou" (1380-1422) changea de politique et remplaça le chancelier de France Pierre II d’Orgemont, politicien influent en fonction depuis 1373 par l’évêque de Beauvais Miles de Dormans (1343-1387) également président de la Chambre des Comptes de Paris.
Le prévôt de Paris Hugues Aubriot, qui avait dirigé fermement les finances royales, fut attaqué en justice par l’Université de Paris, sous le prétexte de libertinage. En fait, il avait tenté d’imposer les bénéfices spécifiques aux milieux universitaires et mécontenté une partie des chanoines [5] qui le considéraient comme favorable aux Juifs présents dans le royaume. . Il y eut des manifestations estudiantines, l'affaire s'envenima, et Aubriot fut traduit devant l’Officialité, tribunal de l’évêque de Paris Pierre III d’Orgemont fils de l’ancien chancelier de France Pierre II d’Orgemont cité supra
Se croyant couvert par le gouvernement, le prévôt se présenta volontairement le 1er février 1381 devant la juridiction religieuse, fut arrêté à l’audience, excommunié et emprisonné à la Bastille. Diverses interventions en sa faveur intervinrent, notamment celle du prévôt criminel en exercice Jean 1er Turquan qui joua un grand rôle défensif dans la procédure [6] . En 1382, Hugues Aubriot est délivré lors de la révolte des Maillotins contre de nouvelles taxes mais refuse de prendre parti et se retire en province où il mourut
En définitive, le pape Clément VII [7] déchargea l’ancien prévôt déchu de sa condamnation et, d’autre part, le roi Charles V changea en 1388 les deux "Juges des juifs", dit parfois "Commissaires aux Juifs " nommés au Châtelet : Beraud Bresson et Jean 1er Turquan [8] qui conservèrent leurs fonctions à la prévôté de Paris.
Mandat du roi à Jean 1er Turquan contre les empoisonneurs de puits
Puis le roi montrait sa confiance envers Jean 1er Turquan en le mandatant pour une mission spéciale avec son collègue Gérard de la Haye. Tous deux sont nommés commissaires du roi itinérants chargés de s’informer contre les empoisonneurs de puits et fontaines en Touraine, Blésois et Vendômois , mandat renouvelé le 12 septembre 1390 pour enquêter au Mans, à Tours et Rouen et diligenter les procédures sur ces crimes. (registre criminel du Châtelet n,° 1 ) Il en résultera plusieurs arrestations et procès .
Les accusations concernaient principalement les milieux juifs de toute l’Europe, répression remontant aux années 1348. Ils étaient accusés d’avoir provoqué la propagation de la peste noire en empoisonnant les puits où buvait la population. Des centaines auraient été exécutés depuis l'Aragon et le sud de la France jusque dans les régions orientales des pays germanophones.
Ainsi ces deux officiers de justice entraient-ils malgré eux dans l’histoire judiciaire de la guerre de Cent-Ans qui va directement impacter la vie des héritiers de Jean 1er Turquan
Bibliographie « Puits empoisonnés : accusations, persécutions et minorités dans l'Europe médiévale,(1321-1422), Série Moyen-âge par Tzafrir Barzilay , année 2022, p. 179 et , Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 4 de Bernadette Suty et Monique Haas article 1013 de « Dictionaire du Moyen Français (1330-1500)
Hugues Aubriot, prévôt de Paris sous Charles V, 1367-1381.par Antoine Le Roux de Lincy Bibliothèque de l'École des chartes Année 1862 23 pp. 173-213
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La famille supposée de Jean 1er Turquan
Apparition du chanoine de Saint-Merry Jean 3 Turquan à l’issue d’une querelle religieuse
Querelle entre la chapitre de Paris,et :abbaye Saint-Merry l :a collégale du Saint-Sépulcre
s religieuse
En ce temps là, les princes et notable s rivalisaient en dotant ou créant une église ou un collège.
Ainsi Louis 1er comte de Bourbon et comte de Vendôme (1279-1342), fidèle soutien du roi, fonda à Paris en 1326 la collégiale et l’église du Saint-Sépulcre inaugurée en présence de Clémence de Hongrie reine de France et Navarre, veuve du roi Louis X le hutin (1289-1316). 800 personnes auraient assisté à cette cérémonie en l’hôtel de Bourgogne.
Forte de seize chapelles, l’église du Saint-Sépulcre était située sur une emprise de l’église de Saint-Merry, dépendante du chapitre de Paris et crée la confrérie du Saint-Sépulcre qui a une forte audience dans les milieux populaires et l’accueil de diverses confrérie professionnelles. A partir de 1330 une querelle à propos des bénéfices et revenus s’amorce entre le chapitre Notre-Dame Pierre de Lieuvillers, seigneur en partie de Montreuil (93) et Fontenay (94)membre dirigeant de la confrérie du Saint-Sépulcre en appelle à l’évêque qui interdit la célébration de la messe dans l’église, et donne tort à Pierre de Lieuvilliers devra payer 600 Livres qui servirent à acheter la Mothe de Luzarche (possession du comte de Clermont.Puis la querelle s’estompa mais la méfiance persistait au temps du chanoine Jean 3 Turquan comtemporain du lieutenant criminel Jean 1er Turquan et de son cousin le bourgeois de Paris Jean 2 Turquan.
En bas de page
Pierre de Lieuvilliers (1310-1363), auditeur au Châtelet et adjoint du garde de la prévôté de Paris Pierre Belagent, conseiller au Parlement (1350-1363 trésorier du roi (1339) maitre lai à la chambre des comptes et bailli de la châtellenie de Poissy pour la reine, commissaire au Poitou (1343) bailli de Rouen (1347). Son frère Jean était notaire au Châtelet
Membre dirigeant de l:a confrérie du Saint-Sépulcre il était seigneur d’une propriété à Montreuil-sous-Bois avec manoir,cour, grange, colombier , pressoir, 16 arpents de terre et rentes sur 23 maisons au centre du village.Il vendit la totalité de ce bien en Juillet 1360 à Pierre d'Orgemont(1315+ 1389)
Président de chambre au Parlement de Paris,Président puis Chancelier de France
nommé le 20 novembre 1373. Élu auparavant à Saint-Pol, chancelier de Viennois, le 24 fév. 1372
conseiller er depuis 1er juillet 1348, Qualifié pour la première fois Président (IVe ou Ve ?) dansune lettre du 10 août 1355. Les 25 fév. et 8 août, il est qualifié seulement conseiller, XlA 16, f os 38, 49 v°, 71. Destitué en 1357, réintégré le 28 mai 1359, ut supra. 1 er Président le 12 nov. 1373, aulieu de feu Guillaume de Séris. Remplacé par Arnaud de Corbie, le 2 janv. 1374. Élu, à Saint-Pol, chancelier de Viennois, le 24 fév. 1372 ; et au Louvre, chancelier de France, le 20 nov. 1373. Obsèques, le 2 juil. 1389. Réf. X1A 1469, f° 501 ; 1474, f° 295. Époux de Marguerite de Voisines.
p. 15,26,28,31 et 57 est-il frère ou parents de jean Lieuvilliers
En tout cas, Pierre est auditeur au châtelet et lieutenant du prévôt de Paris et bailly de la châtellenie de Poissy pour la reine (page 57, acte 31, abbaye Saint-Magloire.
-né vers 1300, en 1325, Pierre de Lieuvilliers membre de la confrérie du Saint-Sépulcre (antiquités Nationales,par Millin ,Aubin Louis page xxvii, 4)
-Maitre des requêtes du Palais, commissaire au Poitou (1343) Archives historiques du Poitou (1872) page 268, note bas de page.
-Pierre de Lieuvillers aurait été bailli de Rouen entre le 15 avril et le 3 Juillet 1347 au lieu de Jean de Saint-Quentin . ( Bulletin historique jusqu'à 1610 du Comité des Trtavaux historiques et scientifiques Volume II du 1/1/1966)p.634)
Conseiller Lai au Parlement de Paris . Com. 4 juil. 1355, XlA 16, f°62 v°. Déjà qualifié cons. dans un appel de Hue la Serre, écuyer, viguier de l'évêque d'Agde, qui se plaint d'avoir été molesté par lui, X'2A 5, f° 19 v°, 28 avril 1346. Cf. XlA 15, f° 318, 26 juil. 1354, f° 91 ;
et Rôle du 28 nov. 1359 (Parlement de 1345 à 1358
-Important Pierre 1er d'Orgemont conseiller au Parlement ds 1348, acquiert en Juillet 1360 à Pierre de Lieuvilliers conseiller du roi et du régent(A.N. Série 2139, Histoire de Montreuil par Sabine Périer)(mp. 106 extrait t47 "Paris et Ile de France" des biens à Fontenah-soûs-Bois et Montreuil (93)une propriété à Montreuil avec manoir,cour, grange, colombier , pressoir, 16 arpents de terre et rentes sur 23 maisons au centre du village. Il s'agissait apparemment d'une fraction du fief de Brie-Comte-Robert,ancien douaire de la reine Jeanne d'Evreux (1310-1371)veuve de Charles IV (1294-1328)A sa mort en 1371, la chatellenie de Brie Comte-Robert revint à Charles V qui la cède à, sa tante la duchesse d'Orléans en septembre 1376 (AN. Q1 X 1088. De ce fit, il change d'appellation et sera désormais le fief d'Orléans qui forment avec ceux du Châtelet et de Villemomble la seigneurie haute-justicière de Montreuil (93).
- La collègiale et l’église du Saint-Sépulcre et autres dans Archives Nationales
Monuments ecclésiastiques » (cartons), titre V : Églises collégiales de Paris (L//600 à /L//617)
pas confondre avec
Le chapitre du Saint-Sépulcre en Terre Sainte t(1099-11291) de jérusalem
Influence des confréries
Robert-Henri Bautier y est parvenu pour Saint-Pierre-Saint-Merry (2). Dom Dubois l’a rappelé à propos du martyrologe de Saint-Merry daté du XIe siècle (3) et utilisé encore dans les années 1130 : on ne sait rien de cette église et de sa communauté de chanoines, pourtant bien vivace, entre sa donation au chapitre de Notre-Dame de Paris vers 1005 et les années 1150 ; d’autant que son cartulaire (Vatican, Reg. 907, éd. Cadier et Couderc) commence seulement en 1175 !
4) Sur la confrérie du Saint-Sépulcre et ses archives conservées en L 611, cf. les recherches en cours de Béatrice DANSETTE : par exemple, “ La confrérie du Saint-Sépulcre en la Grande rue Saint-Denis à la fin du Moyen Age, une confrérie de paulmiers ? ”, dans , Paris, Champion, 2000, p. 131-141 ().La présence latine en Orient au Moyen Age Documents inédits des Archives nationales
Une conférie de bourgeois et d’artisans 60 rue saint-denis, face au cimetière des Innocents, les fonds recueillis devaint à l’origine recueuilloir des fonds our les croisés ouis à servir à lacontrstruction d’église. En 1323, louis comte cde Clermont et de la Marche . premiuère rézunion 800 personnes en l’hôtel de Bourgogne. Elelle compta jusqu’à 16 chapelles aprs sa fondation. è j
Lieuvilliers
lieuvillers (60) communauté d'habitants AD 601 série 4 E (titres féodaux) EP 400 et 1 EP/238/2,y
Saint-Sépulcre AN. L 611. En 1330, Les doyen et chapitre de Notre-Dame donnent procuration à Jean de Montcornet, Jacques Le Cras, Jean de Douai, Pierre de Lieuvilliers, Robert...
-né vers 1300, en 1325, Pierre de Lieuvillers membre de la confrérie du Saint-Sépulcre (antiquités Nationales,par Millin ,Aubin Louis page xxvii, 4) , rue Saingt-Denis
Eu
euvilletsliers
Alexandre Tuetey (1842-1918) était un historien et archiviste français auteur de “Testaments enregistrés au Parlement de Paris sous le règne de Charles VI” (1880) et “Journal d’un Bourgeois de Paris” (1881). Son travail s’est également concentré sur l’histoire de Paris,
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Préambule 1) Le premier Turquin du XIII ème siècle
Sorti de l’ombre de l’histoire en 1285 au temps des célèbres Foires de Champagne, Colot Turquin tenait le fief de la Garenne de Troyes, pour lequel il devait la somme de 12 Livres 6 sols et 8 deniers à Jacques d'Ervy prévost du comte de Champagne et de Brie [1] .
Avait-il un lien quelconque avec le prieur de l’abbaye Saint-Pierre d’Ayrault (Deux-Sèvres) G. de Turcham seigneur du village de Turquant en 1215 [9], dans l’aire d’influence de l’abbaye de Frontevraud, nécropole dynastique des Plantagenets.
Rien ne l’autorise et cela reste une hypothèse car en l’état actuel des recherches, rien ne permet de relier ces personnes aux Turquan qui suivent.
Essai sur les Turquan de Clignancourt
Depuis le règne de Charles V dit "le sage" (1338-1380) et comme toute la bourgeoisie de l’époque, les Turquan dit de Clignancourt, nom de leur fief parisien, pratiquaient un jeu stratégique d'alliances familiales afin de s’élever dans l’échelle sociale au cours de la guerre de Cent-Ans, période critique de notre histoire nationale
Points importants
Avant 1380, le triomphe de la France anglaise
La prise de Paris en 1420 marque le début de la présence anglaise à Paris lors de guerre de Cent Ans. À la faveur d'une alliance avec le parti bourguignon au sein de la ville et du traité de Troyes, les Anglais font leur entrée à Paris et constituent un gouvernement commun avec les Bourguignons 1.Il passe sous contrôle du roi d'Angleterre Henri V. L'occupation durera jusqu'au 13 avril 1436 et l délivrance de Paris par
le connétable de Richemont nommé par Charles VII lieutenant-général en Île-de-France, Normandie, Champagne et Brie,
Jean 2 Turquan dans l'ombre du pouvoir bourguignon
Après l’entrée des Bourguignons à Paris en 1418 et l’écrasement des Armagnacs, les magistrats fidèles au Dauphin et futur Charles VII le suivront à Poitiers jusqu'en septembre 1436, tandis que demeure et fonctionne à Paris un Parlement dont les membres prêtent serment à l’Angleterre (dirigé par Jean de Villers de l’Isle (1384-1437) Maréchal de France et gouverneur militaire de Paris. . Ainsi siège simultanément deux Parlements dans un royaume coupé en deux. Il en sera ainsi jusqu’à la réconciliation de Charles VII avec le parti bourguignon, et la reprise du contrôle de Paris par le roi en 1436 provoquent le retour du Parlement dans la capitale
Pierre Hangest, conseiller du roi, seigneur du village picard d’Hangest-en-Santerre, ce nom, d’odédience bourguignonne
Et Jean 2 Turquan est nommé Fief de Clignancourt à abbaye St-Denis (aveu 1433),Le 11/7/1436, Jean Turquan ( donc Jean 2) est cité comme amis de feu Pierre Hangest (1350-1436) sa femme Nicole Lefaur (Clarambault 763 p. 156)
Pierre 1er Hangest conseiller du roi est cité traces de son sceau à Rouvoy-en-Santerre AD 80, série G en 1374 et 1385
Clairembault 763 du 30 juin 1435 Jehan Gerald ? avec Pierre Bataille et Colete ? et Lyénarde fille de Pierre Hangest e Nicole jadis sa femme requête de succession de la dite ?^Le couple a une fille Catherine mineure en 1436, tutrice de Jean Gaudette
La guerre de Cent-Ans (1337-1453)
La génealogie des Turquan étant directement impacté par la » guerre de Centy-Ans
Ce conflit dynastique et féodal entamé en 1337, sous le règne du roi de France Philippe VI (1328-1350) contre les Plantagenet de la maison d’Anjou alliées de l’Angleterre fut marqué par les défaites de Poitiers (1356) où le roi Jean II le bon (1319-1364) fut fait prisonnier puis d’Azincourt (1415). Ces revers entrainèrent une période de troubles à Paris, dont l’instigateur, Charles II roi de Navarre et comte d’Evreux (1332-1387), prétendant au trône de France, était soutenu par le prévôt des marchands de Paris Etienne Marcel (1315-1358) et le chanoine Robert Le Cocq (1310 -1373), évêque de Laon [10].
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Commissaire qui a reçu une commission et nomination pour exécuter une mission déterminée d'ordre juridique, administratif.
.laquelle confession apportée oudit Chastellet par maistres Jehan Truquam, lieutenant dudit mons. le prevost, et Gerart de La Haie, dessus nommez, commissaires du roy nostre sire, depputez en ceste partie pour aler ès païs du Maine et de Thouraine, et aillieurs par ledit royaume, prendre et amener tous ceulx qu'ilz trouveroient prisonniers detenuz et accusez pour avoir jetté ou fait lesdites poisons (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 4 de Bernadette Suty et Monique Haas article 1013 de « Dictionaaire du Moyen Français (1330-1500)
Registre Criminel du Châtelet de Paris du 6 septembre 1389 au 18 ..., Volume 1 Jehan Turquam et Gérard de l:a Hayes éxaminateurs au Châtelet et
Truquam (Jean), lieutenant du prévôt de Paris, 35, 160, 161, 232, 564
Puits empoisonnés : accusations, persécutions et minorités dans l'Europe médiévale, 1321-1422, série Moyen Âge par Tzafrir Barzilay p. 179 « Jean Truquam et Gérard de La Haye reçurent tous deux une lettre signée du roi Charles VI lui-même leur ordonnant de se rendre à Blois et Vendôme... Le Mans , Tours et Rouen , un ...
/ Images Turquan. Poison.png p. 187
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Entre 1348 et 1350, les Juifs de toute l’Europe furent accusés d’avoir provoqué la prop
agation de la peste noire en empoisonnant les puits où buvait toute la population. Des centaines, voire des milliers, furent exécutés depuis l'Aragon et le sud de la France jusque dans les régions orientales des pays germanophones. Mais si les accusations d’empoisonnement de puits contre les Juifs durant ces années de peste sont les cas les plus fréquemment cités, ils n’étaient pas uniques
Préambule sur le patronyme Turquan
Les difficultés de cette généalogie résident dans :
-1) L’évolution de la graphie varie de Truquam, Turquan, Turquant Turquain et autres Turquand et mêmeTurca
-2) La dispersion géographique, entre Vexin, Brie, Champagne,Paris, Poitou, Chatellerault,
-3) La présence du prénom Jean dans chaque génération, source de confusion. Pour cette raison, chaque Jean est doté d’un numéro distinctif.
-4) Enfin les dates de naissance sont approximatives, le premier acte de notoriété concernera le marchand Thomas Turquan (1479-1551), au moment de la reprise économique qui suivit la fin de la guerre de Cent-Ans (1337-1536).
On trouvera ci-après un résumé de la vie de Jean 1er Turquan, magistrat exerçant une autorité de chef de famille, laquelle comptera dans ses rangs quatre générations d'officiers de justice au Châtelet de Paris.
Résumé sur Jean 1er Turquan
Jean 1er Turquan, premier du nom naquit entre 1340 et 1344 en un lieu ignoré et sa et sa filiation reste inconnue. Il apparait dans les archives du Parlement de Paris de 1369 à 1372, non pas comme conseiller en titre mais entendu à plusieurs reprises
Fut conseiller au Parlement de Paris de 1369-1372. Compte tenu d ces dates, il était né aux environs de 1340-1345
Conseiller au Parlement de Paris à partir d 1369, il décède le 11/04/1406
On ignore le patronyme de sa femme L'acte mentionnant son décès est daté du 11/04/1406 (1407) décès à Paris de Jean Turquan qui fut Conseiller au Parlement de Paris (1369-1372), Lieutenant Criminel du Prévôt de Paris à partir de 1390 (Voir registre criminel) . Jean Turquan fut lieutenant civil du Chatelet en 1388,1395, 1399, 1402, second officier du Chatelet et le premier des lieutenants de la prévoté et vicomté de Paris Ce retrait de sa commission aux Juifs n'eut pas de répercussion sur sa carrière, car , il fut nommé lieutenant civil en 1388,1395, 1399, 1402, ce qui faisait de lui le second personnage de la prévôté et vicomté de Paris [1] . Outre Hugues Aubriot, Jean Turquan avait exercé sous l'autorité des prévôts de Paris Audoin Chauveron (1381-1389) puis Jean de Folleville (1389-1401) .Magistrat intègre et respecté, il fut à partir de cette époque bienfaiteur de sa paroisse de Saint-Jacques de la Boucherie à Paris en faisant édifier la chapelle Saint-Fiacre dans son église.
fut inhumé en la paroisse Saint-Jacques de la Boucherie.
Epitaphe: Ci gist honorable et discrète personne M^ Jehan Turquam, en son vivant examinateur au Chastelet puis à partir de 1366 lieutenant criminel du prevost de Paris, qui trépassa l'an 1406, le deuxième jour du mois d'avril a Paris. Prie: Dieu pour son ame. Amen. (Traité de la Police, t. I, p. 213.
Jean 1er Turquan testa le 8 août 1405 avec plusieurs codicilles. Il était alors paroissien de Saint-Jacques de la Boucherie à Paris et logeait dans sa maison sise face à l’hôtel de la Pucelle. Il avait gagée cette habitation par rente à l’écrivain public Nicolas Flamel, légendaire alchimiste. Par la suite, devenu libraire-juré de l’Université (1414-1418) Nicolas Flamel fit l’acquisition de cette maison pour la somme de 180 Livres tournois ( . maison à l'enseigne du Petit-Panier. Il possédait une maison à Trilbardou ainsi que des biens à Rozay-en-Brie et aurait acquis la seigneurie de Clignancourt alors hameau de Paris de Jean COSSON père d'Etienne III prieur claustral de Saint-Martin de Pontoise (Livre de raison de cette abbaye, page 8 et 22 par Joseph Depoint). Clignancourt relevait féodalement de l'abbaye de Saint-Denis mais la date d'acquisition est imprécise, entre 1360 et 1365 car c'est seulement en 1420 que Jean 2 Turquan est mentionné comme cousin de Jean 1er Turquan. En effet, ce dernier était décédé le 2 avril 1406 ou 1407 dans sa paroisse de Saint-Jacques de la Boucherie dont il était l'un des bienfaiteur. Jean 1er Turquan ignorait donc qu'en 1407 le duc de Bourgogne avait fait assassiner le duc d'Orléans, base d'une guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons qui divisa la France entre le roi d'Angleterre et le roi de Bourges, fils et Dauphin du roi légitime Charles VI (1366-1422) devenu fou. Jean Turquan qui fut Conseiller au Parlement de Paris (1369-1372), Lieutenant Criminel du Prévôt de Paris à partir de 1390 (Voir registre criminel)
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Biens immobiliers
;Le fief de Clignancourt appartenait à Jean Cosson qui le vendit à Jean Turquam
Guillaume de Tignonville 1366-1414, prévot de 1401-1408 (période de fondation par J. Turquan de la chapelle Saint-Fiacre dite plus tard de la Communion)
Concerne Jean 1 Turquan Ordonnance royale - château du Louvre - Paris, 75000, Paris, Île-De-France, Lettres de révocation de la Commission donnée à Béraut Bresson et Jean Truquan pour ètre juge des Juifs d
sans l'étendjue de la vicomté et prévotet Languedoc. Désormais toutes les affaires des juif seront jugées au Châtelet de Paris. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k118973z/f240.item
JeanTurquan, premier du nom fut magistrat au Châtelet de Paris où les quatre premièrs aînés de sa postérité furent également employés à des fonctions diverses. génération , et s
(nanglesy) wailly et pierfit
Serait de Guérard en Brie mais sa filiation est inconnue. Il pourrait être champenois originaire de Troyes et Châlon-sur-Marne (Recherches Etiennem )
Références à compléter. LE MARESQUIER-KESTELOOT (Y.-H.). « L’ascension sociale d’une famille parisienne au XVe siècle : les Turquam », La Cité, n° 25, déc. 2006, p. 28 à 30 ; MEURGEY (J.). Histoire de la paroisse Saint-Jacques-de-la-Boucherie, 1926, p. 285
dit Tusca par François Villon
( Curiosités historiques et pittoresques du vieux Montmartre, par Charles Tellier 1904,p. 202, note notes 2 et 4; AN séries S 2245b et Q 104)
Liste des prévôts de Paris à son époque
Jusqu’en 1380, c’est le triomphe de la France anglaise
- Jean Bernier (1362-1366)
- Hugues Aubriot (1367-1381) en septermbre 1368 les Anglais menaçaient la Capital et il organisa le guet des métiers et une garde bourgeoise pour la défense mais l’Université refusa de s’associer invoquant ses privilèges spécifique pour être exemptée.
- Audouin Chauveron (1381-1389)
- Jehan de Foleville (1389-1401)
- Guillaume de Tignonville 1366-1414, prévot de 1401-1408 (période de fondation par J. Turquan de la chapelle Saint-Fiacre dite plus tard de la Communion) Histoire paroisse Saint-Jacques par Etienne F. Vilain (1758) p. 98
- Pierre des Essarts (1408-1410) Poursuivi comme dilapidateur par les Cabochiens, pendu
. ( Almanach ministériel, chronologie historique des principaux dépositaires de l'autorité publique.page 293)
Base de français médiéval — Registre criminel du Châtelet, tome 2, page 2 (: /Le 23/12/1390, Jehan Turquan, lieutenant du Prevost ; Dreux d’Ars, auditeur ; Martin Double, advocat du roy ; Jehan de Tuillieres, Robert de Pacy et Geffroy Le Goibe, examinateurs de par le roy nostre sire ou Chastellet de Paris, comdamnèrent à mort pour empoisonnement et trahison Jean Fournier de Chartres
Premier jugement d'une série de six condamation détaillée dans lequel la patronyme Turquan est modifié en Truquam . Page 149 est mentionné que lors du jugement du 7 juin 1390 contre Jean Binet, dit la Croix, le procureur du roi, Jean Turquan se souvenait l'avoir interrogé pour vol i l y a 7 ans (1383). Le prisonnier fut banni du royaume pour exactions et mensonges.
Guérard-en-Brie est cité à plusieurs reprises dans les attendus des procès.
Fin réécriture Jean 1er Turquan
[1] Almanach ministériel des principaux dépositaires de l'autorité publique. page 293
Jean Turquan fut lieutenant civil du Chatelet en 1388,1395, 1399, 1402, second officier du Chatelet et le premier des lieutenants de la prévoté et vicomté de Paris. ( Almanach ministériel, chronologie historique des principaux dépositaires de l'autorité publique.page 293)
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Sa famille serait composée ainsi
- Son oncle feu Simon Turquan, né vers 1325 et décédé vers 1400, tanneur à Croy-Saint-Pierre , époux de Marguerite dont le patronyme reste également inconnu. De cette union naquirent deux enfants:
- a) Jean Turquan [11], né vers 1370 décédé en 1421 chanoine de l’église collégiale de Saint-Merry à Paris.
- b) Jeannette Turquan dont nous ignorons tout, sinon qu’elle est citée dans le testament de son frère.
Par ce lien familial, les deux enfants, Jean et Jeannette Turquan sont à la fois, d’une part neveu et nièce de Jean 1er Turquan et, d’autre part, par le remariage de leur mère Marguerite veuve de Simon Turquan, ils sont beau-fils et belle-fille de Jean Paris (1380-1460) procureur en Parlement et conseiller paroissien de l’église Saint-Jacques de la Boucherie à Paris. A ce titre, ce dernier joua un rôle essentiel dans le testament successoral du soi-disant alchimiste Nicolas Flamel (1330-1418) écrivain public et libraire-juré de l’Université de Paris. Ce dernier légua par testament sa fortune à l’Eglise, au Chapitre de Paris et diverses abbayes ou institutions religieuses et caritatives.
Ainsi Jean Paris, conseiller personnel de Nicolas Flamel étaient en relations d’affaires avec Jean 1er Turquan par l’intermédiaire de la paroisse Saint-Jacques de la Boucherie dont ils étaient membres. Par cette relation, Jean 1er Turquan a gagé sa maison d’habitation auprès de Nicolas Flamel qui en devient propriétaire en 1426 pour 180 Livres.
ARRET 2
2) Son cousin Jean 2 Turquan (1365-1439) principal héritier de Jean 1er Turquan lieutenant criminel cité supra et comme lui examinateur au Châtelet de Paris nommés en 1403, probablement sur recommandation de son oncle (Registre du Chatelet Clairambault 763 page 12) puis lieutenant criminel de 1436-1439.
Le premier maillon était Jean Truquam, patronyme qui évoluera en Turquan et fut lieutenant criminel des divers prévôts de Paris des règnes de Charles V (1364-1380) puis de Charles VI (1380-1422).
La maison dont Jean 1er Turquan était propriétaire sise devant l’hôtel des Trois Pucelles rue Saint-Jacques -de-la-Boucherie avait été gagée par ce dernier en faveur du procureur au Parlement Jean Parisi beau-père de feu Jean 3 turquan décédé en 1421 chanoine de la collégiale de Saint-Merry. En effet, la mère de ce dernier prénommé Marguerite, veuve du tanneur Simon Turquan était remarié avec Jean Paris, conseiller d’église et membre de la paroisse Saint-Jacques de la Boucherie avec Jean 1er Turquan.
Jean Paris était depuis 1397 le défendeur du légendaire Nicolas Flamel (1330-1418) dont le testament du 22 novembre 1416,mentionnait qu’une partie de ses biens (les résidus) devaient revenir aux marguillers de la paroisse de l'Eglise Saint-Jacques de la Boucherie légataire principal. (1er légataire p 247). Mais le chapitre Notre-Dame de Paris (2), légataire secondaire avec notamment l'Hôtel-Dieu (3), Sainte-Geneviève-la-Petite (4) et d’autres. contesta cette décision et engagea un procès qui dura jusqu’au 11 mai 1426.
La transaction finale eut lieu en présence d’une délégation conduite par le chantre du chapitre Notre-Dame et la participation du chanoine Pierre d’Orgemont (fils de Guillaume et Suzanne de Sainte-Maure) maître des requêtes et petit-fils du chancelier de France Pierre d’Orgemont.
Ainsi 20 ans après le décès de Jean 1er Turquan (1406) dont le testament fut remis en 1409 à l’évêque de Paris Pierre d’Orgemont( 1409), 10 ans après la mort du chanoine Nicolas d’Orgemont (1416) privé de ses biens pour crime de lèse-majesté, un de ses neveux, Pierre d’Orgemont terminait cette affaire qui en philigramme s’insérait dans la lutte entre Armagnacs et Bourguignons. Populairement, la boucle était bouclé.
dans ses divers procès engagés, d’une part à propos de la succession de Pernelle son épouse puis contre les personnes ou institutions qui contestaient ses volontés testamentaires en faveur de sa paroisse.
Ces éléments sont établis d’après les testaments de :
Jean 1er Turquan exécuteur testamentaire Denis Debauves
Jean 3 Turquan daté de 1421,
Nicolas Flamel, daté du 22 novembre 1416.
Les archives de :la paroisse Saint-Jacques-de-la-Boucherie, comptabilité de 1426 à 1432 (rapportées par de
25/8/1396, premier procès intenté par Isabelle femme du cabaretier Jean Perrier et belle-sœur de Nicolas Flamel contre le testament de sa soeur Pernelle épouse de Nicolas Flamel
22 /11/1416 second procès contre le testament de Nicolas Flamelp 276) p.199 et suivantes)Voir Histoire St Jacques Boucherie p.249 pour cabaret Jean Perrier
Nicolas Flamel (1330-1418)avait voulu par testament que ses biens reviennent à la paroisse de l'Eglise Saint-Jacques de la Boucherie (1er légataire p 247) mais rencontra l’opposition, non seulement du chapitre Notre-Dame de Paris; (2) représentée par neuf chanoines dont Pierre d'Orgemont maître des requêtes , petit- fils de Pierre d'Orgemont chancelier de France, mais aussi des autres légataires (l'Hôtel-Dieu (3) et Sainte-Geneviève-la-Petite (4).
Le procès en appel se termina le 10 juillet 1426, soit 8 ans après le décès de Nicolas Flamel.
.
Sommes citées rentes viagères 249 L (procès contre beau-frère Jean Perrier à clôture succession le 11mai 1426.
- Ce procès à mis en exergue
- La paroisse Saint-Jacques de la Boucherie était celle de Nicolas Flamel, à l’origine écrivain public dans un échoppe près de l’église avant de s’intéresser à l’alchimie puis de devenir libraire-juré de l’Université de 1414 à sa mort en 1418. Marié vers 1396, avec une veuve,on disait qu’il avait fait fortune en pratiquant l’alchimie lui permettant d’acquérir à partir de 1405 plusieurs maisons d’habitations. De ce fait, de nombreux procès furent engagées contre lui à partir de 1396, ; soit par sa belle-famille,soit contre le testament de feu son épouse ou bien ses deux testaments en faveur de l’Eglise.
- Pour sa défense, Nicolas Flamel s’appuyait sur Jean Paris,procureur en Parlement et conseiller paroissial de l’église Saint-Jacques de la Boucherie,lui-même en relation d’affaires Jean 1er Turquan (1366-1407),lieutenant de la prévôté propriétaire d’une maison devant l’hôtel de la Pucelle. Cette habitation était chargée d’une rente de 10 Livres versés par Jean Paris . Finalement,ce dernier racheta la rente et la maison pour la somme de 180 Livres Tournois.
Concerne la succession Jean 1er Turquan
- 1oujours dans le même procès (comptes de 1404 à 1411 et de 1426 à 1432) de ,on apprend que l’éxecuteur testamentaire de feu le lieutenant Jean 1er Turquan était Maître Denis Debauves qui paya 10 livres le droit de la tombe du défunt en novembre 1409.
- Puis le mardi 12 octobre 1410, Maître Jehan Turquant second du nom règla 12 Livres parisis pour à prendre sur la maison où demeurait rue la Vannerie pour une messe solennel et Vigilles des morts pour son oncle défunt Jean 1er Turquan. Egalement 60 sols pour services funéraires
Ci gist honorable & discrete personne Mtre. Jehan Turquam, en son vivant Examinateur au Chastellet de Paris et Lieutenant Criminel du Prévost de Paris, qui trespassa V. 2e. p. C. IV. t,
Chapitre IV p. 12er procès criminel contre les executeurs du 1er testament Nicolas Flamel
Les marguillers de la paroisse récompensèrent Jean Rapioust, Avocat du Roi qui reçut deux saluts d 'or et Jean Paris , Procureur de l'Eglise, furent régalés chacun d'une cuisse de cerf, qui coutaient 36 sols les deux. Jean Paris Conseiller de l'Eglise avoir été le principal instigateur de ce procès criminel mais n’était pas un pensionné de la Fabrique qui le payait en honneurs.
Au total Nicolas Flamel aurait rentés 14 églises et autant d'hôpitaux rentés ou fondés
Page 230 désaccord entre les executeurs testamentaires et les légataires abouti à une transaction le 10 juillet 1426
après convocation du Chapitre Notre-Dame représenté parle chantre Pierre Franchome et plusieurs chanoines dont
Pierre d'Orgemont maître des requètes et petit-fils du chancelier de France (selon Moreri)
Les Exécuteurs transigerent, étant accompagnés de Mtre. Jean Paris, Procureur en Parlement, Conseiller & Paroissien de l'Eglise de saint Jacques. TroisTrois Marguilliers de Sainre Genevieve transigerent aussi
Les trois légataires étaient le chapitre Notre-Dame, les Religieux Freres & Sœurs de l'Hôtel-Dieu & les Marguilliers de Ste Genevieve la petite (surnom de Sainte-Geneviève-du-Miracle-des-Ardents) reçurent chacun 100 Livres Tournois et abandonnent tout droit aux marguillers de Saint-Jacques de la Boucherie.
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Ci-dessous , résumé sur les premières générations des Turquan dits de Clignancourt. Trois prénommés Jean sont officiers de la prévôté de Paris (1, 2 et 4), un autre (3) chanoine de Saint-Merry. Fils de feu Simon Turquan, sa mère Marguerite est remariée avec Jean Paris procureur en Parlement et principal défendeur de Nicolas Flamel (1330-1418) dans ses divers procès. Ce dernier, d’abord écrivain public puis légendaire alchimiste, était un mécène de l’Eglise, du Chapitre cathédral de Notre-Dame et de l’Université de Paris dont il fut libraire-juré de 1414 à 1418. Il dota également une vingtaine d’établissements religieux et d’hôpitaux.
Jean Paris et Nicolas Flamel étaient paroissiens de l’église Saint-Jacques -de-la-Boucherie, tout comme Jean 1er Turquan lieutenant criminel qui avait gagé à rente sa maison d’habitation sise devant l’hôtel des « trois pucelles » auprès de Nicolas Flamel. Ce dernier racheta d’ailleurs cette maison après le décès du lieutenant, ce que nous savons par un compte successoral de feu Nicolas Flamel inhumé dans son église paroissial avec une épitaphe mentionnant ses donations. .
4) Jean 1er Turquan cotoyaient à la paroisse Saint-Jacques de la Boucherie Jean Paris, conseiller de cette paroisse et de l’Eglise, remarié à Marguerite veuve de feu Simon Turquan de Croy, parents de Jean 3 Turquan décédé en 1421 chanoine de la Collégiale de Saint-Merry. En outre, étant conseiller paroissial, Jean Paris joua un rôle important auprès de l’écrivain public et pseudo alchimiste Nicolas Flamel, connu comme bienfaiteur de l’Eglise et pour avoir doté quatorze églises ou abbayes.
Le feu lieutenant criminel Jean 1er Turquan était lui-même en relations d’affaires avec le conseiller juridique de Nicolas Flamel qui était l e procureur en Parlement Jean Paris, conseiller paroissial de Saint-Jacques de la Boucherie auprès duquel il avait gagé par rente sa maison d’habitation sise rue Saint-Jacques de la Boucherie, devant l’hôtel des trois pucelles. D’ailleurs, après la mort du magistrat survenue en 1406-1407, Jean Paris racheta la dite maison pour 180 Livres Tournois. Ces précisions figurent dans zaza
- Jean Bernier (1362-1366)
- Hugues Aubriot (1367-1381)
- Audouin Chauveron (1381-1389)
- Jehan de Foleville (1389-1401)
Guillaume de Tignonville 1366-1414, prévot de 1401-1408
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Le testament de maître J Trucan fut éxécuté par les executeurs testamentaires de feu l'évêque Pierre d'Orgemont . Il s'agissaient du maire de l'abbaye Saint-Magloire Denis de Baumes, Jean Duchesne et Richard Heust. (Journal de Nicolas de Baye greffier du Parlement de Paris (1400-1417) P. 279) testament du 18 juillet 1406 avec codicile le 4 décembre 1406 ( X1a 9807 f°167 v°)
img /Codicile.png
Les Turquam furent seigneurs de Clignancourt, dès le commencement du xve siècle Jean Turquan lieutenant du prévôt aurait acqui clignancouirt (fraction du fief Hareng) à Jean Cosson puis le transmet à son cousin homonyme Jean Turquan
Remplacé par COURTILLE. Investissements immobiliers du clan Turquan
Début copie Courtille
§§§
Les investissements de Jean 1er Turquan
On connait la carrière professionnelle de Jean Turquan mais que dire de ses investissement immobiliers et de ceux de ses héritiers ;
Ne pas confondre
Courtille Barbette propriété roturière aux portes de Paris appartenant en 1306 au voyer du roi Etienne Barbette, puis lotie au sud par des tisserands et au Nod par l’hôtel d’Ardoiose, souvent confondu avec l’hôtel Barbette habité successivement par Jean de Montaigu, Isabeau de Bavière, Jean IV de Bretagne et Jean Malestroit entre 1390 et 1438. Mais cette résidence n’avait rien à voir avec la belle demeure du voyer du roi Etienne Barbette, qui possédait la courtille familiale en 1306 : la maison que les émeutiers pillèrent se trouvait plus à l’ouest, rue Saint-Martin-des-Champs5 , tandis que l’hôtel de la reine Isabeau était un vaste ensemble issu d’un remembrement de petites parcelles entrepris à partir de 1388. Cette confusion est courante et a ensuite été reproduite sur la carte du CNRS.».
Hôtel Barbette ensemble issu d’un remembrement de petites parcelles entrepris à partir de 1388.
habité successivement par la noblesse dont Jean de Montaigu, Isabeau de Bavière, Jean IV de Bretagne et Jean Malestroit entre 1390 et 1438
Charles V a donc la sagesse de nommer un prévôt à poigne en la
personne d’Hugues Aubriot pour réduire l’influence de la prévôté des
marchands, qui est supprimée en 1383 à la faveur de la révolte des
Maillotins
Le roi administre la ville par son prévôt et en s'appuyant s'appuie sur l'élite bourgeoise recrutée parmi la
bourgeoisie de métier et les magistrats qui furent officiers issus du Parlement, de la Chambre des Comptes, de la Cour des Aides,
de la Cour des Monnaies, du Châtelet, du Trésor, de l’élection de Paris.
note 17 Etude sur le milieu des prévôts des marchands et des échevins [au XVe
Les investissements immobiliers du clan Turquan
Dès le règne de Charles V, les jardins et autres courtilles [12] , Barbette, de Sainte-Catherine étaient en cours de démembrement et loties pour bâtir. Divisées par les partages successoraux, ces biens immobiliers étaient recherché comme investissements par la bourgeoisie parisienne.
Importance de Jean Paris allié familial des turquan en second mariage.
Jean Paris pourrait être fils du notaire Guillaume Paris qui avec son confrère Guillaume de la Porte enregistre la succession de Pernelle femme de Nicolas Flamel (sentence du Châtelet en date du 22 Octobre 1397)
Jean Paris, procureur de l'Eglise et procureur au Parlement , conseiller paroisse Saint-Jacqujes de la Boucherie habitait une maison appaqrtenant à Jean 1er Turquan serait marié avec la veuve Simon Turquan. Jean Paris très respecté et honoré à Saint-Jacques et jouait un rôle important dans la succession de Nicolas Flamel et son épouse (p. 243)
((E.F. Villain : "Histoire critique de Nicolas Flamel et de Pernelle, sa femme", 1761, p. 393-395) 8 v 2021 La succession de Nicolas Flamel mentionne Jean Paris,procureur au Parlement, conseiller paroisse Saint-Jacques où il possédait la maison de feu Jean 1 Truquam, située rue Saint-Jacques de la Boucherie face à celle des trois pucelles chargé de 15 l de rente qu'il racheta pour 180 L en 1426. L'éxecuteur testamentaire de feu le lieutenant était Mtre Denis Debauves qui fonda en sa mémoire( Fondation et tombe payée en novembre 1409) une messe de Requiem chaque mois à partir de 1410 pour 12 parisis de rente, puis la maison sera laissée à l'Eglise pour les marguilliers.
Le 10/12/1423, Jean de Malestroit et plusieurs hauts personnages de Bretagne vendent solidairement l'hôtel Barbette à Guillaume Sanguin par une rente annuelle de 223 livres tournois à prendre sur leurs biens, terres et seigneuries, et notamment sur l'hôtel Barbette.
1. Ces personnages étaient, suivant le Procès-verbal des criées de 1464 : Artus de Bretagne, comte de Richemont : Jean de Malestroit, évêque de Nantes : Jacques de Dinan. seigneur de Beaumanoir : Guillaume Giffart, seigneur du Bois-Rond: Pierre, seigneur de Blecliebon : Jean de Châteaugiron ; Chavannes de Nantes: Jamet Lamoureux. trésorier du comte de Richemont; Henri Camus et Jean Paris, procureur au parlement.
2. Guillaume Sanguin, préVôt des marchands en 1429, était seigneur de Meudon. La famille Sanguin était d'ancienneté connue à Paris; bourgeoise, mais très riche, elle t d'argent aux nobles qu'elle prit comme un vernis de noblesse. Guillaume Sanguin figure parmi les officiers de la maison de Charles VI au titre d'échanson du
roi. en 1410. (source:"le quartier Barbette: monographie historoque et archéologique d'une région de Paris" par Charles Sellier 1884)=
Les de Paris sont chanoine de Saint-Merry à Paris aux dates suivantes.:
Marcel Pol de Paris
Les dates sont hypothétiques
Jean Paris épouse la veuve de feu Simon Turquan tanneur, à Croy (non identifié ) parent de Jean Turquan chanoine de Saint-Merry à Paris et de Jeannettte Turquan
1) La couture Barbette Jean 2 Turquan et son beau-père Bernard Royer.
Au delà de l’enceinte de Philippe Auguste, La Courtille Barbette, son hôtel et ses rues [13]relevaient du Grand Prieur de France et de sa haute, moyenne et Basse Justice à cause de la Commanderie du Temple à Paris. (Source Abbé Lebeuf tome 2 p. 466 et suivantes) Il s’agissait à l’époque d’une censive tenue par des bourgeois de Paris. Parmi ces derniers figuraient de :
Jean Turquan second du nom (1380-1439) marié à Marie fille d'un épicier et fruitier du roi Benard (ou Bernard) Royer dit Alavoine , suivait les traces de son cousin homonyme Jean 1er Turquan (1344-1407) examinateur au Châtelet et lieutenant criminel du prévôt de Paris. Comme lui, et vraisemblablement à sa recommandation, Jean 2 Turquan (1365-1439), devint en 1403 l’un des 16 examinateurs au Châtelet de Paris nommés par le pouvoir royal. (Registre du Chatelet Clairambault 763 page 12).
Il poursuivra une brillante carrière au Châtelet dont il sera l’un des procureurs de 1414 à 1439 (p. 196), avant d’accéder à l’office de lieutenant du prévôt de Paris en mai 1436, à la fin de l’occupation anglaise (de 1418 au 17 avril 1436 date de la Libération de Paris (Selon "journal d'un bourgeois de Paris" Sté Histoire de Paris et Ile de France volume 7, p. 316 note 315 note 3 et 316 ). Il terminera sa carrière sous le règne de Charles VI en qualité de procureur général au Châtelet au début de 1437. (cité S//4436) .
Auparavant, feu Jean 1er Turquan lui avait légué les droits qu’ils possédaient sur une partie de l’ancienne seigneurie de Clignancourt, après bien des difficultés inhérentes à la situation générale du royaume, en proie à la guerre civile entre les Armagnacs, orléanistes et partisans du roi et les Bourguignons alliés circonstanciels du roi d’Angleterre dont les troupes occupaient Paris et un tiers du royaume.
Seigneur de Clignancourt dont il rendit aveu à l'abbaye de Saint-Denis en 1433, il;était également de 1427 à 1439 seigneur du fief de Montreau à Montreuil-sous-Bois (93) relevant de l'abbaye Saint-Antoine.
La famille de Jean 2 Turquan
Sa filiation est inconnue et l’on ne connait que son cousin Jean 1er Turquan donataires de :la seigneurie de Clignancourt relevant de l’abbaye de Saint-Denis et d’une partie de la fosse Turquan relevant du Grand Prieur car ancienne terre templière.
Jean 2 Turquan aurait pour autre cousin et homonyme un troisième Jean 3 Turquan chanoine de la collégiale de Saint-Merry à Paris. Ce dernier décéda au mois d'avril 1421 après avoir rédigé son testament dont une partie est enregistrée au Châtelet en date du 31 mai 1421 . L'acte a pour particularité d'avoir laissé en blanc le prénom de l'exécuteur testamentaire nommé Turquan. L'omission ne peut être que volontaire, soit sur initiative du rédacteur, soit sur instruction d'un supérieur et concernerait Jean 2 Turquan, à l’époque le seul de ce patronyme sur les 400 membres de tous grades et qualification de la prévôté du Châtelet ( Voir organigramme )
Le 25/8/1396 7, devant Beguinet et Porte notaires à Paris Isabelle, soeur de Pernelle épouse Nicolas Flamel , casse les donations mutuelles faite auparavant avec son mari. Pernelle fait ainsi son héritière de sa soeur et lui fait avance de 300 Livres Tournois.Elle meurt peu de temps après .Son beau-frère Jean Perrier attaque le testament en justice et fait saisir les biens. Le 30 octobre 1397, ordonnance de main-levée contre versement de 300 Livres tournois plus 40 écus d'or pour les enfants d'un premier mariage de de Jean Perrier.
La seigneurie de Clignancourt
sgr de Clignancoiurt après Jean Le Maçon orfèvre-
Jean Royer dit Alavoine demeurant à l'hôtel du Dauphin. épicier fournisseur de la cour, grand propriétaire dans la rue Saint-Antoine, était décédé avant 1417.
Bernard Royer son fils, également dit Alavoine Parmi ses héritiers était également épicier
Biographie de Jean 2 Turquan époux de Marie Royer
Fiche personnelle :
Pierre 1er Turquan, serait fils de Jean 2 (1365-1439)et Marie Royer (1365-1432)mais Sa filiation est imprécise
x Simone Mangot
seigneur de Clignancourt,d'Armainvilliers, Charnesseuil, Montereau, Rezy et Serbonne et Villemoisson
premier parlementaire de la famille Turquan de Clignancourt nommé en 1471 au Parlement de Louis XI au lieu de Jacques de Reilhac.
Résigne remplacé par Philippe Turquan son fils t(aîné) le 19/12/1491
Père de Philippe Turquan conseiller au Parlement de Charles VIII -
Le 15 juillet 1444 (registre Châtelet 763, p. 201 img Pierre_Turquan_1444.img) Pierre Turquan après partage des revenus de deux pièces de terre à la couture Sainte-Catherine rue Saint-Antoine, face à l'église Sainte-Catherine, propriété de son beau-père Bernard Royer dit Alavoine fruitier du roi, engage procès contre le prieur de l'abbaye Sainte-Catherine. Le procès se terminera par la mise en criées des terrains et hôtels construitt (Chapeau-rouge et image Saint-Julien) qui seront vendus entre 1470 et 1479 à Guillaume Juvenel des Ursins alors prévôt de Paris puis chancelier du duc de Guyenne . ( Bulletin Société Histoire de Paris, 1911p. 77 "les origines de l'hôtel de Sully".
seigneur d'Armainvilliers (77) mouvant de Tournan acquit de Jean de Popincourt, l'autre moitiée venant de Simone Mangot (source Antiquités de la ville de Paris , tome 3 d'Henri Sauval, p.399
Pierre Turquan fut avocat au Châtelet de 1439 à 1471, puis conseiller clerc au Parlement de 1471 à 1483 puis conseiller lai au Parlement de 1483 à 1497, gagé jusqu'en 1498.
En sa qualité de conseiller du roi faisait partie de la commission présidée par le chancelier de se rendre qà la Bastille le 3 aout 1477 aviser Jacques d'Armagnac de sa condamnation à mort::Voici cette délégation
Jean Boulanger 1er Président,*le président de Nanterre, les conseillers au Parlement Guillaume de Vitry , Philippe des Plantes, Guillayme Allegrin, et Pierre Turquan.
Ce pierre 1e rne peut donc ètre entre 1505 et 1510 le procureur gagé de Philippe de Commynes, (+ 1511) après procès pour trahison
DE commynes était associé avec Jacques d'Armagnac duc de Nemours (1433-1477) , Commynes était l'adversaire de Briçonnet
Pierre 1er x Simone Mangot
Blason décrit sur manuscrit Turquan AD75 6 AZ 900 34 pour Pierre x Mangot " d'azur au chevron de gueule chargé de trois ailerions d'argent et accompagné de trois têtes de Mores de sable bandés d'argent. Alors que pour Jean et Gaudette la description est " d'argent au chevron de gueule en pointe une tête de More de sable bandé dargent écartelé d'azur à 3 aigles d'or " différent de Jean x Raouline Gaudette
(nanglesy) Troisième du nom
wailly-Pierfit disent : Turquan Pierre fils de Jean sgr de Montreuil (+1439) et Macée Pivot (1432)
En 1442, rend dénombrement détaillé de la seigneurie de Montreau (Montreuil 93) à l'abbaye Saint-Antoine puis en 1459 ajoute 4 arpents et d'autre part le fief qui fut à Charles Boistel. Au dénombrement suivant, daté de 1459, il ajoute 4 arpents enclavés dans les 100 arpents de son fief de Montreuil, et d'autre part le fief de la Pissotte (de nos jours Vincennes ) qui fut à Charles Boistel (Montreuil à la fin du Moyen-äge", Sabine Pesier 1996, m. 125
Auditeur au Châtelet de 1452 à 1471 Au moins trois enfants
1) Philippe qui remplace son père en 1491 (parlement maugis p. 120)
2) Catherine x Jacques Chevalier
3) Robert x Marguerite Tronçon, Tronson ou Transan
Ces deux fils sont prouvés par l'acte suivant.
Pierre 1er Turquam (époux de Simone Mangot) à deux fils Philippe et Robert Turquan qui sont mentionnés en février 1492 (MC/ET/XIX/67 février 1492) lorsque le prêtre Guillaume Aucourt chanoine de l'église Notre-Dame de la Chapelle-lès-Crécy leur donne quittance.
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Cité dans "La seconde bourgeoisie, Différenciation dans l'oligarchie municipale parisienne . Dans Histoire de France en ligne" année 2003, pp. 328 à 424
Serait seigneur de Montereau car un Pierre Turquam est en 1492 seigneur de Montereau lors prise à bail par Jacques Hervy et Jacques Preaux d'un arpent (Voir DS 1493) car est dit seigneur de Montreau à cette date.
Pierre Turquam a un frère Jean Turquam
Jean Turquam prise à bail pour 9 ans le 22/1/1491 (insinuation 1075 ) de plusieurs pièces de terre lui appartenant à Pantin par Aymard Boucault laboureur. Jean Turquam est décédé et l'acte signé par sa veuve Raouline Gaulthier (Gaudete) . 32 sols de loyer annuel
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seigneur du fief de Montereau à Montreuil ( S 4403/18 du 5/2/1496 ) mouvant de l'abbaye
Saint-Antoine
MC/ET/XIX/7 9 décembre 1492
Prise à bail par Colin Adet, laboureur à Montreuil, d'un quartier de terre à Montereau appartenant à Pierre Turquam, seigneur de Montereau, moyennant 2 d.p. de cens, 10 d.p. de dîme et à charge d'y planter une vigne d'ici un an et d'entretenir le fossé existant.
Voir DS 1493 car est dit seigneur de Montreau à cette date.
MC/ET/XIX/13 24 mars 1499 - 13 avril 1499
Contrat de mariage entre Étienne Savin, procureur au Parlement, et Guillemette Turquam, fille de Pierre, conseiller au Parlement, et de Simone Hengot, sa femme, décédés. A la suite :
1499, 13 avril. Transport par Guillemette Turquam à Philippe et Robert Turquam, conseillers au Parlement, ses frères, de ses droits sur une maison à Paris, rue Saint-Antoine, moyennant 50 l.t.
1499, 13 avril. Échange entre Étienne Savin et Guillemette Turquam, d'une part, et Marie Turquam, veuve de Simon Lebasannier, procureur au Châtelet, Henri Pellerin et Marguerite Turquam, sa femme, d'autre part, de leurs droits sur des terres hors la porte Saint-Antoine et sur une rente de 30 s.p. contre leurs droits sur des terres et des hôtels à Charmentray et Trilbardou ; tous ces biens provenant de la succession de Jean Turquam, frère de Guillemette, Marie et Marguerite.
voir tableau Turquan de Descimon
1444 avocat au Châtelet SELLIER (Ch.). « Les seigneurs de Clignancourt », B.S.H.P.I.D.F., t. 18, 1891, p. 103
1452 1464 auditeur au Châtelet MAUGIS (É.). Histoire du Parlement, t. III, 1916, p. 109 ; DESCIMON (R.). « Élites parisiennes entre XVe et XVIIe siècle », B.E.C., 1997, t. 155-2, p. 636
1465 examinateur au Châtelet SELLIER (Ch.). « Les seigneurs de Clignancourt », B.S.H.P.I.D.F., t. 18, 1891, p. 103
Pierre 1er rend aveu pour Cligancourt le 11/10/1465 et en 1471 acquiert de Jean de Popincourt
la moitié du fief d'Armanvilliers mouvant de Tournan-en-Brie, l'autre moitié appartenant à sa femme (donc Simone Mango)t. Contrôlert cela Exact en partie car Fait réparer le donjon d'Armainvillier en 1483 (MC/ET/XIX/1)Il est donc bien seigneur du lieu
corroboré par 59. 1483, 29 septembre. Quittance donnée par Jean Favart, maçon à Paris, à noble Pierre Turquam, seigneur du lieu d'Armainvilliers, qui lui a versé 12 l.p. en paiement des travaux que luimême et ses aides ont fait au donjon d'Armainvilliers. (Détérioré par l'humidité) MC/ET/XIX/1
1471 1483 conseiller clerc au Parlement MAUGIS (É.). Histoire du Parlement, t. III, 1916, p. 109
1483-1491 conseiller lai au Parlement (conserve les gages encore en 1498) MAUGIS (É.). Histoire du Parlement, t. III, 1916, p. 120 ; Ordonnances, t. 21, 1849, p. 22
59. 1483, 29 septembre. Quittance donnée par Jean Favart, maçon à Paris, à noble Pierre Turquam, seigneur d'Armainvilliers, qui lui a versé 12 l.p. en paiement des travaux que lui même et ses aides ont fait au donjon d'Armainvilliers. (Détérioré par l'humidité) MC/ET/XIX/1
D'il est décécé après sa résignation de 1491, tous les actes ci-dessous sont pour Pierre II x avec Lesbahy ???
MC/ET/XIX/2 - MC/ET/XIX/67 - MC/ET/XIX/8 du 11 janvier 1494
Quittance donnée par Jean Frémy, Jacques Beausse et Jean Beausse, demeurant à Montreuil (t93), à Pierre Turquam, seigneur de Montereau, pour 48 s.p. à déduire des 24 l.t. qu'il leur doit pour la mise en culture et les vendanges de deux arpents de vigne à Montereau.
Pierre 1r est donc mort après 1494 oui
sgr du fief de Clignancourt, d'Armainvilliers, de Charnesseuil, Montereau, Rozay, Serbonne
Pierre Turquan cité en 1459 (S.4386 f° 90 et S 4360 ) avec Jean 2 Turquan (son demi frère) suivi d'un procès entre abbayes Saint-Antoine et Ste Geneviève à Rosny.
MC/ET/XIX/1227, sans date précise, entre mars 1497 et 13 novembre 1499
Donation par Pierre Turquam, conseiller au Parlement de Paris , à Robert Turquam, son fils, conseiller au Parlement, d'un jardin avec une cave et une étable, rue du Roi-de-Sicile à Paris, en la censive d'Outremont, s.d. [27 mars 1497-13 novembre 1499].
noble Pierre Turquan (de 1484 à 1500)
MC/ET/XIX/67 année 1484
MC/ET/XIX/1011 juillet 1495 Quittance donnée par noble Pierre de Villebresme, écuyer, seigneur de Villabry, procureur de noble Jacques d'Estouteville, seigneur de Beynes, chambellan du roi et garde de la prévôté de Paris, à noble Pierre Turquam qui lui a payé la somme de 200 écus d'or pour le rachat d'une rente de 20 l.t. pesant sur l'hôtel de Précy à Paris, rue des Bourdonnais, que Pierre Turquam a acquis de Jean Aux-Deux-Espées.
MC/ET/XIX/1017 décembre 1495 Déclaration des biens appartenant à Nicole Gilles, notaire et secrétaire du roi, contrôleur de son Trésor, au terroir de Mesly, par transport de Raouline Gaudète, veuve de Jean Turquam, avec nouvel arpentage des terres et nouvelle déclaration des cens dont elles sont chargées envers l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés.
MC/ET/XIX/1227 mars 1497 - 13 novembre 1499, Donation par Pierre Turquam, conseiller au Parlement, à Robert Turquam, son fils, conseiller au Parlement, d'un jardin avec une cave et une étable, rue du Roi-de-Sicile à Paris, en la censive d'Outremont, s.d. [27 mars 1497-13 novembre 1499].
MC/ET/XIX/1521 avril 1500 - 12 décembre 1500 Attestation par Jean Huet, prêtre, vicaire de l'église Saint-Paul, selon laquelle Pierre Turquam a refusé de recevoir un sac de cinq cents écus qui avait été confié à la garde de Pierre Leclerc, chevalier, seigneur de la Forêt-le-Roi, par Jean Du Bec, écuyer, seigneur du Bois d'Illiers, s.d. [21 avril 1500-12 décembre 1500].
MC/ET/XIX/151er juillet 1500 Constitution par Pierre Turquam, seigneur de Villemoisson, examinateur au Châtelet, à noble Jean de Marseilles, écuyer, seigneur de Maisons-sur-Seine, élu de Compiègne, de 20 l.p. de rente moyennant 300 l.t.
MC/ET/XIX/531 janvier 1491 Quittance mutuelle donnée entre Antoine Bourbon, laboureur à Rosny, et Pierre Turquam au sujet du défrichement des terres de la ferme que ce dernier possède à Montereau.
MC/ET/XIX/67 février 1492 Quittance par Guillaume Aucourt, prêtre, maître ès arts, chanoine de l'église Notre-Dame de la Chapelle lès Crécy, à Pierre Turquam et à Philippe et Robert, ses fils, pour trois muids trois setiers de grain et 40 s.t.
MC/ET/XIX/74 septembre 1492 Accord pour fin de procès entre Pierre Turquam, conseiller au Parlement, et Simon Lesourt, procureur des religieux de l'abbaye de Saint-Faron, aux termes duquel les parties se soumettront à l'arbitrage de Jean de Courcy, avocat au Châtelet, et de Thibault Lesueur, avocat à Meaux, au sujet de terres qu'ils revendiquent à Charnesseuil.
MC/ET/XIX/724 octobre 1492 Prise à bail par Jacquet Hervy et Jacquet, Préaux laboureurs à Montreuil, d'un arpent de friche de vigne à Montereau sur le bois de Vincennes, appartenant à Pierre Turquam, seigneur de Montereau, moyennant 4 s.p. et à charge de le défricher d'ici un an.
AN S 2245b de 1514. le fief de Clignencourt est à Pierre Turquan examinateur au Châtelet (aveu et hommage à l'abbaye de St-Denis )
Pierre 1er Turquam (époux de Simone Mangot) à deux fils Philippe et Robert Turquan qui sont mentionnés en février 1492 (MC/ET/XIX/67 février 1492) lorsque le prêtre Guillaume Aucourt chanoine de l'église Notre-Dame de la Chapelle lès Crécy leur donne quittance.
Fait réparer le donjon d'Armainvillier en 1483 (MC/ET/XIX/1)Il est donc bien seigneur du lieu
Pierre Turquan est seigneur en partie de Villemoisson-sur-Orge (91) de 1480 à 1487, seigneurie du comté de Monthléry, vassale de Mée-les-Melun et reçoit hommage de la Mothe de Savigny. Mais le 22 août 1487, sentence est rendue en la Chambre du Trésor royal de Paris qui ordonne que mainlevée sera faite au profit de Christophe Fourquaut de Villemoisson de la saisie faite à la requête du procureur du roi de ladite Chambre sur la haute, moyenne et basse justice de la terre et seigneurie de Villemoisson. (Histoitre de Villemoisson
Les seigneurs de Villemoisson furent les Giresme de 1389 à 1475 puis les Fourquault jusqu'en 1506.
Le 6 juillet 1482, un bail à cens est consenti par Thomas Ferrand de 3 arpents en friche, clos de murs, appelés le Clos Saint-Jean tenant aux terres de Pierre Turquan, d'un bout au seigneur de la Boissière et d'autre bout au chemin de Montlhéry, moyennant 4 sols parisis.
-1492 (MC/ET/XIX/7 ) …Prise à bail par Gillet Prévost et son frère Thomas, laboureurs à Montreuil, d'un arpent appartenant à Pierre Turquam aux mêmes conditions.…
…par Jacquet Hervy et Jacquet, Préaux laboureurs à Montreuil, d'un arpent de friche de vigne à Montereau sur le bois de Vincennes, appartenant à Pierre Turquam…-
Le 9/3/1492, MC/ET/XIX/2 - MC/ET/XIX/67 - MC/ET/XIX/6 Pierre possède 10 arpents de terre à Serbonne (89) mis en bail.
1494 MC/ET/XIX/8 Quittance donnée par Jean Frémy, Jacques Beausse et Jean Beausse, demeurant à Montreuil, à Pierre Turquam, seigneur de Montereau, pour 48 s.p. à déduire…
Roglo dit:
Octobre 1433 : « L'aveu du fief de Clignencourt est rendu à l'abbé de Saint-Denis par Jean Turquam, « au nom et comme tuteur légitime et comme ayant la garde, gouvernement et administration de son fils, Pierre Turquam, écolier à Paris, à qui ledit fief, avec ses dépendances et appartenances, a été légué par feu son cousin Jean Turquam susmentionné, en son vivant lieutenant criminel de la prévôté de Paris, à l'exception toutefois des cens et rentes que produisent chaque année treize quartiers de terre et treize perches de vignes, assis au lieu dit la Fosse Turquam, et destinés, par les dispositions testamentaires de Jean Turquam, à la fabrique de l'église Saint-Paul à Paris, à cause des messes que les marguilliers sont chargés d'y faire dire chaque jour pour le repos de son âme. »
J-C de Vaugiraud (Ch. Sellier : "Les seigneurs de Clignancourt" in "Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France", 1891, pp. 102-104) 8 v 2021
- 12 novembre 1471 : « [p. 109] Pierre Turquan. — Clerc. Lic. en lois, auditeur au Châtelet, 12 sept. 1452, 12 mai 1464, etc., XlA 81, f° 79 v°; 89, f° 41 v°. Reçu au lieu de Jacques de Reilhac, 12 nov [1471]. V. Parlement de Louis XI et de Charles VIII.»
J-C de Vaugiraud (E. Maugis : "Histoire du Parlement de Paris ...", 19165, t. 3, p. 109) 6 v 2021
311. — Pradelles (Guillaume), maçon à Pradelles, paroisse de Saint-Yriex en Limousin. En 1492, il est payé par Pierre Turquam, seigneur de Montereau, pour les travaux de maçonnerie faits au parc de Montereau (349).
- 16 decembre 1491 : « [p. 120] Pierre Turquan. — Résigne. Remplacé par Philippe, son fils, 16 déc. 1491:
- Licencié en droit, auditeur au 12/9/1542 (sous parlement de Charles VIII) nommé en 1471 au Parlement de Louis XI au lieu de Jacques de Reilhac.
Résigne remplacé par Philippe Turquan son fils le 19/12/1491 Père de Philippe conseiller au Parlement de Charles VIII.
Pierre Turquan est conseiller au Parlement lorsqju'il fait construire un corps d'habitation (hôtel ) à la ferme qu'il possède à Charmentray (77) . (n°474 Minutier central des notaires de Paris. Art et architecture avant 1515 par Etienne Hamon (2008) p. 219
398. — Bouget (Pierre), charpentier de la grande cognée à Mont-faucon près de Marcoussis. En 1493, il réalise la charpente des étables que Pierre Turquam, examinateur au Châtelet, possède à Villemoisson (p.)
Rue de la Tannerie 264. — 1497, 17 avril et jours suivants (classé au 13 octobre 1497). Quittances des sommes reçues par divers artisans pour travaux faits dans la maison de Philippe Turquam rue de la Tannerie, à l’enseigne de la Fleur de lis 3 .
le 1er juillet 1500 Pierre 1er fait rente de 300 Lt à Jean de Marseilles ancien procureur de Giraud de Marle neveu du chancelier d'église Ambroise de Cambray (ET/XIX/15du1er/7/1500.
Pierre Turquan demeure rue Saint-Antoine devant le Faucon
Le 7 novembre 1475, procès criminel tenu à la Bastille de Louis de Luxembourg comte de Saint-Pol et de Brienne, seigneur d'Enghien connétable de France. por crime de lèse-majesté. (Mémoires de Philippe de Comines, tome 3, p.452 et suivantes) P.age 453. Fut présent le mardi 28 novembre parmi l'assemblée des conseillers au Parlement :Pierre Turquan Maiftres Raoul Pi dion, Jean Avin, Jean des Feugerays, Guillaume de Vic, Henri Delivres, Jean Bauldry, Jean Leviste, Guillaume de Vitry
Décès de Pierre 1er Turquan
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Cousin de Jean 1er Turquan lieutenant criminel du Châtelet Jean 2 Turquan, second du nom (1380-1439) marié à Marie fille d'un épicier et fruitier du roi Benard (ou Bernard) Royer dit Alavoine , suivait les traces de son père et fut nommé sous le règne de Charles VI procureur général du Châtelet. Seigneur de Clignancourt dont il rendit aveu à l'abbaye de Saint-Denis en 1433, il était également de 1427 à 1439 seigneur du fief de Montreau à Montreuil-sous-Bois (93) relevant de l'abbaye Saint-Antoine.
Ainsi que
2) La couture Sainte-Catherine Censier de la couture Sainte-Catherine S 1017, dossier Hôtel Sully n° 7
Le 15 juillet 1444, Pierre 1er Turquan alors avocat prend les fruits des terres des Coutures Sainte-Catherine assises devant l’église de ce nom contre Jean Maupoint prieiur de Sainte Catherine. (Registre Châtelet, 763 p. 201)
A partir de 1461, Hugues Courtin avait réuni les trois quartiers d'un grand terrain, jouxtant l'hôtel de la Moufle lequel avait été réunis à l'hôtel mitoyen du Chapeau Rouge acquit des héritiers de Bernard Royer qui étaient les frères maître Pierre Turquain et Jean Turquain. (Bulletin sté histoire de Paris du 1/1/1911 pp. 61 à 81, censive du prieuré de la couture Sainte-Catherine).
3) La maison à pignon de Nicolas d'Orgemont à Bernard Royer avait droits et rentes sur une maison à deux pignons, assise à Paris en la rue Saint Antoine, en la censive des religieux, prieur et couvent de l'église Saint Eloy de Paris, tenant d'une part à Jehan Veret, barbier, et d'autre part à Guillemet de Crespy, aboutissant par derrière aux hoirs de feu Henri l'Eschcvin, et à Jehan d'Avignon, et par devant aux pavés de la grant rue Saint Antoine, cette maison de présent appartenant à Bernard Royer, dit Alavoine, espicier (AN JJ 170 n,° 8 et le Moyen-âge volume 25, p. 07)
4) le jardin des Blancs-Manteaux à Jean Turquan et Guillaume Porcher
Les religieux des Blancs Manteaux ont un grand jardin tenu par Jean truquam procureur au Châtelet seigneur de Clignancourt et Guillaume Porcher (Qui est ce dernier ?p. 87 et 90
Les turquan et la Couture Barbette Page 393 concernant Jean 2 Turquan
-Jean de Montaigu en 1404, car ce dernier a cédé l’hôtel Barbette à la reine Isabeau en 1401 . seigneur de Marcoussis, maître d’hôtel du roi et du duc d’Orléans, principal personnage de la cour qui a possédé également les hôtels de Jouy, de
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https://www.tombes-sepultures.com/index.html
https://archive.org/stream/lequartierbarbet00sell/lequartierbarbet00sell_djvu.txt
Table des noms Paris page 86
Sanguin pages 86,92,93, 197
Sanguin Jacques 118 page 118 sgr de Livry
Premièrement, unes lettres faictes et passées soubs le scel de la prévosté le mercredi premier jour de décembre mil cccc xxiij. (1423) signées Sandrin, Chavage. par laquelle appert monsr Artus de Bretaigne, comte de Richemont, Mr Jehan de Malestroit évesque de Nantes, Jacques de Dinan,seigneur de Beaumanoir. messire Guillaume Giffart. seigneur du Bois-Bond,Pierre, seigneur de Blechebon, Bertrand, seigneur du Bois... Jehan de Chasteaugiron. chanoine de Nantes. Jamet Lamoureux, trésorier de mondit seigneur de Bichemont, maistre Henri Camus et maistre Jehan Paris procureur en parlement, en leurs propres et privés noms et chacun d'eulx avoir vendu ceddé et transporté et délaissé des lors à tousjours perpétuellement et hériditablement et promirent chacun pour le tout sans division, garantir, délivrer et deffendre envers et contre tous au dit feu Guillaume Sanguin pour luv ses hoirs et ayans cause deux cens vingt cinq livres tournois de rente annuelle et perpétuelle à les avoir prendre, gaiger, percevoir et recepvoir dès lors on avant chacun an à tousjours par le dit feu Guillaume Sanguin, ses hoirs el ayans cause aux iiij terni es à Paris acoustu mez par esgale porcion en deux cens s;ilus dur à commencer à payer pour le premier terme el payement à Noël lors prouchain ensuivant.
LE QUARTIER BARBETTE 197
Reine Isabeau de Bavière
Elle résida également en l'hôtel de la Courtille Barbette réédifié par Jean de Montaigu maître d'hôtel du roi et vidame de Lannois, qui en reçut postérieurement le prix des deniers du Trésor royal. Il prit alors le nom de Palais Barbette et fut le petit séjour de la reine Isabeau de Bavière (1371-1435) veuve du roi Charles VI de 1380 à 1422
L'ancien hôtel Barbette passa ensuite à la maison de Brezé, et Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, le tint de son mari, Louis de Brezé, comte de Maulevrier, grand sénéchal de Normandie. FUT VENDU EN 1591 0 DES PARTICULOIERS
p.
Le crime de lèse-majesté de Nicolas d’Orgemont
Le 23 avril 1416 Nicolas d'Orgemont, chanoine de Notre-Dame de Paris, de Saint-Germain-l'Auxerrois, de Péronne et de Champeaux, doyen de Saint-Martin de Tours et archidiacre d'Amiens, fut convaincu du crime de lèse-majesté et ses biens furent confisqués par le roi [14].
l- le fief de Pois, à Pontoise, était adjugé à Nicolas Sebille, notaire au Chàtelet
- GUINGANT Les biens de Fontenay-sous-Bois étaient acquis par Hugues de Guingant, maître des comptes, seigneur en partie de Montreuil-sous-Bois
Hugues de Guingant , de Montreuil (91) à Sablé (72) Extrait
Les propriétaires successifs du domaine d’Orgemont à Montreuil.
En 1390, le domaine fera partie de l’héritage de Nicolas d’Orgemont, troisième fils de Pierre 1er .
110
Dit « Nicolas le Boiteux », il était chanoine de Paris, doyen des chanoines de Saint-Martin des Champs, proviseur de l’Hôtel-Dieu, (1387) et maître des comptes du roi (1385-1410) Membre influent du parti Bourguignon dès l’ordonnance cabochienne de 1413, puis membre avec Guillaume 1er Barraut de la commission des réformateurs contre les Armagnacs, il participa à la conspiration contre le roi et fut condamné à la prison à vie. Ses biens furent confisqués le 30 avril 1416, comme ceux avec des Parisiens qui soutenaient les Bourguignons 113 et furent acquis régulièrement en décembre 1417 par le maître des comptes Hugues de Guingant 114.
Mais en 1418, les Bourguignons reviennent au pouvoir, Hugues de Guingant s’enfuit pour éviter l’arrestation ce qui le fait accuser de crime de lèse-majesté et son domaine saisi. Il mourût vers 1420 et le domaine revint à son fils également en fuite. Le domaine est alors attribué à Jean Le Clerc, châtelain de Beauvais, à la fois conseiller de Philippe de Bourgogne, fils de feu Jean Sans Peur et proche de la reine Isabeau de Bavière, qui le fit nommer chancelier de France.
AD 49 1096-1395. — Châtellenies de La Ferté-Bernard et de Sablé Reconnaissance de Hugues de Guingant, secrétaire du Roi et du duc d'Orléans, de la somme de 90 francs d'or, reçue de ce dernier pour avoir été prendre possession, au nom du duc, de la ville et château de Sablé, acquis de la reine de Jérusalem. —
-Ceux de Montreuil devenaient la propriété de Jean Taranne, bourgeois de Paris et changeur,
- le vaste ensemble immobilier de la Couture Barbette sis rue Saint-Antoine et ses nombreuses rentes revinrent à terme au chapitre de Notre-Dame de Paris détenues par des bourgeois de Paris .. Parmi ces derniers figuraient
Jean Royer dit Alavoine demeurant à l'hôtel du Dauphin. épicier fournisseur de la cour, grand propriétaire dans la rue Saint-Antoine, était décédé avant 1417. Bernard Royer, également dit Alavoine et probablement son fils a Parmi ses héritiers était également épicier
Bernard Royer épicier demeurant rue Saint-Antoine était 148 second tuteur de Jean Turquan fils de Jean et de la Pivot (Macée). Le 1er tuteur est Pierre frère aîné de Jean (donc lui aussi fils de Jean et de la Pivot (suspect revoir)
Bernard Royer témoigne en 1448 que Jacques 1er Turqan était fils de feu Jean et habitait à Sézanne (registre du Chatelet Clairambault 763 p. 291).
Bernard Royer est le 2 octobre 1439 (Registre du Châtelet(1401- Archambault n°763, page 178)
Pierre et Jean Turquain héritiers de l’épicier Bernard Royer
Bernard Royer était le premier épicier et fruitier du roi et possédait un grand terrain situé rue Saint-Antoine qui revint à ses héritiers Pierre et Jean Turquain
Historiquement, le duc d’Orléans frère du roi aurait été assassiné en sortant de l’hôtel Barbette le 24 novembre 1407.
Bernard Royer et la courtille Barbette, futur palais de la reine Isabeau de Bavière.
Jean Paris participe en 1423 à la vente de la courtille Barbette au prévôt des Marchands Guillaume Sanguin de Meudon
Le Procès-verbal des criées de 1464 nous apprend aussi que Jean de Malestroit possédait l'hôtel Barbette en 1413 et 1417. où, sur un extrait des registres censiers du Temple, il figure au même titre censitaire que la reine Isabeau de Bavière , En outre, Jean de Malestroit était encore « seigneur, propriétaire et détenteur des hôtels, jardins et dépendances de Barbette » le ior décembre 1423, lors de la vente faite par lui. solidairement avec plusieurs hauts personnages de Bretagne '. à Guillaume Sanguin 2, pour une rente annuelle de 223 livres tournois à prendre sur leurs biens, terres et seigneuries, et notamment sur l'hôtel Barbette.
1. Ces personnages étaient, suivant le Procès-verbal des criées de 1464 : Artus de Bretagne, comte de Richemont : Jean de Malestroit, évêque de Nantes : Jacques de Dinan. seigneur de Beaumanoir : Guillaume Giffart, seigneur du Bois-Rond: Pierre, seigneur de Blecliebon : Jean de Châteaugiron ; Chavannes de Nantes: Jamet Lamoureux. trésorier du comte de Richemont; Henri Camus et Jean Paris, procureur au parlement.
2. Guillaume Sanguin, préVôl des marchands en 1429, était seigneur de Meudon. La famille Sanguin était d'ancienneté connue à Paris; bourgeoise, mais très riche, elle t d'argent aux nobles qu'elle prit comme un vernis de noblesse. Guillaume Sanguin figure parmi les officiers de la maison de Charles VI au titre d'échanson du roi. en 1410.
Bibliographie
B.N. Bulletin de la société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, tome 63 année 1931
Ordonnances des roys de France de la troisième race: recueillies ..., Volume 7 (1745) Ordonnances de Charles VI du 10 février 1383 à propos du Châtelet et des Juges et Commissaires des juifs demeurant à Paris. p. 226,227(Beraud Bresson et Jean Truquan), 230,231, 234 (les privilèges)
Sources 1« Le quartier Barbette : monographie historique et archéologique d'une région de Paris » par Claude Sellier 1889 pages 8,86,87,90,96,92,118
1/12/1423 Vente Barbette par Artus de Bretagne comte de Richemont et des religieux bretons, dont Jean Paris, procureur en Parlement à feu Guillaume Sanguin de Meudon et ses hoirs pour 225 Livres tournois.
Source 2 Essai d'une histoire de la paroisse de St. Jacques de la Boucherie,de De Etienne F. Villain p. 98 (Turquan 145, 157, 276 (testament)
Eglise et paroisse Saint-Jacques de la Boucherie.
Eglise Saint-Jacques de la Boucherie bâtie au 12ème siècle à proximité d'une ancienne zone marécageuse qui vit se développer au Moyen Âge les premiers noyaux d'urbanisation de la rive droite englobée dansla première enceinte médiévale jusqu'à l'emplacement de l'église Saint-Merri
En 1406, Charles VI autorise la puissante confrérie des bouchers à fonder dans leur chapelle au sein de l’église une confrérie en l’honneur de la nativité du Christ. Elle est consacrée par l'évêque de Turin le 24 mars 1414.
Nicolas Flamel L'église sera agrandie grâce aux dons de Nicolas Flamel, riche bourgeois parisien du XIVe siècle qui fit construire le portail situé rue des Écrivains ( actuelle rue de Rivoli. (Wikipédia) .
Importance des confréries
Fils de Jean Turqujan , Jean marié à Marguerite Le Court à 2 frères ETienne chanoine de Troyes et Raoul (d'Hozier 325), fiche Jean Turquan et Raouline Gaudette
En 1527, Jean Turquan est commis à Lyon au service de Gaillard Spifame chargé de l'extraordinaire des guerre en Italie puis passera au service de Godet. . Il sera ensuite receveur ordinaire à Paris
MC/ET/XIX/76 - MC/ET/XIX/288 - MC/ET/XIX/155 du 23 septembre 1540
Décharge donnée par André LE MARCHANT, sergent d'Angereux, en la prévôté de Paris, à Jean TURQUAIN, receveur ordinaire de la ville de Paris, de quatre rôles d'amendes à mettre en exécution.
MC/ET/XIX/89 - MC/ET/XIX/287 - MC/ET/XIX/173
Bail d'une maison, rue du Roi-de-Sicile, à Etienne ROQUE, chirurgien, par Jean TURQUAIN, receveur ordinaire de Paris, héritier par bénéfice d'inventaire de Claude TURQUAIN, son frère, contrôleur des guerres.
12 mars 1548
MC/ET/XIX/76 - MC/ET/XIX/288 - MC/ET/XIX/160
Bail par Jean Turquain, receveur des confréries des métiers de Paris, de la maison du Cygne sise rue de la Tannerie.
21 novembre 1541
MC/ET/XIX/69 - MC/ET/XIX/153 - MC/ET/XIX/152
Procuration de Jean TURQUAIN, receveur ordinaire de Paris, pour la perception des revenus de sa seigneurie de Moisenay, près Melun.
20 décembre 1539
Y//94-Y//103 - fol. 17 V° du Date de l'acte : 28 juin 1547
Jean Turquain, receveur ordinaire et voyer des ville, prévôté et vicomté de Paris et Marguerite Le Court, sa femme : donation mutuelle. Notice n° 3207
MC/ET/XIX/76 - MC/ET/XIX/288 - MC/ET/XIX/154 du 30 octobre 1539
Jean TURQUAIN, receveur et voyer de la ville et prévôté de Paris, cautionné jusqu'à concurrence de 3000 l.t. sur sa recette par Philippe CHESNEAU, bourgeois de Paris.
MC/ET/XIX/ du 25/3/1551,; notaire Jean Trouivé rente titre nouvel surr :maison à Montereau (77) par Jean Martin :laboureur en faveur noble Jean Turquan receveue ordinaire à Paris.
MC/ET/XIX/89 - MC/ET/XIX/287 - MC/ET/XIX/183 du 14/2/1551.notaire Jean Trouivé rente titre nouvel surr :maison à Montereau (77) par Marin Lauchevesque ? Rente idem à son frère Claude )
Inventaire analytique des couleurs et bannières du Châtelet.p 32 n° 2589. — Provisions de l'office de receveur ordinaire et voyer de la ville et prévôté de Paris, vacant par la résignation de Nicolas Séguier, en faveur de Jean Turquan, receveur des tailles en l'élection de Chartres. — Compiègne, 18 octobre i53g. (Fol. 149 v°.) . Ce Jean viens donc de Chartre à Paris
En 1546, son clerc Claude Poulain fvait une déclaration ((MC/ET/III/50 notaire Simon Chenu ) pas lu )
Saisis sir Nicolas d’Orgemont.
"Acquisition par le chapitre-Notre-Dame de Paris des biens saisis sur Nicolas d'Orgemont à la Coutille Barbette en 1417" par Léon Mirot, publié à Paris en 1913. pp 8 à 12.
l’hôtel Barbette (la quartier Barbette, monographie historique et archéologiqu d’une région de Paris par Charles Sellier 1844
Censier de la couture Sainte-Catherine (A.N. Série S 1017), dossier Hôtel Sully n° 7
« À la recherche des hôtels princiers de Paris : un inventaire impossible ? », », dans M. Gaude-Ferragu, B. Laurioux, J. Paviot (éd.), La cour du prince. Cour de France, Cours d’Europe (XIIIe -XVe siècle), Paris, Champion, 2011, p. 177-192
Hostel de Crespy : Chateau de Crespy-le-neuf (Aube)
Hostel DE Crespy à Angers vestiges du 15 èmr ; campagne pourrait être imputable à Jean-Jacques Lasnier de Leffretière, membre d'une grande famille angevine. Passé par alliance aux mains des Crespy, au milieu du 17e siècle,
Simon Charles
Pierre 1er Turquan fils de Jean
P 90 un grand jar din des appartenances de l'hôtel Barbette est détenu par un avocat devenu examinateur au Châtelet, du nom de Pierre Turquam ledit jardin, compris dans la redevance totale ci-dessus énoncée
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Fin copie Courtille
Lien les d’orgemont
https://archive.org/stream/unegrandefamille01miro/unegrandefamille01miro_djvu.txt
1485 les Lien de Pierre Turquan avec l’hôtel de Précy
Jacques d'Estouteville (1448-1489) époux de Louise d'Albret (1450-1494) représenté par Pierre de Villebresme,
Jacques d'Estouteville est garde de la prévôté de Paris et baron d'Yvri et Saint-Andry en la Marche, conseiller et chambellan du roi.
Acte de 1485, img de Monthyon n° 196, 197, (198 Ce dernier concerne indirectement le notaire Pierre Chevalier)
A tous ceux que ces présentes lettre verrons, Simon Du Mont, licencié es lois Lieutenant général de nobles seigneurs messires Etienne du Van, chevalier sieur de Savigny-sur-Orge chambellan du roi capitaine et bailly de Meaux faisons savoir que l'an de grace 1485 le samedi 11 ème jour du mois de mars, Pierre Chapuiset greffier du dit baillage témoigna avoir vu , tenu et lu mot à mot deux lecture en parchemin en forme de dénombrement et l'autre en forme de Commission de Nosseignbeur d'un compte pour le roi , à Paris, attaché au (dos) , desnombrement avec signatures des seigneurs et scelle de quatre sigatures en cire verrouillé plaqques au dessous de de l'escritures desquelles ??? A TOUS CEULX QUE CES PRESENTES /
Jacques d'Estouteville, Chevalier, seigneur de beynes , baron de Saint-André de la Marche, conseiller chambellain du roi notre sire au chastelet de Paris, fut en personne honorable homme sire Jean Legendre conseiller du roi, trésorier des guerres , lequel de son bon gré reconnu et confessa que par devant nous de droict jugeement quil advais ? ? hommage lige du roi notre Seigneur à cause de son chastel et chastellenie de Meaux , un hostel, cour, grange, estable, bergerie ainsi qu'il se comporte et lui appert appartenant assis à Monthion près et joignant le cimetière.
Item cinq arpents , Item arpent et demi, (longue énumération.)
Jacques d'Estouteville est le seigneur suzerain de noble Pierre Turquan en 1495 comme le prouve l'acte suivant:
MC/ET/XIX/1011 juillet 1495 Quittance donnée par noble Pierre de Villebresme, écuyer, seigneur de Villabry, procureur de noble Jacques d'Estouteville, seigneur de Beynes, chambellan du roi et garde de la prévôté de Paris, à noble Pierre Turquam qui lui a payé la somme de 200 écus d'or pour le rachat d'une rente de 20 l.t. pesant sur l'hôtel de Précy à Paris, rue des Bourdonnais, que Pierre Turquam a acquis de Jean Aux-Deux-Espées.
A classer fief Turquan
Jean 1er Serait le premier des Turquan à avoir des droits sur une partie du démembrement de l'ancien fief Harent attesté au XIIIème siècle Cette partie comprenant la Villette, Poitronville (Belleville), Baffer (Basfroi) et la bastide Saint-Antoine fut dite fief Turquan dont le premier aveu fut rendu à l'abbaye de Saint-Denis le 26 novembre 1426. Une partie reviendra en 1435 à Laurent Boucquier, à Jean de Compiègne père et fils, à Guillaume de Saint-Yon, à Nicolas et Jean Marcel, bouchers, héritiers de la femme du précédent, enfin à Augustin Ysebarre, qui l'a vendu à l'orfèvre Jean l'aîné e Maçon consiste en un hôtel à Clignancourt, avec un jardin couvrant 3 quartiers et demi, un arpent de vignes et un revenu de 40 sous de menus cens sur différentes terres Cet arrière-nef tire vraisemblablement son origine du démembrement qui a suivi, en 1387, la mort de Jean Harent.
Le 19 octobre 1443, devant Guillaume Hemonnet, Guillaume Le Maçon, changeur, avoue de nouveau ce fief, comme donataire de son frère Jean, héritier lui-même de Jean l'aîné, leur père.
Ci gist honorable et discrète personne Me Jehan Turquam, en son vivant examinateur au Chastelet et lieutenant criminel du prevost de Paris, qui trépassa l'an 1406, le deuxième jour du mois d'avril a Paris. Prie: Dieu pour son ame. Amen"
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Turquan
L'ascension sociale d'une famille parisienne au XV ème siècle Les Turquam
1) Jean 1er Turquan (+ 1406) teste le 8/8/1405 avec 2 codiciles des 17 juillet et 7 décembre 1406, était paralysé. maison à Tribaldou et biens à Rozay-en-Brie. Habitait St Jacques de la Boucherie, rue Saint-Jacques, en la maison à enseigne du Petit- Panier. Après sa mort, elle fut acquise par la famille Marcel, puis en 1672 par la fabrique de la paroisse.
Aurait un frère Pierre Turquan probable père de Simon Turquan tanneur à Croy marié à Marguerite
Peut-être père de
2) Jean 2Turquam ° 1390 à Guérard (77) + 15/9/1439 x Marie Royer qui serait
Seigneur de Montreau en 1427 (S4360 n°1.1.4. Sabine Pesier)
seigneur en partie de Montreuil (93), Jean TURQUAM, fils de Jean et Marie Royer est originaire de la Brie. L'acte découvert à Charonne est du 23/1/1490 et mentionne qu'il est curateur de Jean Gaudete, mineur émancipé fils de Jean Gaudete seigneur d'Egliny sur Seine (soit 77167) ou (77126).
Son fils ( non petit-fils) Jean Turquam 3) serait l'époux de Raouline Gaudete. Sa descendance tiendra censive à Montreuil (93) jusqu'au XVI ème siècle.
Testament 74 du 17 juillet à décembre (1405), avec codicille de Jean Turquan (écrit Truquan) lieutenant criminel au Châtelet de Paris A fol;167 verso de la Liste des Testaments enregistrés au Parlement de Paris sous le règne de Charles VI page 18.
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Y//9 inventaire analytique des couleurs et bannières du Châtelet p.32 N 2399. — Epitaphe de Jean Turquan, examinateur au Chatelet et lieutenant criminel de la prévôté de Paris, décédé le 2 avril 1406, se trouvant sur une tombe de pierre de liais dans l'église de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, épitaphe relevée par deux notaires du Châtelet, k la requète des examinateurs, pour établir qu'un «commissaire du Châtelet était en méme temps lieutenant criminel, avec observation en image portant que de longue date existait un lieutenant criminel en titre d'office. — 23 mars 1512 , n. st. (Fol. 216 v*.)
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Jean 2 Turquan héritier de son cousin feu Jean Turquan au temps des Bourguignons et des Armagnacs
Les derniers soubresauts de la guerre de Cent-Ans était marqués à partir de 1418 par le chassé-croisé des changements de seigneuries, entre les seigneurs ayant soutenus les Anglais, au profit de ceux ayant soutenu le roi, qualifié d'Orléanais.
Le bourguignon Jean Barraut époux de Marguerite Boistel fils de Guillaume, secrétaire du duc de Bourgogne, l'un des responsables de la révolte parisienne suscitée par le boucher Simon Caboche, était alors seigneur du fief de Montreau à Montreuil-sous-Bois (93). Il fut remplacé en 1418 par un partisan du roi, nommé Jean 2Turquan,qui prend ainsi pied en Ile-de-France, près du château de Vincennes, résidence royale depuis 1360. Il y eut procès mais en 1425 les Turquan étaient reconnus seigneur de Montreuil en partie, ainsi que du fief de la Pissotte dans la même localité, embryon de l'actuelle ville de Vincennes (94).
Nota: Par ce premier jet, j'intègre la famille Turquan parmi les seigneurs de Montreuil-sous-Bois (93) leurs contemporains Budé d'Yerres-le-Château (91) et Chevalier dEprunes (77) qui forment la base de cette étude limitée dans le temps de la guerre de Cent-Ans au règne d'Henri IV et les guerres de religion. Car bien entendu, comme les autres familles, les Turquan furent divisé entre protestants et catholiques, notamment un maître des hospitaliers du Saint-Esprit pour les roturiers et deux chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Mais un croquis vaut mieux qu'un long discours: Avec les réserves d'usage, voici-ci-dessous les premiers Turquan cités dans cette étude et l'évolution des trois blasons..
Comparer ce croquis avec le nouveau Trio
Jean Turquam (second du nom)cousin du précédent, bourgeois de Paris procureur au Châtelet.
C'est au nom de ce dernier qu'est rédigée une déclaration sans date, placée en tête du terrier, confirmée par une autre déclaration au même nom, datée du 26 novembre 1426.
En octobre 1433, l'aveu du fief de Clignancourt est rendu à l'abbé
de Saint-Denis par Jean 2 Turquam, « au nom et comme tuteur légi-
« time et comme ayant la garde, gouvernement et administration de
« son fils, Pierre 1er Turquam, écolier à Paris, » à qui ledit fief, avec ses dépendances et appartenances, a été légué par feu son cousin Jean 1er Turquam susmentionné, en son vivant lieutenant criminel de la prévôté de Paris, à l'exception toutefois des cens et rentes que pro-
duisent chaque année treize quartiers de terre et treize perches de
vignes, assis au lieu dit la Fosse Turquam [15]( la Fosse Turquan dépendait , et destinés, par les dispositions testamentaires de Jean Turquam, à la fabrique de l'église sant- Paul à Paris, à cause des messes que les marguilliers sont chargés d'y faire dire chaque jour pour le repos de son âme^.
Les Turquam paraissent avoir eu leur résidence habituelle sur le
territoire de cette paroisse, car on en voit figurer un certain nombre
dans l’épitaphier de Téglise Saint-Paul, notamment :
- Jean Turquam, bourgeois de Paris, seigneur de... sur Rosny et en partie de Montreuil et de la Pissotte, près du bois de Vincennes, mort le 1 5 septembre 1439;
- Marguerite Transon, morte le i5 juin 1497, épouse de
Robert Turquam, conseiller du Parlement et prévôt des marchands
en i510; (l’épitaphier de Téglise Saint-Paul)
-Jean 4 (Voir)Turquam, receveur ordinaire de Paris, mort le i» août r553; l’épitaphier de Téglise Saint-Paul
Jean Turquam, examinateur au Châtelet, seigneur de Courcelles-en-Brie, mort le 6 août i553;
etc., etc. Parmi les échevins de Paris, cette famille a été représentée par Pierre Turquam en 1499 et en 1508. l’épitaphier de l’église Saint-Paul
Les Turquam portaient : « d'argent, au chevron de gueules, accompagné de trois têtes de Turcs, au profil de carnation,leurs turbans de sable. »
Les démembrements de Clignancourt
La première trace que nous ayons trouvée des aliénations que dut
subir une seigneurie aussi étendue que celle de Clignencourt est
l'acte de réception de foi et hommage, en date du 24 décembre 1436 ^
donné par le susdit Jehan 2 Turquam, toujours au nom et comme
tuteur de son fils Pierre 1er Turquam, à messire Jehan Le Maçon, l'aîné,maître orfèvre et bourgeois de Paris, pour c un fief qui paravant fust« à Laurent Boucquier, et depuis à Jehan de Compiègne, et depuis à Jehan de Compiengne, son fils, qui depuis Ta vendu à Guillaume
f de Sainct-Yon et Philipotte, sa femme, et depuis est escheu par la
ff succession de la dicte Philipotte à Nicolas Marcel et Jehan Marcel,
« bouchers de la grande boucherie de Paris, lesquels depuis le ven-
f dirent à noble homme Augustin Ysbarre, et depuis le dict Augus-
tin Ysbarre le vendist au dict Jehan Le Maçon, qui de présent le
tient en arrière«fief de révérend père en Dieu monseigneur l'abbé
t de Sainct-Denys-en- France, à cause de la dicte église et de son fief
ff de Clignencourt ; le dict arrière-fief consiste en un hostel, court,
jardin, vignes , le tout contenant trois quartiers et demi ou environ -
En i514« le fief de Clignencourt appartenait encore aux Turquam
dans toute son ancienne étendue, ainsi qu'en témoigne un aveu dont
la rédaction débute ainsi : c C'est la déclaration des cens et revenus
ff du fief de Clignencourt, appartenant à honorable home et saige
« maistre Pierre Turquam, examinateur de par le Roy nostre Sire au
c Chastellet de Paris, lesquels se reçoivent chacun an, le jour des
f octaves de sainct Denis, au porche Sainct* Jacques à Paris ; les-
« quels cens se estendent es terrouers qui s'ensuivent pràs Paris,
f c'est à sçavoir : à Montmartre, au lieu dict la Granche Bréaut, le
« Val Larronneux, Bouqueval, le clos à la Bourdonne, le terrouer
c des Deux-Fontaines, les Rappines et Ruelles-dessoubz-Montmartre
qui vont à Sainct-Ouen ; au terrouer de Poitronville(Belleville), au lieu dict le « Pennoyau, à la Villette-Sainct-Ladre, au dessoubz du pressouer de Sainct-Martin-des-Champs ; au terrouer du Val-Gobert, au terrouer a du Grand Baffer, au terrouer de la Fosse Turquam et environs, et f au terrouer aux Pennoys près Sainct-Anthoyne-des-Champs^. »
Après la mort de Pierre Turquam, le fief de Clignencourt passa,
par voie d'héritage, aux mains d'une autre dynastie, comme l’indiquent
deux actes de réception de foi et hommage rendus à l'abbé de Saint-
Denis : Tun, en date du i«' août 1518, par Etienne Destas et Fran-
çois de Larche, héritiers seuls et pour le tout, à cause de leurs
épouses Nicole et Anne, filles de Pierre 1er Turquam ; l'autre, du 14 février i523, par François l^' de Larche, à cause de sa femme Anne
Turquam, à qui le fief de Clignencourt échut définitivement par
suite du partage fait avec ses cohéritiers de la succession de Pierre
Turquam, son père ^.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
§§§
Pierre 1er Turquan fils de Jean 2 Turquan
1) n°15 bourgeoisie parisienne, celle qui donne des prévôts des marchands, des membres du Parlement ou des Gens des Comptes dont Pierre Turquan.
2) P¨n°47 Pierre Turquan conseiller du roi cité membre
Bio de Guillaume le Maçon (Lemasson ) x isabeau de Rueil ou de Bueil
Le 19 octobre 1443, devant Guillaume Hemonnet, Guillaume Le Maçon (+ 1486 x Isabeau de Rueil) , changeur, avoue de nouveau ce fief de Clignancouirt , comme donataire de son frère Jean, héritier lui-même de Jean l'aîné, leur père~.
Guillaume le Maçon tiens l'arrière-fief de Clignancourt (hôtel, cour, jardin dans S 4436) jusqu'au 19/10/1443,; date de reprise par Pierre Turquan (fief de Clignancourt, page 220).
A cette date c'est Pierre (1410-1484) et Simone Mengot
Ce Guillaume le Maçon fut marchand changeur et bourgeois de Paris avant d'être conseiller du roi et général des Monnaies nommé le 24 février 1484 (voir jeton de compte https://www.cgb.fr/cour-des-monnaies-de-paris-jeton-de-compte-de-guillaume-le-macon-general-des-monnaies-tb-,fjt_089708,a.html
Au Moyen-Âge, la Chambre des monnaies, installée au Palais, dans les mêmes locaux que la Chambre des comptes, était chargée du contrôle des ateliers monétaires. En 1522, François Ier lui donna les pouvoirs d'un véritable tribunal chargé de juger les affaires relatives à la fausse monnaie. En 1552, Henri II érigea cette Chambre en Cour souveraine, plus connue sous le nom de Cour des monnaies de Paris. La Cour des monnaies de Paris avait, en plus de ses attributions judiciaires, une fonction politique (remontrances, rédaction des projets de certains édits...) et de contrôle sur les poids et mesures (elle conservait notamment la pile dite "de Charlemagne"). De 1704 à 1771 elle abandonna une partie de son ressort au profit de la Cour des monnaies de Lyon. La Cour des monnaies de Paris fut supprimée en 1791, sous la Révolution
sa postérité.
Pierre 1er Turquan et Mengot dont en particulier Jean Turquan moine de Saint-Denis et professeur
Jean 4 Turquan et Gaudette
Rien d’écrit sur lui et Marie Royer
Pour Orgemont
dit le Boiteux d'Orgemont, chanoine de Paris, Grand-archidiacre d'Amiens, doyen de Tours, conseiller au Parlement, maître à la Chambre des Comptes, † en juillet 1417 emprisonné à Meung comme conspirateur bourguignon) ;
Pierre 1er Turquan (Suite )
.Pierre 1er Turquan sgr de Villemoisson-sur-Orge en 1481, relevant de Christophe Fourquault procureur au Parlement, seigneur de Villegénis et Villemoisson époux de Perertte Hesselin
(91) et conseiller du roi fait rente en 1500 à l’écuyer Jean de Marseille seigneur de Maisons-sur Seine agissant en tant que neveu et héritier de Jérôme de Marle. Ce dernier est lui-même neveu et principal héritier d'Ambroise de Cambray chancelier de l'église de Paris.
Biographie d’Ambroise de Cambray
Ambroise de Cambray (1426-1496) chancelier de l'école cathédrale de Paris . Il dirigeait la chancellerie de l'Université de Paris . est fils d'Adam et peut-être de charlotte Alexandre
Le chancelier du chapitre Notre-Dame garde le sceau et perçoit les droits de rédaction d'actes , assume la conservation des livres et assure iun rôle important dans l'enseignement en dirigeant les écoles, nomme les maîtres et délivre l'autorisation d'enseigner. A Paris, il exerce les fonctions de chancelier de l'Université et confère la licence aux étudiants . Il préside les réunions de la Faculté de Théologie.Aprè^un séjour en Dauphiné auprès du futur Louis XI, il avait gagné l'Italie, s'était rendu à Rome et, de complicité .avec un notaire apostolique, il avait fabriqué une fausse bulle, grâce à laquelle Jacques V, comte d'Armagnac, tenta de faire légitimer par mariage sa liaison incestueuse avec sa sœur Ysabeau. Incarcéré à la suite de ce faux, Ambroise de Gambray s'était enfui. Revenu en France, où sa mère elle-même avait refusé de le recevoir, il ne tarda pas à rentrer en faveur auprès de Louis XI, à qui des hommes de sa trempe étaient nécessaires et qui lui rendit son titre de conseiller et de maître des requêtes de sou hôtel. Le roi insistait bientôt auprès de la Faculté de Décret pour qu'elle l'admît comme docteur régent (1473). Il en fut plusieurs fois doyen, et le registre de son décanat constitue une source fort curieuse, quoique encore ignorée, de l'histoire politique d'alors
Admis en 1444 au collège de Navarre .puis docteur régent, puis doyen de la Faculté de Décret de l'Université de Paris, Nommé en 1482 jusqu'à sa mort en 1495 chancelier de l'école cathédrale de Paris . Il dirigeait la chancellerie de l'Université de Paris compétente pour les faculté de théologie, de droit et de médecine, de concert avec la chancellerie de Sainte Geneviève limité à la faculté des arts ( Anne Massoni, La Collégiale Saint-Germain l'Auxerrois, Limoges, Presses Universitaires de Limoges, 2007, p. 418)
fut curé de Saint-Eustache , doyen de l:a cathédrale de Meaux et chancelier de Notre-Dame de Paris
cité Pdt Parlement de Paris et maître hotel du roi (1473) dans Bulletin société archéologique d'Orléans (année 1944 , p.97) Impliqué indirectement àOrléans dans une affaire judiciaire, il séjourrna en Dauphiné auprès du futur Louis XI qui lui rendit ses titres (Vol 11, 1901: Revue des bibliothèques Edité en 1901 p13 et 14)
Note publique d'information :
Adversaire de Jean Luillier
De 1450 à 1479, chanoine de l'église Notre-Dame, en 1459 abbé de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés, en 1473 Maître des requêtes de l'Hôtel du Roi, de 1475 à 1481 doyen de la faculté de Decret (en 1483 régent ), de 1482 à 1495 chancelier de l'église de Paris, de 1489 à 1496 curé de Saint-André-des-Arts. Inhummé dans l'ancienne chapelle du collège de Sorbonne (http://www.idref.fr/18636444X/id
Ambroise de Cambray est l'oncle de Giraud de Marle (donc son neveu) . Ce dernier (MC/ET/XIX/11 notaire Pierre Pichon du 12 janvier.1497) donne procuration à noble Jean de Marseilles, seigneur de Maisons-sur-Seine, élu de Compiègne, pour recouvrer tout ce qui lui revient sur la succession de son oncle, Ambroise de Cambray, chancelier de l'Église de Paris. (Détérioré par l'humidité) MC/ET/XIX/11)
docteur ès droits, conseiller et maître ordinaire des Requêtes de l'Hôtel du Roi dans un acte du 2 juin 1479 (Charles VIII 1470,-1498)
Le 6 mai 1486, Jean Luillier (1425-1500) a une violente dispute avec Ambrosius de CAMBRAI, docteur en décret, lors d'une cérémonie doctorale. Alors que ce dernier, chancelier de Paris, s'adresse à lui de manière courtoise, il lui répond avec violence. Ambrosius de CAMBRAI et ses serviteurs vont alors couper un morceau de sa cape rouge, symbole cardinalice. Cette affaire va aller jusque devant la cour d'Innocent VIII , pape de 1484 à 1492.
Références Paris (Nation de France) 1444-1491 ;référence : SULLIVAN Theol. II p.332-335.
Armes (Île-de-France) de 1472 : «De gueules, à la fasce contre-potencée d'argent, remplie d'azur, accompagnée d'un loup d'or (pas de de trois loups ravissants d'or» soiurces Racines Histoire
Commentaire : /Il est un des membres de l'université s'acquittant d'une taxe de 2 sous en 1464 pour financer une ambassade à la cour royale. Le 6 mai 1486, il a une violente dispute avec Ambrosius de CAMBRAI, docteur en décret, lors d'une cérémonie doctorale. Alors que ce dernier, chancelier de Paris, s'adresse à lui de manière courtoise, il lui répond avec violence. Ambrosius de CAMBRAI (fils de l:'ancien Président du Parlement de Paris) et ses serviteurs vont alors couper un morceau de sa cape rouge, symbole cardinalice. Cette affaire va aller jusque devant la cour du pape ( Référence : SULLIVAN Theol. II p.332-335.
http://studium.univ-paris1.fr/individus/7143-johannesluillier
Lien indirect avec Guillaume Turquan frère de Jean (enseignant Sorbonne et Calvi )
L’énigme Guillaume Turquan D'autre part, il semble qju'avant le chanoine de Saint-Merry Jean Turquan, cette famille comptait dans ses rangs un dignitaire de l'église de Paris, nommé Guillaume Turquan occupant les fonctions de chancelier d'église, soit le 7ème rang gans la hiérarchie diocésaine,. Il avait le privilège de la bibliothèque et de conseiller juridique de l'évêque et aurait été secrétaire du roi en 1413. En l'état actuel, sa situation esrt imprécise
MC/ET/XIX/11 notaire Pierre Pichon 3330. 1497 (n.st.), 12 janvier.1497 Procuration donnée par noble Giraud de Marle, à noble Jean de Marseilles, seigneur de Maisons-sur-Seine, élu de Compiègne, pour recouvrer tout ce qui lui revient sur la succession de son oncle, Ambroise de Cambray, chancelier de l'Église de Paris. (Détérioré par l'humidité) MC/ET/XIX/11
Armes de Cambray «De gueules, à la fasce d'argent, potencée & contre-potencée d'azur, accompagnée de trois loups rampants d'or.»
cvvvvvve
1er juillet 1500 Pierre 1er Turquan fait rente de 300 Lt à Jean de Marseilles ancien procureur de Giraud de Marle neveu du chancelier d'église Ambroise de Cambray (ET/XIX/15du1er/7/1500.
J Jean de Marseilles, écuyer dont la famille seraitl originaire de Bourges procureur de Jérôme de MARLE (MC/ET/XIX/11 notaire Pierre Pichon).
Constitution par noble Jean de Châtillon, seigneur de la Grève, à noble Jean de Marseilles, écuyer,seigneur en partie de Maisons-sur-Seine et élu de Compiègne, de 10 écus d'or de rente, moyennant 100 écus d'or. [16]
(Notaire Pierre Pichon.MVC/ET/XIX/7 du 19 juin 1492).Promesse par Jean de Châtillon à Jean de Marseilles de payer les droits de vente, saisines et amendes. Possibilité laissée par Jean de Marseilles à Jean de Châtillon de racheter la rente.
1492, 1er août. Constitution par Jean de Châtillon à Jean de Marseilles de 10 l.t. de rente, moyennant 100 l.t.
Identité en bnas de age
4302. 1499, 17 juin. Constitution par noble Louis de Vaulx, écuyer, seigneur de Sermaize et de Cuts, procureur de Jeanne La Bouteillère, dame de Saintines et du Plessier-Bouillancy, à noble Jean de Marseilles, écuyer, seigneur en partie de Maisons-sur-Seine, (78) de 15 l.t. de rente, moyennant 150 l.t. MC/ET/XIX/14
Rente de l’examinateur au Châtelet Pierre Turquan
…Constitution par Pierre Turquam, seigneur de Villemoisson, examinateur au Châtelet, à noble Jean de Marseilles, écuyer, seigneur de Maisons-sur-Seine,(MC/ET/XIX/15 de 1500 notaire Pierre Pichon)…
De Marle
Procuration par noble Jérôme (Giraud) de Marle (neveu d'Ambroise de Cambray chancelier de l'église de Paris) à noble Jean de Marseille s sgr de Maisons-sur-Seine (78) er élu de Compiègne (12/1/1497 ET/XIX/10)
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Climat politico-social
Ce long préambule était nécessaire pour comprendre le climat social et politique de cette époque , d'autant plus que la famille Turquan comprenait plusieurs rameaux utilisant fréquemment le prénom Jean .Voici d'ailleurs ci-dessous un exemplaire spécifique de dissimulation ou omission volontaire de rédaction dans un acte successoral.écrit dans le registre du Châtelet (Clairambault 763), page 89.
Nota:Ma traduction comporte une erreur. Il faut comprende que M. (prénom en blanc )Turquan est exécuteur testamentaire de feu Jean Turquan chanoine de Saint-Merry.
Cette absence de prénom ou de fonction laisse libre cours aux interprétations sur la postérité de feu le lieutenant criminel Jean Turquan dont l'héritage revint à un de ses cousins prénommé également Jean Turquan.Cette succession dura jusqu'en 1445 mais nous n'avons pas été en mesure de la lire.
La caractéristique de la famille Turquan d'alors est de compter dans ses rangs, outre le lieutenant criminel décédé en 1406, quatre autres Jean Turquan successifs dont trois sont magistrats au Châtelet de Paris. Ils sont cités sur le registre des délibérations daté de 1401 à 1464. dont liste ci-après. L'absence de filiation ou de mariage est de mise, sauf en 1421 où un acte successoral de feu le chanoine de Saint-Merry Jean Turquan citait comme exécuteur testamentaire un Turquan dont le prénom est laissé en blanc. Voici cet acte.
En bref, les interprétations sont nombreuses dans les généalogies publiées, notamment à partir de la postérité du Lieutenant criminel du Prévôt de Paris et ancien commissaire aux Juifs du royaume.. L'omission du prénom et de la fonction de l'exécuteur testamentaire ne peut-être que volontaire et concerne vraisemblablement. Jean 2 Turquan, à l’époque examinateur au Châtelet. ; ,S'agissait-il d'un problème politico social en rapport avec la situation de l'époque ou d'éviter qu'un modeste tanneur figure dans la généalogie d'un juge du pouvoir exécutif.
les magistrats du Châtelet |
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Jean 1er Turquant |
examinateur puis conseiller au Châtelet (1369-1372) et enfin lieutenant criminel puis civil du Châtelet jusqu'à 1402. |
+ en 1406 |
pour mémoire |
Jean 2 turquant |
procureur au châtelet |
de 1415 à 1426 |
p. 85, 102 et 130 |
pas de Turquant |
néant |
de 1445 à 1447 |
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Jean 4Turquant |
procureur au châtelet |
1454 |
|
Jean 5Turquant |
examinateur au châtelet |
1463 |
p. 376 |
Ajouter |
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Jean 3Turquan |
chanoine de Saint-Merry, demi-frère de la famille de Paris. |
+ en 1421 |
fils de Simon Turquan le tanneur |
Noter le changement patronymique dans l'acte de 1421 et le tableau
Le problème d'identification concerne la parenté et la postérité du feu lieutenant criminel Jean Turquan premier du nom, juriste notable et bourgeois instruit . Est-il parent où simple homonyme avec feu Simon Turquan tanneur et père du défunt chanoine de Saint-Merry Jean Turquan dont la mère est remariée avec Jean de Paris. Pour sortir de l'imbroglio, il parait nécessaire d'identifier cette famille de Paris, qui compte dans ses rangs Martin Pol de Paris chanoline en 1398 et vraisemblablement contemporain de son collègue Jean Turquan.
Un chancelier de l'église de Paris à identifier
L'identification de Guillaume Turquan, donné en 1413 pour secrétaire du roi Charles V., président au Parlement et chancelier de l'église de Paris permettrait d'y voir plus clair. En effet, avec les réserves d'usage, nous avançons l'hypothèse qu'il pourait être un parent de l'un des premiers JeanTurquan identifiés, soit le lieutenant du prévôt ou bien le chanoine de Saint -Merry. Car ce n'est pas le seul chancelier d'église rencontré indirectement dans l'étude Turquan.
Article à venir : Le chancelier de Notre-Dame et les écolâtres de la famille Turquan.
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Voici ci-dessous divers blasons Turquan, caractérisés par une tête de Maures en turban, avec chevron et parfois l'aigle de l'Empire
En tout cas, voici les enseignements de l'acte de notoriété du marchand Thomas IITurquan.
De nombreux auteurs anciens ont écrit sur cette famille et les interprétations sont nombreuses et variées. Aussi est-il prudent de commencer cette étude par l'acte de notoriété n° 2747 du 16 janvier 1496 (MC/ET/XIX/10 ) concernant Thomas II Turquan, et personnage marquant de la branche cadette et marchande. Cet acte nous fait savoir que ce Thomas Turquan était le plus jeune fils de feu Jean Turquan et Raouline Gaudette et était né au mois d'avril ou mai 1479 . Les témoins déclarants étaient son maître d'école le prêtre Jean Lenormand, qui l'avait enseigné de 6 à 9 ans. le second témoin était le marchand Jacques Gaultier bourgeois de Paris. La dernière déclarante était Jeanne, femme de Nicolas de Ribecourt, corroyeur de cuir à Paris, rue Saint-Antoine, nourrice de la famille Turquan.
Cet acte de notoriété est la base de l'identification de Thomas II Turquan, complèté par un acte de garde bourgeoise daté du 3 mars 1482 (1483) attribué à sa mère Raouline Gaudette (1430-1518) veuve de Jean Turquan (Coll. Archambault , vol. 764 p. 987 :cf vol. 765, p. 153) qui mentionne les enfants mineurs dans l'ordre chronogique suivant :
Jeanne Turquan (1457-1540) future épouse de l'examinateur au Châtelet Pierre Paulmier.
Jean Turquan (1459-1519), futur bourgeois, quartenier de la paroisse Saint-Gervais et receveur de la ville de Paris, époux de Gilette de Neufbourg.
Jacques Turquan (1466-1537), futur clerc gradué de l'université de Paris le 19 mars 1535, prêtre et chanoine de la cathédrale Saint-Pierre de Troyes
Marie, Catherine Turquan (1464-1498) future épouse du clerc du Trésor royal Gilles Nicole (Nicolas), marguiller de Saint-Paul , domicilé rue du roi de Sicile
Thomas II (1479-1548) qui suit:
Biographie succincte de Thomas II Turquan.
Rappelons qu'un Thomas Turquan 1er du nom a été identifié à Troyes en 1536 comme maître spirituel et administrateur des "Hospitaliers du Saint-Esprit" dont la parenté est encore indéterminée.
En tout état de cause, Thomas II Turquan est né en 1479, preuve dans son acte de notoriété de 1496 et avait 3 ou 4 ans lors de la rédaction de l'acte de garde bourgeoise attribué à sa mère pour les enfants mineurs du couple.
Thomas II Turquan fut d'abord apprenti marchand entre Paris, Montdidier et les Flandres et eut plusieurts différends commerciaux qui le firent considérer par ses concurrents comme un larron. Il investi ensuite, comme son père d'ailleuirs, dans la finance, devint financier reconnu, préteur d'argent au roi, emprisonné au Châtelet en 1532 pour usure dans le commerce du sel puis libéré sous caution. Reçu écuyer, il fit l'acquisition de la seigneurie de Villeneuve-le-Roi en Vexin (60), dit Villeneuve-les-Sablons, relevant de la justice de Méru.
Thomas Il Turquan (Turquam) épousa vers 1510 Philippa (Philippes) DOR, dont le patronyme variable suivant les graphies pourrait être d'O, peut-être même d'Aux, famille du CVhatelleraudais. .
Son fils aîné Thomas III Turquan fut général des monnaies nommé en 1566, puis révoqué pour protestantisme par arrêt du 22 décembre1568. Revint en grâce et retrouva son poste pour devenir spécialiste des monnaies et devenir maître d'oeuvre des travaux qui aboutirons en 1577 à l'adoption de l'écu d'or à trois Livres et à la normalisation des monnaies (Catalogue méthodique d'ouvrages relatifs à la Bourgogne: Sciences.--Arts.--Histoire Auteur : Milsand, Ph. (Philibert), 1818-1892 et Ordonnances des rois de France: règne de François Ier (Volume 1, 1515-1516, p.191). Thomas II décéda en 1548 dans sa maison de Châtellerault (Vienne).
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C:\Users\Utilisateur\OneDrive\Documents\@René_Documents\6 Travaux René\13 Turquan\Tout-Turquan\Jean_2_Turquan
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Pierre Turquan Auditeur au Châtelet -1453-14), Lieutenant prévos Conseiller Parlement de Paris (1475-1491) seigneur d'Armainvilliers, Charnesseuil, Montereau, Rezy et Serbonne et Villemoisson seigneur d'Armainvilliers (77) mouvant de Tournan acquit de Jean de Popincourt,( Jean de Popincourt l'autre moitiée venant de Simone Mangot (source Antiquités de la ville de Paris , tome 3 d'Henri Sauval, p.399
Pierre Turquan en sa qualité de conseiller du roi faisait partie de la commission présidée par le chancelier de se rendre qà la Bastille le 3 aout 1477 aviser Jacques d'Armagnac duc de Nemours (1433-1477) de sa condamnation à mort:: Voici cette délégation
Jean Boulanger 1er Président,*le président de Nanterre, les conseillers au Parlement Guillaume de Vitry , Philippe des Plantes, Guillayme Allegrin, et Pierre Turquan.
Ce pierre 1e ne peut donc ètre entre 1505 et 1510 le procureur gagé de Philippe de Commynes, (+ 1511) après procès pour trahison
DE commynes était associé avec Jacques d'Armagnac duc de Nemours (1433-1477) , Commynes était l'adversaire de Briçonnet
Pierre 1er x Simone Mangot
Blason décrit sur manuscrit Turquan AD75 6 AZ 900 34 pour Pierre x Mangot " d'azur au chevron de gueule chargé de trois ailerions d'argent et accompagné de trois têtes de Mores de sable bandés d'argent.
Alors que pour Jean et Gaudette la description est " d'argent au chevron de gueule en pointe une tête de More de sable bandé dargent écartelé d'azur à 3 aigles d'or " différent de Jean x Raouline Gaudette
(nanglesy) Troisième du nom
wailly-Pierfit disent : Turquan Pierre fils de Jean sgr de Montreuil (+1439) et Macée Pivot (1432)
En 1442, rend dénombrement détaillé de la seigneurie de Montreau (Montreuil 93) à l'abbaye Saint-Antoine puis en 1459 ajoute 4 arpents et d'autre part le fief qui fut à Charles Boistel. Au dénombrement suivant, daté de 1459, il ajoute 4 arpents enclavés dans les 100 arpents de son fief de Montreuil, et d'autre part le fief de la Pissotte (de nos jours Vincennes ) qui fut à Charles Boistel (Montreuil à la fin du Moyen-äge", Sabine Pesier 1996, m. 125
Auditeur au Châtelet de 1452 à 1471 Au moins trois enfants
1) Philippe qui remplace son père en 1491 (parlement maugis p. 120)
2) Catherine x Jacques Chevalier
3) Robert x Marguerite Tronçon, Tronson ou Transan
Ces deux fils sont prouvés par l'acte suivant.
Pierre 1er Turquam (époux de Simone Mangot) à deux fils Philippe et Robert Turquan qui sont mentionnés en février 1492 (MC/ET/XIX/67 février 1492) lorsque le prêtre Guillaume Aucourt chanoine de l'église Notre-Dame de la Chapelle-lès-Crécy (77) leur donne quittance.
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Cité dans "La seconde bourgeoisie, Différenciation dans l'oligarchie municipale parisienne . Dans Histoire de France en ligne" année 2003, pp. 328 à 424
Serait seigneur de Montereau car un Pierre Turquam est en 1492 seigneur de Montereau lors prise à bail par Jacques Hervy et Jacques Preaux d'un arpent (Voir DS 1493) car est dit seigneur de Montreau à cette date.
Pierre Turquam a un frère Jean Turquam
Jean Turquam prise à bail pour 9 ans le 22/1/1491 (insinuation 1075 ) de plusieurs pièces de terre lui appartenant à Pantin par Aymard Boucault laboureur. Jean Turquam est décédé et l'acte signé par sa veuve Raouline Gaulthier (Gaudete) . 32 sols de loyer annuel
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seigneur du fief de Montereau à Montreuil ( S 4403/18 du 5/2/1496 ) mouvant de l'abbaye Saint-Antoine
MC/ET/XIX/7 9 décembre 1492
Prise à bail par Colin Adet, laboureur à Montreuil, d'un quartier de terre à Montereau appartenant à Pierre Turquam, seigneur de Montereau, moyennant 2 d.p. de cens, 10 d.p. de dîme et à charge d'y planter une vigne d'ici un an et d'entretenir le fossé existant.
Voir DS 1493 car est dit seigneur de Montreau à cette date.
MC/ET/XIX/13 24 mars 1499 - 13 avril 1499
Contrat de mariage entre Étienne Savin, procureur au Parlement, et Guillemette Turquam, fille de Pierre, conseiller au Parlement, et de Simone Hengot, sa femme, décédés. A la suite :
1499, 13 avril. Transport par Guillemette Turquam à Philippe et Robert Turquam, conseillers au Parlement, ses frères, de ses droits sur une maison à Paris, rue Saint-Antoine, moyennant 50 l.t.
1499, 13 avril. Échange entre Étienne Savin et Guillemette Turquam, d'une part, et Marie Turquam, veuve de Simon Lebasannier, procureur au Châtelet, Henri Pellerin et Marguerite Turquam, sa femme, d'autre part, de leurs droits sur des terres hors la porte Saint-Antoine et sur une rente de 30 s.p. contre leurs droits sur des terres et des hôtels à Charmentray et Trilbardou ; tous ces biens provenant de la succession de Jean Turquam, frère de Guillemette, Marie et Marguerite.
voir tableau Turquan de Descimon
1444 avocat au Châtelet SELLIER (Ch.). « Les seigneurs de Clignancourt », B.S.H.P.I.D.F., t. 18, 1891, p. 103
1452 1464 auditeur au Châtelet MAUGIS (É.). Histoire du Parlement, t. III, 1916, p. 109 ; DESCIMON (R.). « Élites parisiennes entre XVe et XVIIe siècle », B.E.C., 1997, t. 155-2, p. 636
1465 examinateur au Châtelet SELLIER (Ch.). « Les seigneurs de Clignancourt », B.S.H.P.I.D.F., t. 18, 1891, p. 103
Pierre 1er rend aveu pour Cligancourt le 11/10/1465 et en 1471 acquiert de Jean de Popincourt la moitié du fief d'Armanvillioers mouvant de Tournan-en-Brie, l'autre moitié appartenant à sa femme (donc Simone Mango)t. Contrôlert cela Exact en partie car Fait réparer le donjon d'Armainvillier en 1483 (MC/ET/XIX/1)Il est donc bien seigneur du lieu
corroboré par 59. 1483, 29 septembre. Quittance donnée par Jean Favart, maçon à Paris, à noble Pierre Turquam, seigneur d'Armainvilliers, qui lui a versé 12 l.p. en paiement des travaux que luimême et ses aides ont fait au donjon d'Armainvilliers. (Détérioré par l'humidité) MC/ET/XIX/1
1471 1483 conseiller clerc au Parlement MAUGIS (É.). Histoire du Parlement, t. III, 1916, p. 109
1483-1491 conseiller lai au Parlement (conserve les gages encore en 1498) MAUGIS (É.). Histoire du Parlement, t. III, 1916, p. 120 ; Ordonnances, t. 21, 1849, p. 22
59. 1483, 29 septembre. Quittance donnée par Jean Favart, maçon à Paris, à noble Pierre Turquam, seigneur d'Armainvilliers, qui lui a versé 12 l.p. en paiement des travaux que lui même et ses aides ont fait au donjon d'Armainvilliers. (Détérioré par l'humidité) MC/ET/XIX/1
D'il est décécé après sa résignation de 1491, tous les actes ci-dessous sont pour Pierre II x avec Lesbahy ???
MC/ET/XIX/2 - MC/ET/XIX/67 - MC/ET/XIX/8 du 11 janvier 1494
Quittance donnée par Jean Frémy, Jacques Beausse et Jean Beausse, demeurant à Montreuil (t93), à Pierre Turquam, seigneur de Montereau, pour 48 s.p. à déduire des 24 l.t. qu'il leur doit pour la mise en culture et les vendanges de deux arpents de vigne à Montereau.
Pierre 1r est donc mort après 1494 oui
sgr du fief de Clignancourt, d'Armainvilliers, de Charnesseuil, Montereau, Rozay, Serbonne
Pierre Turquan cité en 1459 (S.4386 f° 90 et S 4360 ) avec Jean 2 Turquan (son demi frère) suivi d'un procès entre abbayes Saint-Antoine et Ste Geneviève à Rosny.
MC/ET/XIX/1227, sans date précise, entre mars 1497 et 13 novembre 1499
Donation par Pierre Turquam, conseiller au Parlement, à Robert Turquam, son fils, conseiller au Parlement, d'un jardin avec une cave et une étable, rue du Roi-de-Sicile à Paris, en la censive d'Outremont, s.d. [27 mars 1497-13 novembre 1499].
noble Pierre Turquan (de 1484 à 1500)
MC/ET/XIX/67 année 1484
Le premier Turquant professeur à l’Université de Paris.
Jean Turquan moine de Saint-Denis, enseignant à l'Université de Paris de 1464 à 1490
Fils de Pierre 1er et Simone Mangot, petit-fils de Jean et Marie Royer, arrière petit-fils de Jean 1etr Turquan lieutenant criminel et civill au Châtelet
Cité Annuaire du personnel de l'Université de Paris à partir de 1464 et des marchands de manuscrits et de parchemins qui y sont répertoriés, supplément au Zentralblatt für Bibliothekswesen, Leipzig n° 12701 http://studium-parisiense.univ-paris1.fr/individus/12701-johannesturquan
boursier auj collège de Saint-Denis en 1474-1475
Nécrologie de Saint-Denis, AN. LL320
Obit des moines de Saint-Denis, études Sandyonisienne de Charles Samaran p. 63 n°438
Moine bénédictin, préfet de la Garenne de 1483 à 1488, plus tard la Garenne-Colombe (92), alors propriété féodale de main-morte réservée aux abbés pour la chasse.
Ce moine préfet et feligieux possédait terres et des hôtels à Charmentray et Trilbardou (77) qui revinrent à ses soeurs.
Nota
Ce moine de Saint-Denis (1445-1493) fils de Pierre 1er Turquan et Simone Mangot serait cousin de l'autre moine Jacques (1466-1537) prêtre et chanoine de Saint-Pierre de Troyes, fils de Jean Turquan et Raouline Gaudette.
Il est parent également de Pierre Pétrus de Turquan qui s'acqujite en même temps que lui de la taxe pour financer une ambassade à la cour royale le 1er mars 1464 mais, n'est pas encore moine à cette date.
MC/ET/XIX/1011 juillet 1495 Quittance donnée par noble Pierre de Villebresme, écuyer, seigneur de Villabry, procureur de noble Jacques d'Estouteville, seigneur de Beynes, chambellan du roi et garde de la prévôté de Paris, à noble Pierre Turquam qui lui a payé la somme de 200 écus d'or pour le rachat d'une rente de 20 l.t. pesant sur l'hôtel de Précy à Paris, rue des Bourdonnais, que Pierre Turquam a acquis de Jean Aux-Deux-Espées.
MC/ET/XIX/1017 décembre 1495 Déclaration des biens appartenant à Nicole Gilles, notaire et secrétaire du roi, contrôleur de son Trésor, au terroir de Mesly par CVréteil (94), par transport de Raouline Gaudète, veuve de Jean Turquam, avec nouvel arpentage des terres et nouvelle déclaration des cens dont elles sont chargées envers l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés.
MC/ET/XIX/1227 mars 1497 - 13 novembre 1499, Donation par Pierre Turquam, conseiller au Parlement, à Robert Turquam, son fils, conseiller au Parlement, d'un jardin avec une cave et une étable, rue du Roi-de-Sicile à Paris, en la censive d'Outremont, s.d. [27 mars 1497-13 novembre 1499].
MC/ET/XIX/1521 avril 1500 - 12 décembre 1500 Attestation par Jean Huet, prêtre, vicaire de l'église Saint-Paul, selon laquelle Pierre Turquam a refusé de recevoir un sac de cinq cents écus qui avait été confié à la garde de Pierre Leclerc, chevalier, seigneur de la Forêt-le-Roi, par Jean Du Bec, écuyer, seigneur du Bois d'Illiers, s.d. [21 avril 1500-12 décembre 1500].
MC/ET/XIX/531 janvier 1491 Quittance mutuelle donnée entre Antoine Bourbon, laboureur à Rosny, et Pierre Turquam au sujet du défrichement des terres de la ferme que ce dernier possède à Montereau.
MC/ET/XIX/67 février 1492 Quittance par Guillaume Aucourt, prêtre, maître ès arts, chanoine de l'église Notre-Dame de la Chapelle lès Crécy, à Pierre Turquam et à Philippe et Robert, ses fils, pour trois muids trois setiers de grain et 40 s.t.
MC/ET/XIX/74 septembre 1492 Accord pour fin de procès entre Pierre Turquam, conseiller au Parlement, et Simon Lesourt, procureur des religieux de l'abbaye de Saint-Faron, aux termes duquel les parties se soumettront à l'arbitrage de Jean de Courcy, avocat au Châtelet, et de Thibault Lesueur, avocat à Meaux, au sujet de terres qu'ils revendiquent à Charnesseuil.
MC/ET/XIX/724 octobre 1492 Prise à bail par Jacquet Hervy et Jacquet, Préaux laboureurs à Montreuil, d'un arpent de friche de vigne à Montereau sur le bois de Vincennes, appartenant à Pierre Turquam, seigneur de Montereau, moyennant 4 s.p. et à charge de le défricher d'ici un an.
AN S 2245b de 1514. le fief de Clignencourt est à Pierre Turquan examinateur au Châtelet (aveu et hommage à l'abbaye de St-Denis )
Pierre 1er Turquam (époux de Simone Mangot) à deux fils Philippe et Robert Turquan qui sont mentionnés en février 1492 (MC/ET/XIX/67 février 1492) lorsque le prêtre Guillaume Aucourt chanoine de l'église Notre-Dame de la Chapelle lès Crécy leur donne quittance.
Fait réparer le donjon d'Armainvillier en 1483 (MC/ET/XIX/1)Il est donc bien seigneur du lieu
Pierre Turquan est seigneur en partie de Villemoisson-sur-Orge (91) de 1480 à 1487, seigneurie du comté de Monthléry, vassale de Mée-les-Melun et reçoit hommage de la Mothe de Savigny. Mais le 22 août 1487, sentence est rendue en la Chambre du Trésor royal de Paris qui ordonne que mainlevée sera faite au profit de Christophe Fourquaut de Villemoisson de la saisie faite à la requête du procureur du roi de ladite Chambre sur la haute, moyenne et basse justice de la terre et seigneurie de Villemoisson. (Histoitre de Villemoisson
Les seigneurs de Villemoisson furent les Giresme de 1389 à 1475 puis les Fourquault jusqu'en 1506.
Le 6 juillet 1482, un bail à cens est consenti par Thomas Ferrand de 3 arpents en friche, clos de murs, appelés le Clos Saint-Jean tenant aux terres de Pierre Turquan, d'un bout au seigneur de la Boissière et d'autre bout au chemin de Montlhéry, moyennant 4 sols parisis.
-1492 (MC/ET/XIX/7 ) …Prise à bail par Gillet Prévost et son frère Thomas, laboureurs à Montreuil, d'un arpent appartenant à Pierre Turquam aux mêmes conditions.…
…par Jacquet Hervy et Jacquet, Préaux laboureurs à Montreuil, d'un arpent de friche de vigne à Montereau sur le bois de Vincennes, appartenant à Pierre Turquam…-
Le 9/3/1492, MC/ET/XIX/2 - MC/ET/XIX/67 - MC/ET/XIX/6 Pierre possède 10 arpents de terre à Serbonne (89) mis en bail.
1494 MC/ET/XIX/8 Quittance donnée par Jean Frémy, Jacques Beausse et Jean Beausse, demeurant à Montreuil, à Pierre Turquam, seigneur de Montereau, pour 48 s.p. à déduire…
Roglo dit:
Octobre 1433 : « L'aveu du fief de Clignencourt est rendu à l'abbé de Saint-Denis par Jean Turquam, « au nom et comme tuteur légitime et comme ayant la garde, gouvernement et administration de son fils, Pierre Turquam, écolier à Paris, à qui ledit fief, avec ses dépendances et appartenances, a été légué par feu son cousin Jean Turquam susmentionné, en son vivant lieutenant criminel de la prévôté de Paris, à l'exception toutefois des cens et rentes que produisent chaque année treize quartiers de terre et treize perches de vignes, assis au lieu dit la Fosse Turquam, et destinés, par les dispositions testamentaires de Jean Turquam, à la fabrique de l'église Saint-Paul à Paris, à cause des messes que les marguilliers sont chargés d'y faire dire chaque jour pour le repos de son âme. »
J-C de Vaugiraud (Ch. Sellier : "Les seigneurs de Clignancourt" in "Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France", 1891, pp. 102-104) 8 v 2021
- 12 novembre 1471 : « [p. 109] Pierre Turquan. — Clerc. Lic. en lois, auditeur au Châtelet, 12 sept. 1452, 12 mai 1464, etc., XlA 81, f° 79 v°; 89, f° 41 v°. Reçu au lieu de Jacques de Reilhac, 12 nov [1471]. V. Parlement de Louis XI et de Charles VIII.»
J-C de Vaugiraud (E. Maugis : "Histoire du Parlement de Paris ...", 19165, t. 3, p. 109) 6 v 2021
- 16 decembre 1491 : « [p. 120] Pierre Turquan. — Résigne. Remplacé par Philippe, son fils, 16 déc. 1491:
- Licencié en droit, auditeur au 12/9/1542 (sous parlement de Charles VIII) nommé en 1471 au Parlement de Louis XI au lieu de Jacques de Reilhac.
Résigne remplacé par Philippe Turquan son fils le 19/12/1491 Père de Philippe conseiller au Parlement de Charles VIII
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- Turquan jean 2 L'ascension sociale d'une famille parisienne au XV ème siècle Les Turquam
- Jean 1er (+ 1406) teste le 8/8/1405 avec 2 codiciles des 17 juillet et 7 décembre 1406, était paralysé. maison à Tribaldou et biens à Rozay-en-Brie. Habitait St Jacques de la Boucherie, rue Saint-Jacques, en la maison à enseigne du Petit- Panier.
-Lesbahy Jacqueline Lesbay ET/XIX/156 18/3/1541 Jacqueline transige avec le chapitre de la Chapelle royale de Vincennes, seigneur de Neuilly--sur-Marne.
MC/ET/XIX/76 - MC/ET/XIX/288 - MC/ET/XIX/156
Transaction entre le chapitre de la chapelle royale de Vincennes, seigneur de Champs-sur-Marne, et Jacqueline LESBAY, veuve de Pierre TURQUAIN.
18 mars 1541
Lesbahy ET/XIX/101 du 18/12/1551 ? Citée veuve de son mari Pierre Turquan dans procuration de dispense de ban et arrière-ban avec Henri lemoine maitre brodeur de la reine d'Ecosse à Chaudun (aisne)
(brouillon) zaza
Leg à Guillaume et Jean Turquan par le chancelier de Notre-Dame de Paris.
Le règne de Charles VII (1422-1461) marqué par la fin de la guerre de Cents-Ans (1337-1453) et par la résistance de l’Université de Paris aux réformes du roi [17] .
Guillaume Turquan acquiert les droits du collège de Calvi dit Petite Sorbonne)
C’est dans ce cadre général que Guillaume Turquan maître ès arts et régent en l'Université de Paris, y demeurant, s’accorde en 1553 [18]avec le prêtre Pierre Jaquin, qui lui transmet ses droits ( est écrit sa principauté) et fonction de maître principal du collège de Calvi, rue Poirée à Paris ainsi que la maison à l’enseigne de la « Verte Bouteille » rue Saint-Jacques à Paris. La transaction s’effectue contre le prix des réparations faites au collège, soit 230 Livres et un prêt de 460 Livres..
Leg testamentaire d’un hiérarque de l’église de Paris
Le 10 décembre 1557,par acte rédigé au collège de Sorbonne, Guillaume Turquan reçoit :
- Six arpens de vigne blanche et un arpent de terre planté en vigne de l'année dernière, par leg passée et délaissé par Monseigneur Me Ambroise de Cambrai à -Bagneux (92) -lieu-dit « Les fontaines » [19], ces héritages étant chargés d'une basse messe tous les jours et quatre obits aux quatre temps de l'an.
- Les droits d’acensement [20] annuels du collège de Calvi avec une petite chambre sur la porte de la Sorbonne louée trente sols parisis. Avec une maison à enseigne « la Cage» rue Saint-Jacques, due par dettes de Pierre Jacquin.
L’acte est signé par tous les docteurs régents de la Faculté de Théologie suivants : maître Nicole Picquante prieur de la Sorbonne et Raoul Tabary, Michel Berthélemy, Jehan Aleaume, Anthoinne do Mouchy, Florent Parmentier, Pierre Bourenne, Noël Paillet, Jacques Le Fèvre, Pierre Vigneron, Jacques Cosson et Anthoinne Bouchier, avec l’accord des commissaires députés à la réforme de l’Université de Paris.
A cette époque, le donateur du leg précité Ambroise de Cambray était chanoine de Notre-Dame Paris de 1450 à 1479 était également abbé de Saint-Germain-des-Près
De 1450 à 1479, chanoine de l'église Notre-Dame, en 1459 abbé de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés, en 1473 Maître des requêtes de l'Hôtel du Roi, de 1475 à 1481 doyen de la faculté de Decret (en 1483 régent ), de 1482 à 1495 chancelier de l'église de Paris, de 1489 à 1496 curé de Saint-André-des-
1557 leg testamentaire
A Fontaine lecz Beigneulx. t(Bagneux)
Acte Faict et passé audit collège de Sorbone, l'an mil V e cinquante sept '1557), le vendredy dixième jour du moys de décembre. P. Barré, Crozon notaires . Archiv. nat., M. 7-i, n° 18.
Cité dans "Nos adieux à la vieille Sorbonne" de : Gréard, Octave, 1828-1904
I.e collège de Calvy, ainsy qu'il se comporte, est acdeensé par chacun an à M'' Guillaume Turquan par chacun an à. . un11 xvi 1 . Une petite chambre estant sur la porte de laruedeSorbonne, près les escolles par chacun an est louée audict Turquan. xxx" parisis. En la rue Sainct Jacques une maison ou pend pour enseigne la Cage, doibt audict colleige par M'' Pierre Jacquin xxn 1 et à cause des debtes dudit Jacquin le colleige n'en reçoit aulcune chose pour le présent. Vénérables et scientificques personnes, maistres Nicole Picquante, baichelier formé en la Faculté de théologie de l'Université de Paris, prieur du collège de Sorbone fondé en ladite Université,
Présents: Raoul Tabary, Michel Berthélemy, Jehan Aleaume, Anthoinne do Mouchy, Florent Parmentier, Pierre Bourenne, Noël Paillet, Jacques Le Fèvre, Pierre Vigneron, Jacques Cosson et Anthoinne Bouchier, docteurs regens en ladite Faculté de théologie, tous compagnons et boursiers dudit collège de Sorbone, faisans et representans pour le présent, comme ilz disoyent, la plus grande et sainne partie des vénérables maistres prieur, compagnons et boursiers d'ieeluy collège, deuemenl congregez et assemble/ en la petite salle dudit collège, en laquelle ilz ont acoustumé de eulx congreger et assembler pour traicter des besoingnes, négoces et affaires dudit collège, pour et ou nom de leurdit collège, ont faict et constitué, font et constituent leur procureur vénérable et scientificque personne maistre Nicolas Malotausse, docteur régent en ladite Faculté de théologie et aussi compaignon dudit collège, à ce présent : Auquel seul et pour le tmii ilz ont donné et donnent plein pouvoir, puissance et mandement spécial de, pour et au nom d'eux bailler et présenter à messieurs les commissaires commis et ordonnés députez à la reformation de ladite Université de Paris, la déclaration du revenu et temporel d'iceluy collège, cy devant transcript, contenant quatorze rooles de papier escriptz, et icelle affirmer 'estre véritable et contenir vérité. Sur lequel revenu neantmoyns et temporel il convient payer, débourser et prandre sur icelluy, pour les charges et fon- dacions dudit collège, la somme de seize cens livres tournois par chacun an, sans aulcunnement y comprendre l'extraordinaire. Et généralement promettans, obligeans audit nom. Faict et passé audit collège de Sorbone, l'an mil V e cinquante sept, le vendredy dixième jour du moys de décembre. P. Barré, Crozon. Archiv. nat., M. 7-i, n°
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Ambroise de Cambray
de Louis XIl le chancelier de Notre-Dame de Paris se nommait Ambroise de Cambray [21] était de 1475 à 1481 maitre des requêtes de l’hôtel du roi Louis XI et son confesseur. Hiérarque du chapitre Notre-Dame de Paris et chancelier diocésain, il était sur le plan familial beau-frère par sa sœur Jeanne de Cambray épouse de Henri II de Marle 1er président au Parlement de Toulouse et petit-fils d’Henri de Marle chancelier de France massacré en 1418 à par les Bourguignons.
Ambroise de Cambray dirigeait la chancellerie de l'Université de Paris. Sa compétence s’étendait sur les faculté de théologie, de droit et de médecine, de concert avec la chancellerie de Sainte-Geneviève chargée de la faculté des arts . En tant que chancelier , il gardait le sceau de l’évêque, percevait les droits de rédaction d'actes et assumait la conservation des livres de la bibliothèque du chapitre. Son rôle dans l’enseignement était capital car il dirigeait les écoles, nommait les maîtres et délivrait l'autorisation d'enseigner. A Paris, il exerçait les fonctions de chancelier de l'Université et conférait la licence aux étudiants. Enfin il présidait les réunions de la Faculté de Théologie. ( Anne Massoni, La Collégiale Saint-Germain l'Auxerrois, Limoges, Presses Universitaires de Limoges, 2007, p. 418).
Son héritage
Ambroise de Cambray décéda en 1496 et son héritage revint en grande partie à son neveu Jérôme de Marle, seigneur de Luzancy (77) et baron d’Arcis-le-Ponsart (51) par sa femme Charlotte le Breton qu’il avait épousé le 29 juin 1484. Après son décès, Il se remaria avec Philippa Laurens veuve de Martin Berthelot (1436-1495), maître de la Chambre aux deniers du roi.
: Sandrine VANHOVE (100drine2)
Décédé en 1526.
Marié le mardi 29 juin 1484, avec le BRETON Charlotte, dame d' Arcis-Le-Ponsart
Marié en 1496, avec LAURENS Philippa
2 Parents
- de MARLE Henri II (° 1432 + 1518)
- de CAMBRAY Jeanne Fille D'Adam (° 1440 + 1474)
4 Grands-parents
- de MARLE Arnaud Arnould (° 1400 + 1456) x 1412 BLANCHET Jeanne, x 1425 BOUCHER d'ORSAY Martine, x 1458 CHEVALIER Jeanne
- BLANCHET Jeanne Épouse 1 (° 1395)
- de CAMBRAY Adam (° 1380 + ....)
- ALEXANDRE Charlotte (° 1400)
4 Arrières-grands-parents
- LE CORGNE DIT DE MARLE Henry Le Corgne (° 1375 + 1418)
- le BARBIER Mahaut
- BLANCHET Pierre (+ 1400) x 1390 VITRY Guillemette, x PELLETIER Isabelle, x BAILLET Jacqueline
- VITRY Guillemette (° 1370 + 1409) x 1390 BLANCHET Pierre, x 1405 RAGUIER Hemon
Giraud de Marle Vicomte d'Arcis-le-Ponsart (51) sgr Luzancy
une affaire judiciaire, il séjourrna en Dauphiné auprès du futur Louis XI qui lui rendit ses titres (Vol 11, 1901: Revue des bibliothèques Edité en 1901 p13 et 14)
Note publique d'information :
Adversaire de Jean Luillier
(http://www.idref.fr/18636444X/id
Le 6 mai 1486, Jean Luillier (1425-1500) a une violente dispute avec Ambrosius de CAMBRAI, docteur en décret, lors d'une cérémonie doctorale. Alors que ce dernier, chancelier de Paris, s'adresse à lui de manière courtoise, il lui répond avec violence. Ambrosius de CAMBRAI et ses serviteurs vont alors couper un morceau de sa cape rouge, symbole cardinalice. Cette affaire va aller jusque devant la cour d'Innocent VIII , pape de 1484 à 1492.
Références Paris (Nation de France) 1444-1491 ;référence : SULLIVAN Theol. II p.332-335.
Armes (Île-de-France) de 1472 : «De gueules, à la fasce contre-potencée d'argent, remplie d'azur, accompagnée d'un loup d'or (pas de de trois loups ravissants d'or» sources Racines Histoire
Commentaire : /Il est un des membres de l'université s'acquittant d'une taxe de 2 sous en 1464 pour financer une ambassade à la cour royale. Le 6 mai 1486, il a une violente dispute avec Ambrosius de CAMBRAI, docteur en décret, lors d'une cérémonie doctorale. Alors que ce dernier, chancelier de Paris, s'adresse à lui de manière courtoise, il lui répond avec violence. Ambrosius de CAMBRAI (fils de l:'ancien Président du Parlement de Paris) et ses serviteurs vont alors couper un morceau de sa cape rouge, symbole cardinalice. Cette affaire va aller jusque devant la cour du pape ( Référence : SULLIVAN Theol. II p.332-335.
http://studium.univ-paris1.fr/individus/7143-johannesluillier
Lien indirect avec Guillaume Turquan frère de Jean (enseignant Sorbonne et Calvi )
MC/ET/XIX/11 notaire Pierre Pichon 3330. 1497 (n.st.), 12 janvier.1497 Procuration donnée par noble Giraud de Marle, à noble Jean de Marseilles, seigneur de Maisons-sur-Seine, élu de Compiègne, pour recouvrer tout ce qui lui revient sur la succession de son oncle, Ambroise de Cambray, chancelier de l'Église de Paris. (Détérioré par l'humidité) MC/ET/XIX/11
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MC/ET/XIX/15 le 1er juillet 1500 Constitution par Pierre Turquam, seigneur de Villemoisson, (91) examinateur au Châtelet, à noble Jean de Marseilles, écuyer, seigneur de Maisons-sur-Seine, élu de Compiègne, de 20 l.p. de rente moyennant 300 l.t
Jean de Marseille
Marseilles Jean est marié à une fille d’Adam Leclerc (891. 1490 (n.st.), 13 mars. Transport par Jean de Marseilles, écuyer, seigneur de Maisons-sur-Seine en partie, élu pour le roi à Compiègne, à Adam Leclerc, avocat en Parlement, son beau-père, de la somme de 250 écus d'or d'une part et de celle de 50 l.t. qui lui est due par Richard de Saint-Merry, écuyer, seigneur de Guercheville, pour demeurer quitte envers lui de la somme de 400 écus d'or. MC/ET/XIX/4
Les turquan chronologie
Les écolâtres Guillaume Turquan et son frère Jean
1553 MC/ET/CXXII/1282 du 27 juin 1553 Accord entre Pierre Jaquin, prêtre, principal du collège de Calvi, et Guillaume Turquain, maître ès arts et régent en l'Université de Paris, y demeurant, par lequel le premier se démet de sa principauté au profit du second 'sous le bon plaisir toutesvoyes de messieurs de Sorbonne' ainsi que les études et réparations qu'il fait faire au collège, moyennant 230 lt. prix auquel elles ont été évaluées, et le prêt de 460 lt. avec la maison de la ' Bouteille Verte ', rue Saint-Jacques, près dudit collège. Ledit Jaquin se réserve la jouissance de la chambre, garde-robe, et de l'étude appelée ' le paradis ' qu'il occupe audit collège, ' et si aura une clef de la chapelle, une clef de huys de Sorbonne pour luy seul ' tant queq ledit Turquain jouira de la principauté.
Guillaume est principal du collège de Calvi (selon Portal) en 1556,1557, 1560 ,1561,1562
Guillaume est régent de l'Université de Paris en 1553 suite à accord avec son prédécesseur Pierre Jaquin dont fait partie la maison de la Bouteille verte rue St Jacques l
Guillaume Turquan Régent de l'Université de Paris au moins depuis 1553, reçoit en 1557 les droits d'ascensement du collège de Calvi (dite petite-Sorbonne) rue Poirée du chancelier Ambroise de Cambray (oncle de Giraud de Marle dont le procureur est Jean de Marseille qui recevra plus tard rente de Pierre 1er Turquan. x Simone Mangot) . .
Guillaume, né vers 1530 marié 18/07/1561 Parie Catherine Lescuyer veuve Fouasse Jean
frère de Jean °1535, principal colège de Bourgogne en 1561
CM Y//104-Y//111 - fol. 3 V° Date de l'acte : 18 juillet 1561 Notice n° 6
Guillaume Turquain, marchand et bourgeois de Paris, et Catherine Lescuyer, veuve de Jean Fouasse, procureur "ès esleuz" et hôtel de ville de Paris : contrat de mariage.
MC/ET/XLIX/58 Guillaume Turquam, prieur et principal de Calvi.et MC/ET/XXIII/170 , principal au collège de Calvi.
Guillaume Turquan, cité Mémoires de la Société de l'Histoire de Paris et de l'Ile-de-France
Edité en 1914 article Cartulaire de la Nation Française, p.54 II, fol. 73. Ferrandus DE BEZ (Ci-desous)
A Fontaine-lez-Beigneulx. Six arpens de vigne blanche, ung arpent de terre planté en vigne de l'année passée délaissez par Monseigneur Me Ambroyse de Cambrai par legs testamentaire lesdietz héritaïges chargez d'une basse messe tous les jours et quattre obitz aux quattre temps de l'an.
I.e collège de Calvy, ainsy qu'il se comporte, est acensé par chacun an à M'' Guillaume Turquan par chacun an à. . un11 xvi 1 .
Une petite chambre estant sur la porte de laruedeSorbonne, près les escolles par chacun an est louée audict Turquan. xxx" parisis. En la rue Sainct Jacques une maison ou pend pour enseigne la Cage, doibt audict colleige par M'' Pierre Jacquin xxn 1 et à cause
Y//104-Y//111 - fol. 3 V° du Date de l'acte : 18 juillet 1561
Guillaume Turquain, marchand et bourgeois de Paris, et Catherine Lescuyer, veuve de Jean Fouasse, procureur "ès esleuz" et hôtel de ville de Paris : contrat de mariage.
Notice n° 6
MC/ET/XXIII/169 Fol.108 du 20 juillet 1562 Bail par Guillaume Turquain, bachelier en théologie, principal du collège de Calais, à André Vrigne, marchand hors la porte Saint-Jacques, et à Marie Turquain, sa femme, d'un jardin sis hors les murs de la porte Saint-Germain-des-Prés, rue Saint-Sulpice, au lieudit ' le Pressouer bannier '. (bail; Saint-Sulpice (rue); Saint-Jacques (faubourg)
Cité dans Collèges et université de Paris au XVIe siècle (env. 9000 actes), par Madeleine Jurgens, P
Guillaume a construit deux classes (MC/ET/XXIII/173 en 1561)
Guillaume serait marié le 18/7/1561à Paris avec Catherine Lescuyer veuve de Jean Fouasse procureur des élus qu'elle avait épousé vers 1555 lieu ignoré.
Guillaume Turquan, principal du collège de Calvi, a construit deux classes dans la cour du collège de Calvi, et quittance de loyer du 15 janvier 1561.
Son titre est maitre ès-arts en l'Universiyté et régent en grammaire de 3ème classe au collège de Boncour la maison de la maison au collège de Calvi, rue des Poirées ayant issue au cloître de Sorbonne. L'acte du 1er juillet 1561 précise que le collège de Sorbonne continue la bail à rente viagère qui lui a été accordé, au loyer de 120 Livres (donc par le chancelier de Notre-Dame Ambroise de Cambray en 1557
Voir la date.(MC/ET/XXXIII/167 notaire Guy NYNAN) bail rue des Poirées à Paris directeur d'établissement d'enseignement.
Jean Turquan frère de Guillaume
MC/ET/XXIII/166 - MC/ET/XXIII/205 - MC/ET/XXIII/167 du 1er juillet 1561
Jean Turquain, principal du collège royal de Bourgogne, et André Vrigne, marchand bourgeois de Paris, demeurant à Saint-Marcel-lès-Paris en son nom et se portant fort de Marie Turquain, sa femme : continuation du bail à rente viagère consenti par le collège de Sorbonne à Guillaume Turquain, maître ès arts en l'université et régent en grammaire à la troisième classe au collège de Boncourt de la maison au collège de Calvi , rue des Poirées, ayant issue au cloître de Sorbonne, loyer de 120 lt.
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Annexes Sorbonne
— Dispute au sein de vieille Sorbonne (source :Nos adieux à la vieille Sorbonne, par Gréard octave 1828-1904, pièce justificative p.294/444)
Saint-Louis créa par charte et donation le collège de la Sorbonne en février 1257. Puis la reine de Navarre Jeanne (1273-1305) épouse du roi Philippe le Bel créa en 1304 son collège de Navarre sous forme de congrégation d'écoliers [22][23].
Cette concurrence provoqua des disputes au sein du collège de la Sorbonne, contrôlé de près par la faculté de Théologie, en raison de la situation évolutive du royaume marquée par le développement du protestantisme.
Désormais vont s'opposer en Sorbonne es théologiens favorables , d’une part à l'orthodoxie catholique menés par Jean Luillier [24] , d’autre part le chancelier de l’église de Paris Ambroise de Cambray [25] favorable au collège de Navarre, et en filagramme aux protestants.
Le 6 mai 1486, lors d’une cérémonie doctorale, les serviteurs du chancelier coupèrent la cape rouge de Jean Luillier. Le pape Innocent VIII fut saisi de l’affaire qui n’eut pas de suite, le chancelier étant soutenu par le roi Louis XI.
Cette ancienne querelle a l'avantage de nous faire pénétrer dans la famille Turquan, car dans son testament rédigé en 1496, Ambroise de Cambray va nommer comme l'un de ses héritiers Guillaume Turquan. L'héritage situé à la Fontaine de Bagneux (92) concernait six arpents de vignes blanches et un arpent planté en vignes. En outre, le collège de Calvi est mis à cens au profit du même Guillaume Turquan, avec location d'une petite chambre située rue des écoles, une autre maison à enseigne "la Cage" situé rue des Saint-Jacques occupée par Pierre Jacquin prédécesseur de Guillaume Turquan aux destinés du collège de Calvi.
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Guillaume Turquan était un membre de la famille Turquan, originaire de Champagne, qui comptait plusieurs officiers de justice au Châtelet de Paris 3.
Il était le fils de Jean Turquan, lieutenant criminel du prévôt de Paris, et le frère de Jean II Turquan, qui lui succéda dans cette charge.
Guillaume Turquan fut lui-même conseiller au Parlement de Paris et maître des requêtes sous Charles VI
Chatellerault Pierre Turquant ?
Il était le fils de Jean Turquant et de Jeanne Delobel, et il avait épousé Marie de la Roche, fille de Jean de la Roche et de Catherine de la Porte1. Il avait plusieurs enfants, dont Jean Turquant, qui fut seigneur de la Roche et de Bourdais2. Classer
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Mais qui était Guillaume Turquan, du collège de Calvi à Paris ?
Frère de Jean Turquan (1535)
Possible frère de Marie Turquan
MC/ET/XXIII/174 de 1561 Jean Turquan est principal du collège de Bourgogne (1561)Désistement réciproque avec Nicolas Gaultier mégissier au Faubourg St-Marcel pour fourniture du collège.
Jean est frère de Guillaume principal au collège de Calvi, précision apportée le 29/8/1560 lors de contrats avec Robert Crozon lui aussi maitre es arts d l'Université de Paris, cautionné par son père le notaire François Crozon (MC/ET/XXXIII/171 - MC/ET/XXXIII/188 - MC/ET/XXXIII/173 du 29/8/1560)
MC/ET/XXIII/166 - MC/ET/XXIII/205 - MC/ET/XXIII/167
Jean Turquain, principal du collège royal de Bourgogne, et André Vrigne, marchand bourgeois de Paris, demeurant à Saint-Marcel-lès-Paris en son nom et se portant fort de Marie Turquain, sa femme : continuation du bail à rente viagère consenti par le collège de Sorbonne à Guillaume Turquain, maître ès arts en l'université et régent en grammaire à la troisième classe au collège de Boncourt de la maison au collège de Calvi , rue des Poirées, ayant issue au cloître de Sorbonne, loyer de 120 lt.
1er juillet 1561
Relations
André Vrigne (1530) x Marie Turquan . André Vrigne époux de Marie Turquan se porte fort pour elle le 1er juillet 1561 dans une transaction avec Guillaume Turquain, maître ès arts en l'université et régent en grammaire à la troisième classe au collège de Boncourt de la maison au collège de Calvi (MC/ET/XXIII/166 - MC/ET/XXIII/205 - MC/ET/XXIII/167) - André Vrigne Marié avec Marie Turquan, citée avec les enseignants Turquan et probablement soeur de Jean Turquan moine de Saint-Denis
Robert Crozon fils cadet de François Crozon (1490-1560)et Etiennete Des Vaullx(+ 1587. Est petit-fils du noltaire Jean Crozon (1450- ) et Antoinette Lesage. Son frère ainé Pierre Crozon (1475-1533) Notaire Châtelet ET/XXIII . Pierre Crozon est marié avec Catherine Hamelin (1505-1566). Il est en liaison avec les notaires parisiens Yves Bourgeois
Yves Bourgeois (1509-1556) ; Yves Bourgeois semble travailler avec le bureau des privilèges apostoliques de l'Université de Paris à partir de Crozon . Faire liste des collèges cités. Calvi avec Robert du Gast, Collège de Presles avec Guesdon Saint-Renon. ;
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fichier /zazaCalvi collège de Calvi
Sommation par Robert Crozon, maître ès arts, régent logicien au collège de Calvi, à Guillaume Turquan, principal dudit collège, de lui bailler pension honnête comme il l'a promis par contrat reçu par Fardeau et Lamyral le 29 août
Attestation de François Chaussière, principal du collège de Calvi, de Nicolas Thiersault, maître maçon, et Pierre Marchant, couvreur de maisons à Paris, sur l'état de ruine du collège de Calvi, loués 120 livres par an par le...
Procuration en blanc par Pierre Board, étudiant au Collège de Calvi, en la chambre de maître Etienne Fontaine, chanoine de la cathédrale Saint-Etienne d'Auxerre pour présenter au Chapitre ses lettres testamoniales et être mis en.
Procuration pour comparaître et plaider donnée par Claude Auzeray, maître ès arts, étudiant demeurant au Collège de Calvi, à Toussaint Salmon, notaire et procureur en cour d'église à Chartres.
Procuration par Julien Rivière, maître és arts, régent au collège de Calvi, chapelain de la chapelle fondée par défunt Jean Jamyn en l 'église Saint-Pierre de, ...?, diocèse de Nantes, à messire Pierre Turpin, curé dudit lieu,...
Procuration par Macé Fauques, pédagogue au collège de Calvi, pour Monsieur Guillaume Escalot, frère et héritier de défunt Jean Escalot, son frère, vivant étudiant à Paris à raison de 15 livres 3 sols qu'il avait prêtées au défunt...
Procuration en blanc par le collège de Sorbonne pour comparaître devant tous juges et prendre le fait de cours d'Etienne de Fontaine, principal du collège de Calvi, qui n'est tenu de rendre aucun compte des revenus du collège de..
Procuration en blanc par Samuel Mouret, maître ès arts, régent au collège de Calvi, maître et administrateur de la maladrerie Saint-Gilles-de-Waripon, diocèse de Noyon, prévôté de Chauny, pour donner à bail le revenu de la.
Arrêt
1) Essai sur les Turquan de Clignancourt
Préambule:
Menaces religieuses contre le prévôt criminel de Paris.
Dans ce contexte et comme son supérieur judiciaire, le lieutenant criminel Jean Turquan, qui cumulait sa charge avec celle de Commissaire aux biens juifs dans le ressort de la vicomté et du Languedoc, à une date non précisé, subissait une forte pression religieuse en termes explicites dont voici un aperçu d'époque " menacé et ennorté qu'il se feist baptisier et chrestienner, ou l'en le feroit excecuter comme juif, c'est assavoir qu'il seroit dempné perpetuelment, pour la mauvaise foy et creance qu'il avoit " (rapporté dans Analyse et traitement informatique de la Langue française, Université de Lorraine qui cite le registre criminel du Châtelet II (1389-1392)p. 52). Vérifier contre qui
En 1388, le roi Charles VI retira la commission de "Juge des juifs", dit parfois "Commissaitre aux Juifs "accordée au prévôt criminel Jean Turquan ainsi qu'à l’autre magistrat judiciaire Beraud Bresson . Voici la preuve du Retrait de la commission du roi .
Par contre, Jean Turquan conserva sa fonction de lieutenant criminel du prévôt de Paris jusqu'à sa mort, signe évident qu'il avait cédé aux injonctions et avait été baptisé. Magistrat intègre et respecté, il fut à partir de cette époque bienfaiteur de sa paroisse de Saint-Jacques de la Boucherie à Paris en faisant édifier une chapelle.
Ce long préambule était nécessaire pour comprendre le climat social et politique de cette époque , d'autant plus que la famille Turquan comprenait plusieurs rameaux utilisant fréquemment le prénom Jean .Voici d'ailleurs un exemplaire spécifique Dissimulation ou omission volontaire de rédaction dans un acte successoral
En 1421, la famille Turquant détenait vraisemblablement les droits de l’important fief de Clignancourt relevant des moines de l’abbaye de Saint-Denis et le décès de Jean Turquan, chanoine séculier de la collégiale de Saint-Merry modifiait la situation. En, effet, sa mère était remarié à Jean de Paris, dont la famille comptait également des chanoines de Saint-Merry. En outre, ses parents étaient de conditions sociales inférieures aux Turquant magistrats de justice au Châtelet de Paris. D’autre part, le rédacteur de l’acte marquait la différence entre le patronyme Turquant avec un T final pour ceux du Chatelet et celui du chanoine Turquan . Espérait-il qu’en omettant volontairement l’identité complète sur un acte officiel de l’exécuteur testamentaire du défunt, le rédacteur
Concurrence entre réguliers et séculiers (les chanoines )
et fils d’un tanneur , fille du Chapitre Notre-Dame posait problème
Quelle souche d’Anjou Turquant près de Saumur (Maine-et-Loire 49
La caractéristique de la famille Turquan d'alors est de compter dans ses rangs, outre le lieutenant criminel décédé en 1406, quatre autres Jean Turquan successifs dont trois sont magistrats au Châtelet de Paris. Ils sont cités sur le registre des délibérations daté de 1401 à 1464. dont liste ci-après. L'absence de filiation ou de mariage est de mise, sauf en 1421 où l’acte successoral de feu le chanoine de Saint-Merry Jean Turquan citait comme son exécuteur testamentaire un Turquan dont le prénom est laissé volontairement en blanc.
En bref, les interprétations sont nombreuses dans les généalogies publiées, notamment à partir de la postérité du Lieutenant criminel du Prévôt de Paris et ancien commissaire aux Juifs du royaume.. L'omission du prénom et de la fonction de l'éxécuteur testamentaire pose question car elle ne peut-être que volontaire. S'agissait-il d'un problème politico social en rapport avec la situation de l'époque ou d'éviter qu'un modeste tanneur figure dans la généalogie d'un juge du pouvoir exécutif.
les magistrats du Châtelet |
|||
Jean Turquant |
lieutenant criminel, |
+ en 1406 |
pour mémoire |
Jean Turquant |
procureur |
de 1415 à 1426 |
p. 85, 102 et 130 |
pas de Turquant |
néant |
de 1445 à 1447 |
|
Jean Turquant |
procureur |
1454 |
|
Jean Turquant |
examinateur |
1463 |
p. 376 |
Ajouter |
|||
Jean Turquan |
chanoine de Saint-Merry |
+ en 1421 |
fils de Simon le tanneur |
Noter le changement d'orthographe
Le problème d'identification concerne la parenté et la postérité du feu lieutenant criminel Jean Turquan premier du nom, juriste notable et bourgeois instruit . Est-il parent où simple homonyme avec feu Simon Turquan tanneur et père du défunt chanoine de Saint-Merry Jean Turquan dont la mère est remariée avec Jean de Paris. Pour sortir de l'imbroglio, il parait nécessaire d'identifier cette famille de Paris, qui compte dans ses rangs Martin Pol de Paris chanoline en 1398 et vraisemblablement contemporain de son collègue Jean Turquan.
Est-il parent avec son homonyme Guillaume 2 Turquan , fils de Jean 2 , mineur en 1439 sous la tutelle de son ayeul Bernard Royer (registre du Châtelet du 2/10/1439)
Le point sur mes recherches Turquan
En bref, beaucoup d'hypothèses non consolidées dans cette généalogie Turquan pour ce qui concerne les premières générations . En tout cas, les trois catégories de bénéfices apostoliques jouent un rôle évident, tant dans la généalogie Turquan que dans celle étudiées à partir du règne Charles VI (Guillaume Budé, Constantin Chevalier et leurs alliés)j
Il est difficile de déterminer les filiations avec précisions, d'autant plus que certains actes sont volontairement incomplets, pour diverses raisons, parfois en matière de successions concernant des religieux (outre l'acte sur l'omission du prénom Turquan, j'ai trouvé une omission identique dans la généalogie Jacques Fouyn) .
D'autre part, il semble qu'avant le chanoine de Saint-Merry Jean Turquan, cette famille comptait dans ses rangs un dignitaire de l'église de Paris, nommé Guillaume Turquan occupant les fonctions de chancelier d'église, soit le 7ème rang gans la hiérarchie diocésaine,. Il avait le privilège de la bibliothèque et de conseiller juridique de l'évêque et aurait été secrétaire du roi en 1413. En l'état actuel, sa situation est imprécise.
§§§
Voici ci-dessous divers blasons Turquan, caractérisés par une tête de Maures en turban, avec chevron et parfois l'aigle de l'Empire
Dddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddd
Collège de Calvi
Cet établissement scolaire avait été fondé en 1271 par Saint-Louis qui donna une maison à Robert de Sorbonne chanoine de Cambrai afin de développer les cours élémentaires de théologie. L’école était surnommée de ce fait « la petite Sorbonne », ( abbé Lebeuf volume 6 p. 110). situé rue Poirée à Paris, face au collège des « Dix-Huit », lui-même touchant le collège de Rethel. Tous disparurent lors de la construction de la Sorbonne dépendante alors de la Faculté de théologie et de l’Université de Paris.
La a bibliothèque de la Sorbonne joua un rôle important dans le développement de l’imprimerie (selon « la Sorbonne, ses origines A. Franklin)
Le chancelier et les écolâtres Turquan
Ambroise de Cambray (1426-1496), fils de feu Adam (1390-1456) 1er président du Parlement de Paris chancelier de l'église de Paris (1486) Docteur en décret Sorbonne Maîitre requêtes, Deur en décret, Chancelier Université de de Paris, Chancelier N.D Paris Maître des requètes Hôtel du roi (1475) Premier présidentdu Parlement de Paris
Le chancelier du chapitre Notre-Dame garde le sceau et perçoit les droits de rédaction d'actes , assume la conservation des livres et assure iun rôle important dans l'enseignement en dirigeant les écoles, nomme les maîtres et délivre l'autorisation d'enseigner. A Paris, il exerce les fonctions de chancelier de l'Université et confère la licence aux étudiants . Il préside les réunions de la Faculté de Théologie.
Admis en 1444 au collège de Navarre .puis docteur régent, puis doyen de la Faculté de Décret de l'Université de Paris, Nommé en 1482 jusqu'à sa mort en 1495 chancelier de l'école cathédrale de Paris . Il dirigeait la chancellerie de l'Université de Paris compétente pour les faculté de théologie, de droit et de médecine, de concert avec la chancellerie de Sainte Geneviève limité à la faculté des arts ( Anne Massoni, La Collégiale Saint-Germain l'Auxerrois, Limoges, Presses Universitaires de Limoges, 2007, p. 418)
fut curé de Saint-Eustache , doyen de l:a cathédrale de Meaux et chancelier de Notre-Dame de Paris
cité Pdt Parlement de Paris et maître d’hôtel du roi (1473) dans Bulletin société archéologique d'Orléans (année 1944 , p.97) Impliqué indirectement àOrléans dans une affaire judiciaire, il séjourrna en Dauphiné auprès du futur Louis XI qui lui rendit ses titres (Vol 11, 1901: Revue des bibliothèques Edité en 1901 p13 et 14)
Note publique d'information :
Adversaire de Jean Luillier
De 1450 à 1479, chanoine de l'église Notre-Dame, en 1459 abbé de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés, en 1473 Maître des requêtes de l'Hôtel du Roi, de 1475 à 1481 doyen de la faculté de Décret (en 1483 régent ), de 1482 à 1495 chancelier de l'église de Paris, de 1489 à 1496 curé de Saint-André-des-Arts. Inhumé dans l'ancienne chapelle du collège de Sorbonne (http://www.idref.fr/18636444X/id
Ambroise de Cambray est l'oncle de Giraud de Marle (donc son neveu) . Ce dernier (MC/ET/XIX/11 notaire Pierre Pichon du 12 janvier.1497) donne procuration à noble Jean de Marseilles, seigneur de Maisons-sur-Seine, élu de Compiègne, pour recouvrer tout ce qui lui revient sur la succession de son oncle, Ambroise de Cambray, chancelier de l'Église de Paris. (Détérioré par l'humidité) MC/ET/XIX/11)
docteur ès droits, conseiller et maître ordinaire des Requêtes de l'Hôtel du Roi dans un acte du 2 juin 1479 (Charles VIII 1470,-1498)
Le 6 mai 1486, Jean Luillier (1425-1500) a une violente dispute avec Ambrosius de CAMBRAI, docteur en décret, lors d'une cérémonie doctorale. Alors que ce dernier, chancelier de Paris, s'adresse à lui de manière courtoise, il lui répond avec violence. Ambrosius de CAMBRAI et ses serviteurs vont alors couper un morceau de sa cape rouge, symbole cardinalice. Cette affaire va aller jusque devant la cour d'Innocent VIII , pape de 1484 à 1492.
Références Paris (Nation de France) 1444-1491 ;référence : SULLIVAN Theol. II p.332-335.
Armes (Île-de-France) de 1472 : «De gueules, à la fasce contre-potencée d'argent, remplie d'azur, accompagnée d'un loup d'or (pas de de trois loups ravissants d'or» soiurces Racines Histoire
Commentaire : /Il est un des membres de l'université s'acquittant d'une taxe de 2 sous en 1464 pour financer une ambassade à la cour royale. Le 6 mai 1486, il a une violente dispute avec Ambrosius de CAMBRAI, docteur en décret, lors d'une cérémonie doctorale. Alors que ce dernier, chancelier de Paris, s'adresse à lui de manière courtoise, il lui répond avec violence. Ambrosius de CAMBRAI (fils de l:'ancien Président du Parlement de Paris) et ses serviteurs vont alors couper un morceau de sa cape rouge, symbole cardinalice. Cette affaire va aller jusque devant la cour du pape ( Référence : SULLIVAN Theol. II p.332-335.
http://studium.univ-paris1.fr/individus/7143-johannesluillier
Lien indirect avec Guillaume Turquan frère de Jean (enseignant Sorbonne et Calvi )
Table des matières
MC/ET/XIX/11 notaire Pierre Pichon 3330. 1497 (n.st.), 12 janvier.1497 Procuration donnée par noble Giraud de Marle, à noble Jean de Marseilles, seigneur de Maisons-sur-Seine, élu de Compiègne, pour recouvrer tout ce qui lui revient sur la succession de son oncle, Ambroise de Cambray, chancelier de l'Église de Paris. (Détérioré par l'humidité) MC/ET/XIX/11
A noter que certains généalogistes contestent la postérité de l:a branche marchande figurant dans la Collection Clairambault , volume 764., volume suivant le n° 763 cité sur cette page à propos de l'acte Turquant dont le prénom est laissé en blanc.
Voir au besoin Copie Bussy de Montreuil De nouveaux seigneurs, la maison Huault de Bussy (1525-1575) . règne de François 1er (15151547) fils de Charles d’Orléans et Louise de Savoie-
Originaire de la région d’Azay-le-Rideau, la famille Huault arrive à Montreuil dans les années 1525, c'est-à-dire lorsque cette seigneurie était amputée de son droit de haute Justice et de cent arpents cédés au profit du comte de Chabannes et de Villemomble. Bien que l’acte de cession n’ai pas été retrouvé, Pierre 1er Huault , notaire au Châtelet et secrétaire du roi Charles VII était effectivement seigneur de Bussy-les-Meaux, de Montreuil-sous Bois, à Montmagny (Val d’Oise) des fiefs de la mairie, de la Justice et de Richebourg, aveux de 1527 confirmés le 12Bien que sa filiation soit contestée – on le dit fils de Jacques mort au service du roi à Naples le 14 mai 1495, alors que d’autres le dise fils du roturier Mathurin Huault – Pierre Huault fut marié en première noce à Madeleine de Badonvilliers veuve de Thomas Thioust, seigneur de Champigny et fille de Jean et Germaine Bureau. A ce titre, elle était héritière d’une partie des droits seigneuriaux des feu Jean et Gaspard Bureau maîtres-artilleurs du roi qui furent seigneur de Noisy-le-Sec et Villemomble.
Blason de Pierre et Jacques Huault
Pierre Huault aurait ensuite épousées Isabeau Le Breuil, veuve Denis Anjorrant puis Jeanne Sanguin fille d’André, avant de décéder en 1534.
De sa première union avec Madeleine de Badonvilliers naquirent :
- Jacques II Huault, avocat et seigneur de Bussy par donation du 26 juillet 1525 de la seigneurie de Bussy et en avait rendu hommage au roi devant la Chambre des Comptes du 25 mai 1535 après décès de son père. Epoux de Philippa de Hacqueville depuis le 20 juin 1519, fille de Nicolas et Jeanne de Bailly, il fut baron de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) et seigneur d’Aubigny et de Montreuil, conseiller au Parlement le 23 janvier 1563 puis notaire et secrétaire du roi. Il mourut le 7 janvier 1580 selon son inventaire au décès et sa postérité figure à la suite.
- Louis Huault, époux de Claire de Billon, et auditeur des Comptes, fut l’héritier de Montmagny mais n’apparait pas à Montreuil.
- Claude Huault, religieux profès à l’abbaye Saint-Victor, cité dans un compte de tutelle avec son frère Louis, hérita de nombreuses terres à Montreuil relevant du Chapitre Notre-Dame. Il s’agissait entre 1537 et 1571 de plusieurs dizaines d’arpents aux lieu-dit Gastine, les Marais, Culdoé et la Boissière relevant du censier de Saint-Germain, du fief Decanal et de l’abbaye Saint-Victor. Il aurait fait donation de ses biens à l’Eglise et pourrait être apparenté à Jacques François Choulx de Bussy qui fut entre 1760 et 1765 seigneur de Tillemont, domaine de l’abbaye Notre-Dame de Livry. Aucun acte ne confirme cette hypothèse
mai 1529 44.
Tout sur Thomas Turquan
Prénommé Thomas, issu de l'araméen " Te'oma " qui signifie " Jumeau " et connu pour son doute sur la résurrection du Christ, Thomas 1er Turquan était en 1536 religieux et maitre spirituel de "l'hospital du Saint-Esprit "'à Troyes en Champagne (Ne pas confondre avec l'ordre chevaleresque du Saint-Esprit créé en 1578).
Thomas 1er dirigeait localement cet ordre caritatif créé en 1203 par le comte de Champagne puis soutenu par la royauté, notamment Charles VIII (1470-1498) membre de l'ordre.
Implanté dans la ville de Troyes, l'hôpital et son Hôtel-Dieu recueillait hommes et femmes et était contrôlé par l'évêché, bénéficiant de la protection juridique des établissements et biens mainmortables. Nombreux étaitent les organismes caritatifs similaires (Saint-Bernard, Saint-Nicolas, Saint-Abraham, la Trinité, Hôtel-Dieu-le-Comte). Ce n'est qu'à partir de 1620 que les hôpitaux de Troyes furent regroupés (Sources :AD.10, série H 231)
Ainsi il est clair qu'une branche de la famille Turquan était d'origine champenoise et plus précisément de Troyes, ville des comtes de Blois-Troyes-Champagne avant rattachement au royaume de France en 1361.
Bien entendu, il est vain, faute de documents de le rattacher à Colot Turquin et son fief de la Garenne de Troyes.
L’air du temps de guerres de religion.
Sous titré, « de la caboche à la paix fourré de Longjumeau » (1413-1568).
Voici ci-dessous divrs blasons Turquan, caractérisés par une tête de Maures en turban, avec chevron et parfois l'aigle de l'Empire
Les enseignements de l'acte de notoriété du marchand Thomas IIT urquan.
De nombreux auteurs anciens ont écrit sur cette famille et les interprétations sont nombreuses et variées. Aussi est-il prudent de commencer cette étude par l'acte de notoriété n° 2747 du 16 janvier 1496 (MC/ET/XIX/10 ) concernant Thomas II Turquan, et personnage marquant de la branche cadette et marchande. Cet acte nous fait savoir que ce Thomas Turquan était le plus jeune fils de feu Jean Turquan et Raouline Gaudette et était né au mois d'avril ou mai 1479 . Les témoins déclarants étaient son maître d'école le prêtre Jean Lenormand, qui l'avait enseigné de 6 à 9 ans. le second témoin était le marchand Jacques Gaultier bourgeois de Paris. La dernière déclarante était Jeanne, femme de Nicolas de Ribecourt, corroyeur de cuir à Paris, rue Saint-Antoine, nourrice de la famille Turquan.
Cet acte de notoriété est la base de l'identification de Thomas II Turquan, complèté par un acte de garde bourgeoise daté du 3 mars 1482 (1483) attribué à sa mère Raouline Gaudette (1430-1518) veuve de Jean Turquan (Coll. Archambault , vol. 764 p. 987 :cf vol. 765, p. 153) qui mentionne les enfants mineurs dans l'ordre chronogique suivant :
Jeanne Turquan (1457-1540) future épouse de l'examinateur au Châtelet Pierre Paulmier.
Jean Turquan (1459-1519), futur bourgeois, quartenier de la paroisse Saint-Gervais et receveur de la ville de Paris, époux de Gilette de Neufbourg.
Jacques Turquan (1466-1537), futur clerc gradué de l'université de Paris le 19 mars 1535, prêtre et chanoine de la cathédrale Saint-Pierre de Troyes
Marie, Catherine Turquan (1464-1498) future épouse du clerc du Trésor royal Gilles Nicole (Nicolas), marguiller de Saint-Paul , domicilé rue du roi de Sicile
Thomas II (1479-1548) qui suit:
NOTER que l'aîné de la fratrie étant majeur figure en dernier. il s'agit de Pierre II Turquan qui figure à la suite.
Biographie succincte de Thomas II Turquan.
Rappelons qu'un Thomas Turquan 1er du nom a été identifié à Troyes en 1536 comme maître spirituel et administrateur des "Hospitaliers du Saint-Esprit" dont la parenté est encore indéterminée.
En tout état de cause, Thomas II Turquan est né en 1479, preuve dans son acte de notoriété de 1496 et avait 3 ou 4 ans lors de la rédaction de l'acte de garde bourgeoise attribué à sa mère pour les enfants mineurs du couple.
Thomas II Turquan fut d'abord apprenti marchand entre Paris, Montdidier et les Flandres et eut plusieurs différends commerciaux qui le firent considérer par ses concurrents comme un larron. Il investit ensuite, comme son père d'ailleurs, dans la finance, devint financier reconnu, préteur d'argent au roi, emprisonné au Châtelet en 1532 pour usure dans le commerce du sel puis libéré sous caution. Reçu écuyer, il fit l'acquisition de la seigneurie de Villeneuve-le-Roi en Vexin (60), dit Villeneuve-les-Sablons, relevant de la justice de Méru.
Thomas Il Turquan (Turquam) épousa vers 1510 Philippa (Philippes) DOR, dont le patronyme variable suivant les graphies pourrait être d'O.
Son fils aîné Thomas III Turquan fut général des monnaies nommé en 1566, puis révoqué pour protestantisme par arrêt du 22 décembre1568. Revint en grâce et retrouva son poste pour devenir spécialiste des monnaies et devenir maître d'oeuvre des travaux qui aboutirons en 1577 à l'adoption de l'écu d'or à trois Livres et à la normalisation des monnaies (Catalogue méthodique d'ouvrages relatifs à la Bourgogne: Sciences.--Arts.--Histoire Auteur : Milsand, Ph. (Philibert), 1818-1892 et Ordonnances des rois de France: règne de François Ier (Volume 1, 1515-1516, p.191). Thomas II décéda en 1548 dans sa maison de Châtellerault.
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Biographie de Pierre II Turquan
L'acte de notoriété du marchand Thomas II Turquan.
De nombreux auteurs anciens ont écrit sur cette famille et les interprétations sont nombreuses et variées. Aussi est-il prudent de commencer cette étude par l'acte de notoriété n° 2747 du 16 janvier 1496 (MC/ET/XIX/10 ) concernant Thomas II Turquan, et personnage marquant de la branche cadette et marchande. Cet acte nous fait savoir que ce Thomas Turquan était le plus jeune fils de feu Jean Turquan et Raouline Gaudette et était né au mois d'avril ou mai 1479 . Les témoins déclarants étaient son maître d'école le prêtre Jean Lenormand, qui l'avait enseigné de 6 à 9 ans. le second témoin était le marchand Jacques Gaultier bourgeois de Paris. La dernière déclarante était Jeanne, femme de Nicolas de Ribecourt, corroyeur de cuir à Paris, rue Saint-Antoine, nourrice de la famille Turquan.
Cet acte de notoriété est la base de l'identification de Thomas II Turquan, complèté par un acte de garde bourgeoise daté du 3 mars 1482 (1483) attribué à sa mère Raouline Gaudette (1430-1518) veuve de Jean Turquan (Coll. Archambault , vol. 764 p. 987 :cf vol. 765, p. 153) qui mentionne les enfants mineurs dans l'ordre chronogique suivant :
Jeanne Turquan (1457-1540) future épouse de l'examinateur au Châtelet Pierre Paulmier.
Jean Turquan (1459-1519), futur bourgeois, quartenier de la paroisse Saint-Gervais et receveur de la ville de Paris, époux de Gilette de Neufbourg.
Jacques Turquan (1466-1537), futur clerc gradué de l'université de Paris le 19 mars 1535, prêtre et chanoine de la cathédrale Saint-Pierre de Troyes
Marie, Catherine Turquan (1464-1498) future épouse du clerc du Trésor royal Gilles Nicole (Nicolas), marguiller de Saint-Paul , domicilé rue du roi de Sicile
Thomas II (1479-1548) qui suit:
NOTER que l'aîné de la fratrie étant majeur figure en dernier. il s'agit de Pierre II Turquan qui figure à la suite. (a revérifier)
Texte ancien Turquan et bourgeoisie
Les Turquan (Turquam) de la révolte cabochienne aux protestants de 1568 voir changer sous-titre.
Sur le plan étymologique, Turquin veux dire de couleur bleu, et, dit-on, drap tissé au Moyen-âge dans la région de Bourges. En tout cas, le patronyme de cette famille bourgeoise est dispersé sur plusieurs provinces. On va le trouver en Charente Poitou, notamment à Châtellerault, en Bretagne et en Ile-de-France à Paris ,Orléans et dans le Vexin. Cette dispersion rend les recherches difficiles et les zones d’ombre sont nombreuses.
Le patronyme est dispersé
Essai sur plusieurs branches ou rameaux Turquan
C’est à partir de Jean Turquan (1344-1406) examinateur puis lieutenant criminel du prévôt au Châtelet de Paris que la branche dite de Clignancourt branche est relativement bien identifiée.
Par contre, la période antérieure comporte encore des interrogations et suppositions. En tout cas, voici le résultat de mes recherches.
’
A la suite d’une querelle entre le chancelier de l’église de Paris et maitre des requête de l’hôtel du roi Charles VIII (Ambroise de Cambray (1426-1496) et
Ambroise de Cambray est fils d'Adam et de mère non dénomméi
Admis en 1444 au collège de Navarre .puis docteur régent, puis doyen de la Faculté de Décret de l'Université de Paris,
fut curé de Saint-Eustache , doyen de l:a cathédrale de Meaux et chancelier de Notre-Dame de Paris
cité Pdt Parlement de Paris et maître hotel du roi (1473) dans Bulletin société archéologique d'Orléans (année 1944 , p.97) Impliqué indirectement à Orléans dans une affaire judiiaire, il séjourrna en Dauphiné auprès du futur Louis XI qui lui rendit ses titres (Vol 11, 1901: Revue des bibliothèques Edité en 1901 p13 et 14)
Note publique d'information :
docteur ès droits, conseiller et maître ordinaire des Requêtes de l'Hôtel du Roi dans un acte du 2 juin 1479
De 1450 à 1479, chanoine de l'église Notre-Dame, en 1459 abbé de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés, en 1473 Maître des requêtes de l'Hôtel du Roi, de 1475 à 1481 doyen de la faculté de Decret (en 1483 régent ), de 1482 à 1495 chancelier de l'église de Paris, de 1489 à 1496 curé de Saint-André-des-Arts. Inhummé dans l'ancienne chapelle du collège de Sorbonne (http://www.idref.fr/18636444X/id
Ambroise de Cambray est l'oncle de Giraud de Marle (donc son neveu) . Ce dernier (MC/ET/XIX/11 notaire Pierre Pichon du 12 janvier.1497) donne procuration à noble Jean de Marseilles, seigneur de Maisons-sur-Seine, élu de Compiègne, pour recouvrer tout ce qui lui revient sur la succession de son oncle, Ambroise de
Le premier Thomas Turquan religieux du Saint-Esprit en 1356 ???
Cccccccccccccccccccccccccccc
PortalEurope
Engagement de Nicolas Morelet à présent régent au collège de Calvi, envers Guillaume Turquain, bachelier en théologie et principal dudit collège, de ' régenter ' la cinquième classe de ce collège pendant un an à commencer à la Saint-Rémy. Salaire : 6 écus soleil, dont 3 payables à Noël et 3 à Pâques MC/ET/XXIII/166 du 29/9/1562
Désistement réciproque par Jean Turquan, principal du collège de Bourgogne, et Nicolas Gaultier, marchand mégissier au faubourg Saint-Marcel, de la vente faite par Turquan à Gaultier de tout l'abattoir pour la fourniture des collèges de Bourgogne et Calvi
MC/ET/XXXIII/171 du 31/5/1561
Quittance générale et réciproque entre Pierre Jaquin, principal du collège de la Petite Sorbonne, dit Calvi, en l'Université de Paris, d'une part, et Christophe d'Allègre, écuyer, seigneur de Saint-Just, agissant pour lui et pour ses frères, d'autre part, touchant 'les deniers et autres choses qu'ilz pourroient debvoir... tant à cause de leur portion, pension, escollage et lieux qu'ilz pourroient avoir occuppez lorsqu'ilz estoient estudians et demourans oud. collège, que autrement de toutes autres choses quelzconques jusques à huy,[Suite de la description dans les informations complémentaires]
1er mai 1546 MC/ET/XXXIII/24
ANNEXES Tableaux ou plan
Les premières générations
TURQUAN Robert 1er |
../../1444 |
(1508-1512) Conseiller au Parlement de Paris (1490) 57ème prévot des marchands de Paris Conseiller Parlement Paris (1491) |
TURQUAN Jeanne Jeannette |
../../1405 Croy |
A 17 ans en 1421 |
TURQUAN Colot |
../../1250 Troyes (10) |
À Troyes (1285) Vente terres 1285 |
TURQUAN Pierre 1er Collège Sainte Chapelle |
../../1420 |
Auditeur au Châtelet -1453-14) Lieutenant prévost de Paris Conseiller Parlement de Paris (1475-1491) |
TURQUAN Pierre 6 |
../../1530 |
Auditeur cHatelet (1577) |
BOUILLY de TURQUAN Jean François |
04/11/1678 Hillion (22) |
Bailli Commandeur de Saint-Jean de Jérusalem (1760) |
TURQUAN Marie |
../../1465 |
Biens Charmentray et Trilbardou (1499) |
TURQUAN Guy 2 |
../../1505 |
Bourgeois de Paris Archer de M. de Nevers Trésorier des guerres (1551) |
TURQUAN Jean |
../../1466 |
bourgeois de Paris Receveur |
TURQUAN Nicolas |
../../1508 |
Bourgeois de Paris (1538) |
TURQUAN Raoul |
../../1512 |
Bourgeois de Paris (1539) procureur Plt |
du BOUILLY de TURQUAN René |
|
Capitaine garte-cote évéché de Saint-Brieux |
TURQUAN Robert 2 |
../../1510 |
Chanoine de Bayeux Cer Parlement (1491) sgr de Rézy (Crécy en Brie) et Gavray |
TURQUAN Nicole Nicolas |
../../1459 |
Chanoine de Chatellerault Avocat au Parlement |
TURQUAN Jean |
../../1400 |
Chanoine de Saint-Merry (1421) Chanoine Saint-Merry |
TURQUAN Jacques jacopo |
../../1466 |
Chanoine de Saint-Pierre de Troyes (1537) oncle Catherine Turquain veuve Chesneau Étudiant Université de Paris Pretre |
TURQUAN Gabriel |
../../1614 |
Chevalier St-Jean de Jérusalem (1635) Enseigne Régiment des Gardes |
TURQUAN Pierre 4 |
../../1485 ? |
Cité à Ganay (50) |
TURQUAN Jean |
|
Commis des trésoriers extraordinaire des guerres Contrôleur des Guerres Financier |
TURQUAN Philippe Aîné |
../../1440 |
Conseiller au Parlement Cer au Parlement en 1491 biens Montreuil (1498) |
du BOUILLY de TURQUAN René 1er |
|
Conseiller au Parlement de Bretagne de 1638 à 1647 |
TURQUAN Pierre 3 |
../../1430 |
Conseiller au Parlement Louis XI |
TURQUAN Charles |
../../1544 |
Conseiller d'Etat et Maître des requètes Conseiller du roi |
TURQUAN Jean Jan |
../../1590 Châtellerault (86) |
Conseiller du roi Conseiller au Parlement de Bretagne (1630) Maitre des requètes ordinaire de l'hotel du roi conseiller et maître des requêtes ordinaires du Roi |
TURQUAN Jean |
../../1500 |
Conseiller du Roi en sa Cour du Parlement |
TURQUAN Philippe |
|
Conseiller Parlement Paris (1491) |
TURQUAN Philibert Philbert |
../../1475 |
Conseiller Parlement Paris (1505) |
TURQUAN Claude |
../../1497 |
Controleur des guerres (1551) Contrôleur des guerres (1537) |
TURQUAN Jean 2 |
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Cousin de Jean 1 et non son fils. |
TURQUAN Etienne 2 |
../../1533 |
Curé de la Queue-en-Brie (1553) |
TURQUAN Guillaume 4 |
../../1530 |
De Cambray Maître es-arts (1556) Principal du collège de Calvi (t1562)d it Petite Sorbonne (1560) |
TURQUAN Thévenin |
../../1350 |
De Donzy (Nièvre ) |
TURQUAN Robert 23 |
../../1510 |
De Gavray (Manche) |
TURQUAN Thierrie |
../../1515 |
Donation Marie Milacier (1575) |
TURQUAN Thomas 2 |
../05/1479 Notoriété |
Écuyer Avocat au Parlement Bourgeois de Paris (1543) Villeneuve-les Sablons (60) |
TURQUAN Paul |
../../1550 Châtellerault (86) |
Elu au parlement de Paris |
TURQUAN Jean |
../../1520 |
Etat i Nconnu |
TURQUAN Jean |
../../1526 |
Etudiant Universite en 1542 |
TURQUAN Pierre 2 |
../../1456 |
Examinateur au Châtelet pour la Sainte-Chapelle (1481) Procureur général Châtelet Cer Plt (1490 Examinateur au châtelet de Paris (1465-1497) échevin (1499) |
TURQUAN Jean 1 De Clignancourt |
../../1344 |
Examinateur Châtelet lieutenant criminel du prévost de Paris Commissaire du Châtelet Biens Juifs(1388) |
TURQUAN Jean |
../../1425 |
Examinateur puis procureur général au Châtelet (1436) |
TURQUAN Jean |
../../1610 Châtellerault (86) |
Fils aîné 1er lit Cer roi maître requêtes (1675) |
TURQUAN Guillaume 2 |
../../1430 |
Frère de Jean mineur en 1439 |
TURQUAN Pierre 5 |
|
Huguenot réfugié Londres |
TURQUAN Denis |
|
Maître cité en 1493 |
TURQUAN Pétrus Pierre Collège Sainte-Chapelle Université de Paris |
../../1435 |
Maître e-arts 1464 Universiité de Paris conseiller au Parlement Paris |
TURQUAN Catherine 2 |
../../1463 |
Maîtresse de la chapelle d'Etienne Haudry et son organisation caritative. y Maîtresse des Bonnes Femmes |
TURQUAN Jean |
../../1580 |
Marchand |
TURQUAN Jean |
../../1462 |
Marchand (1490-1499) |
TURQUAN Nicolas Nic |
../../1480 |
Marchand bourgeois de Paris |
TURQUAN Jean-Baptiste |
|
Marchand briard |
TURQUAN Pierre |
../../1470 |
Marchand Chatellerault (Y//91 1545) |
TURQUAN Louis |
../../1470 |
Marchand de drap Poitiers (1505) |
TURQUAN Nicolas |
../../1650 |
Marchand llaboureur |
TURQUAN Jeanne 1 L'Aînée |
../../1464 |
Mineure (1482) 1482 Épouse 1 Turquand blason |
TURQUAN Jean 1 Joannès Université de Paris |
../../1449 |
Moine Saint-Denis Préfet de la Garenne Maitre de 1464 à 1490 à l'Université de Paris |
TURQUAN Marie Catherine |
../../1464 |
Notaire secrétaire du roi Contrôleur du Trésor |
TURQUAN Perre 6 |
|
Orfèvre Chatellerault |
TURQUAND Philippe |
|
Parthenay |
TURQUAN Aîné |
../../1310 |
Père de Jean 1 |
TURQUAN Cadet |
../../1320 |
Père de Jean 2 |
TURQUAN Jeanne |
../../1460 |
Première prieure des Fille-Dieu à Paris (1495) |
TURQUAN Etienne 1 |
../../1485 |
Prêtre chanoine de Saint-Pierre de Troyes |
TURQUAN Jean |
../../1535 |
Principal du collège de Bourgogne (1561) |
TURQUAN Jean |
|
Procureur au Châtelet. |
TURQUAN Guillaume |
../../1470 |
Procureur de Philippe de Commyne (1505-1510) |
TURQUAN Jeanne x Jean Gourault |
|
Femme de Procureur en Parlement |
TURQUAN Jean 2 |
../../1380 Guérard (77) |
Procureur Général du Prévôt de Paris Conseiller Parlement de Paris 1369-1372 |
TURQUAN Jean |
../../1505 |
receveur des confréries des métiers de Paris; Receveur ordinaire de Paris (1548) |
TURQUAN Thomas 1 Hôpital du St-Esprit à Troyes |
../../1460 |
Religieux Administrateur hospital Saint-Esprit à Troyes |
TURQUAN Jean |
../../1468 |
Religieux |
TURQUAN Charlotte 2 |
|
Rue du Battoir |
TURQUAN Elisabeth Isabeau |
../../1555 |
Seconde épouse |
TURQUAN Guillaume 1 |
../../1385 |
Secrétaire en 1413 du roi Charles V (11380-1422) |
TURQUAN Jean 2 |
../../1450 |
Sgr de cézy Curé de Hauteville Principal au collège royal de Bourgogne (1561) et Calvi Moine de Saint-Denis (1474) Chargé du collège |
TURQUAN Guillaume 3 |
../../1450 Cézy (89) |
Tabellion de Cézy (89) 1505 |
TURQUAN Simon |
../../1375 |
Tanneur à Croy (?) |
TURQUAN Thomas 3 |
../../1515 |
Universitaire Écuyer Conseiller du Roi et général des monnaies révoqué (1568 Avocat au Parlement |
TURQUAN Claude 1 |
../../1490 |
x1 Foucault x2 Rubentel |
Bleu =Châtelet
Jaune= reliigieux,ou enseignant
Vert= parlementaire
Marron =bourgeoois
65 Turquan ainsi répartis
31 membres du clergé, 15 bourgeois ou marchands, 11 parlementaires (Paris et Bretagne) et
Classer à Jacqueline Lesbahy veuve Pierre 2 Turquan (descendance de
Claude Barbeau reçoit le 15/12/1541 donations de la moitié d'une maison cour et jardin à Villemoison à Jacqueline Lesbahy veuve de Pierre 2 Turquan complétée par
sa fille Nicole Turquan épouse Estienne d'Estas un pourpris de masures, cour, jardin, puits, grange, estables rtelevant du manoir seigneurial de Villemoisson.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Le domaine de Villemoisson appartint e à Jean Fourqaut, seigneur de Montpipeau, du Perray et du Cochet (1414). Christophe Fourqaut remplace Guy de Giresmes vers 1480.
En 1508, arrivent la famille Barbeau dont Henri qui épouse Laurette Fourquaut, fille de Christophe. Madeleine Barbeau dernière héritière des seigneurs de Villemoisson, épouse en 1588 Louis de La Ferté. Dès lors, le domaine devient un arrière-fief. En 1596, Jehan de la Fosse fait l’acquisition de Villemoisson, puis en 1598 de Sainte-Geneviève-des-Bois, où sera la demeure seigneuriale.
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8 magistrats du Châtelet
Les Juifs à Paris sous Charles V et Charles VI
Les ordonnances du roi sont dans le dossier numérisé ci-dessous (Ordonnances des roys de France tome 7 publié
https://books.google.fr/books?id=bm4UAQAAMAAJ&pg=PR275&lpg=PR275&dq=truquan+jehan&source=bl&ots=mmFuEt4qvT&sig=ACfU3U2lbwMIsyOkyKB-VOvvU82qLFk63A&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiry57mjdyFAxU3UaQEHVX3Dr04FBDoAXoECAUQAg#v=onepage&q=truquan%20jehan&f=false
wwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwEx/dictionnaire.txt
http://www.atilf.fr/dmf/definition/FOI1 Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)
...par ledit maistre Jehan Truquan lui fu admonesté et ennorté qu'il se feist baptisier et chrestienner, ou l'en le feroit excecuter comme juif, c'est assavoir qu'il seroit dempné perpetuelment, pour la mauvaise foy et creance qu'il avoit (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 52).
. Ordonnances des roys de France de la troisième race: recueillies ..., Volume 7 (1745) Ordonnances de Charles VI du 10 février 1383 à propos du Châtelet et des Juges et Commissaires des juifs demeurant à Paris. p. 226,227(Beraud Bresson et Jean Truquan), 230,231, 234 (les privilèges)
ATILF - CNRS & Université de Lorraine 2015
La présente ressource est produite et diffusée par l’ATILF à des fins de consultation pour l’enseignement et la recherche, à l’exclusion de toute exploitation commerciale. La citation d’un extrait de la ressource au sein d’une publication scientifique est autorisée sous condition de porter la mention suivante :
DMF : Dictionnaire du Moyen Français (DMF 2015), http://www.atilf.fr/dmf, ATILF - CNRS & Université de Lorraine.
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Registre criminel du Châtelet, édité par Henri Duplès-Agier, Paris, Lahure, 1864. Publié en ligne par
l’ENS de Lyon dans la Base de français médiéval, dernière révision le 1-8-2013, http://catalog.bfmcorpus.org/regcrim2
Dans ce texte, Jehan Turquan est cité une douzaine de fois sous Truquan, Truquam, Turquan
cccccccccccccccccccccc
A Paris le 19 octobre 1390 se déroule le premier procès en sorcellerie. Jeanne de Brigue, dite La Cordelière, jugée par le Parlement, sera brûlée vive le .
Ccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccc
a juridiction des tribunaux ordinaires des provinces, il leur donna comme juge direct le prévôt de Paris. C'est ce qu'on appelait le droit « de protection » ou de « garde gardienne'. » La politique des rois sous ce rapport est constante; bon nombre de faits la confirment. Nous n'en citerons qu'un.
Les Juifs avaient à Paris un hôtel où se rendait une justice qui leur était spéciale. Le roi avait donné commission à deux magistrats de juger là toute affaire ou intentée par les Juifs ou dans laquelle les Juifs auraient intérêt. Les deux commissaires avaient juridiction, non seulement sur tous les Juifs de la prévôté et vicomté de Paris, mais aussi sur ceux de toute la Langue d'oïl. C'était un privilège, et les Juifs, paraît-il, en usaient fort mal. Tout aises d'avoir une justice spéciale, ils s'appliquaient à y traîner les chrétiens avec lesquels ils avaient une contestation quelconque. Le 16 février 1388, sur des plaintes réitérées qui lui furent adressées à ce sujet, le roi révoqua la commission donnée aux deux magistrats, qui se nommaient Béraut Bresson et Jean Truquan, et décida qu'à l'avenir les affaires de tous les Juifs de Paris et de Langue d'oil serait jugés par la prévôté de Paris. Ordonnances tome VII p.226.
Wwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww
La succession de Jehan Turquan lieutenant civil. Par Alain Tuetey, Testamentys enregistrés au Parlement de Paris slois r_ègne Chales VI
p. 12 En temps ordinaire, l'exécution d'un testament était une opération compliquée qui se prolongeait souvent plusieurs années. L'exécution testamentaire de Jean Truquan, lieutenant criminel au Châtelet, commencée en 1407, n'était pas encore achevée en 1445 ; à la date du 27 novembre de cette dernière année, il devint nécessaire de subroger Jean Doux Sire, clerc au Châtelet, aux affaires de la succession. Cité p.250,258
2. Jean 1er Truquan, lieutenant criminel au Châtelet, fit son testament le 17 juillet 1406, auquel il ajouta un codicille le 4 décembre suivant. (X'» 9807, fol. 167 v°.)
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Ex Turquan.rtf
Sa notice
correspond à N2xNN
Les Turquam furent seigneurs de Clignancourt, dès le commencement du xve siècle
JeanTurquan, premier du nom fut magistrat au Châtelet de Paris où les quatre premières aînés de sa postérité furent également employés à des fonctions diverses. génération , et s
(nanglesy) wailly et pierfit
Serait de Guérard en Brie mais sa filiation est inconnue. Il pourrait être champenois originaire de Troyes et Châlon-sur-Marne (Recherches Etiennem )
L'acte mentionnant son décès est daté du 11/04/1406 décès à Paris de Jean Turquan qui fut Conseiller au Parlement de Paris (1369-1372), Lieutenant Criminel du Prévôt de Paris à partir de 1390 (Voir registre criminel) .
Il fut inhumé en la paroisse Saint-Jacques de la Boucherie.
Epitaphe: Ci gist honorable et discrète personne M^ Jehan Turquam, en son vivant examinateur au Chastelet puis à partir de 1390 lieutenant criminel du prevost de Paris, qui trépassa l'an 1406, le deuxième jour du mois d'avril a Paris. Prie: Dieu pour son ame. Amen. (Traité de la Police, t. I, p. 213.
Ci gist honorable et discrète personne Me Jehan Turquam, en son vivant examinateur au Chastelet et lieutenant criminel du prevost de Paris, qui trépassa l'an 1406, le deuxième jour du mois d'avril a Paris. Prie: Dieu pour son ame. Amen"
Fut conseiller au Parlement de Paris de 1369-1372. Compte tenu d ces dates, il était né aux environs de 1344.
Conseiller au Parlement de Paris à partir d 1369, il décède le 11/04/1406
On ignore le patronyme de sa femme |
dit Tusca par François Villon ( Curiosités historiques et pittoresques du vieux Montmartre, par Charles Tellier 1904,p. 202, note notes 2 et 4; AN séries S 2245b et Q 104) ;Le fief de Clignancourt appartenait à fief appartint à Jean Cosson qui le vendit à Jean Turquam
Liste des prévôts de Paris à son époque
- Jean Bernier (1362-1366)
- Hugues Aubriot (1367-1381)
- Audouin Chauveron (1381-1389)
- Jehan de Foleville (1389-1401)
- Guillaume de Tignonville 1366-1414, prevot de 1401-1408
- Pierre des Essarts (1408-1410) Poursuivi comme dilapidateur par les Cabochiens, pendu
Base de français médiéval — Registre criminel du Châtelet, tome 2, page 2 (: /Le 23/12/1390, Jehan Turquan, lieutenant du Prevost ; Dreux d’Ars, auditeur ; Martin Double, advocat du roy ; Jehan de Tuillieres, Robert de Pacy et Geffroy Le Goibe, examinateurs de par le roy nostre sire ou Chastellet de Paris, comdamnèrent à mort pour empoisonnement et trahison Jean Fournier de Chartres
Premier jugement d'une série de six condamnations détaillée dans lequel la patronyme Turquan est modifié en Truquam . Page 149 est mentionné que lors du jugement du 7 juin 1390 contre Jean Binet, dit la Croix, le procureur du roi, Jean Turquan se souvenait l'avoir interrogé pour vol i l y a 7 ans (1383). Le prisonnier fut banni du royaume pour exactions et mensonges.
Guérard-en-Brie est cité à plusieurs reprises dans les attendus des procès
Fut le premier des Turquan à avoir des droits sur une partie du démembrement de l'ancien fief Harent attesté au XIIIème siècle Cette partie comprenant la Villette, Poitronville (Belleville), Baffer (Basfroi) et la bastide Saint-Antoine fut dite fief Turquan dont le premier aveu fut rendu à l'abbaye de Saint-Denis le 26 novembre 1426 par Jean 2 Turquan, cousin et héritier de feu Jean 1er Turquan
.
Histoire hôtel de Clignancourt ?
Une partie reviendra en 1435 à Laurent Boucquier, à Jean de Compiègne père et fils, à Guillaume de Saint-Yon, à Nicolas et Jean Marcel, bouchers, héritiers de la femme du précédent, enfin à Augustin Ysebarre, qui l'a vendu à l'orfèvre Jean l'aîné Le Maçon consiste en un hôtel à Clignancourt, avec un jardin couvrant 3 quartiers et demi, un arpent de vignes et un revenu de 40 sous de menus cens sur différentes terres Cet arrière-nef tire vraisemblablement son origine du démembrement qui a suivi, en 1387, la mort de Jean Harent.
Le 19 octobre 1443, devant Guillaume Hemonnet, Guillaume Le Maçon, changeur, avoue de nouveau ce fif, comme donataire de son frère Jean, héritier lui-même de Jean l'aîné, leur père.
Récupéré sur Base 2021 de 32571 personnes.
Turquan
L'ascension sociale d'une famille parisienne au XV ème siècle mLes Turquam
1) Jean Turquan (+ 1406) teste le 8/8/1405 avec 2 codiciles des 17 juillet et 7 décembre 1406, était paralysé. maison à Tribaldou et biens à Rozay-en-Brie. Habitait St Jacques de la Boucherie, rue Saint-Jacques, en la maison à enseigne du Petit- Panier.
Aurait un frère Pierre Turquan probable père de Simon Turquan tanneur à Croy marié à Marguerite
Peut-être père de
2)Jean Turquam ° 1390 à Guérard (77) + 15/9/1439 x Marie Royer qui serait
Seigneur de Montreau en 1427 (S4360 n°1.1.4. Sabine Pesier)
seigneur en partie de Montreuil (93), Jean TURQUAM, fils de Jean et Marie Royer est
originaire de la Brie. L'acte découvert à Charonne est du 23/1/1490 et mentionne qu'il est curateur de Jean Gaudete, mineur émancipé fils de Jean Gaudete seigneur d'Egliny sur Seine (soit 77167) ou (77126).
Son fils Jean Turquam 3) serait l'époux de Raouline Gaudete. Sa descendance tiendra censive à Montreuil (93) jusqu'au XVI ème siècle.
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Note Alain
Ce Jehan « Turquam », le père, est mentionné par Sauvai dans
un Compte de la Prévôté de Paris (an. 1390), comme examinateur au
Châtelet. T. III, p. 665-6. Il était lieutenant du prévôt de Paris. Cf.
H. Duplès-Agier, Registre criminel du Châtelet de Paris du 6 septembre
1389 au 18 mai 1392 (Paris, 1864), où il figure 267 fois, et toujours
sous la forme « Turquam «. II mourut le 2 avril 1406, et fut enterré
en l'église Saint-Jacques-la-Boucherie. De La Mare a rapporté son épi-
taphe : Ci gist honorable et discrète personne M^ Jehan Turquam, en son
vivant examinateur au Chastelet et lieutenant criminel du prevost de Paris,
qui trépassa l'an 1406, le deuxième jour du mois d'avril a Paris. Priez
Dieu pour son ame. Amen.
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Détails divisions fiefs Turquan
Vers 1197, Adam Harent dont le suzerain était Hugues Le Loup des Boiteillers de Senlois possédait un fief s’étendant de sur Clognancoirt, La Villette , Belleville jusqu’au fauboirg Saint-Antoine. En 1287, l’ensemble est vendu à l’abbaye de Saint-Denis qui le divise en deux parties. L’une à Thomas de Nesle époux d’Isabelle Harent, l’autre moitié à Gauthier de Clignancourt époux d’Agnès qui fait aveu en 1315 à l’abbaye de Saint-Denis. Cette moitié serait passée ensuite à divers seigneurs dont Girard de l puis à sa nièce Jeanne de Fontenay, laquelle vendra à Jean Cosson puis Jean 1er Turquan qui mourra en 1406 et léguera le fief Turquan à son cousin homonyme Jean 2 Turquan (+1439). Ce dernier examinateur au Châtelet de Paris dès 1403, rendra aveu à l’abbaye de Saint-Denis le 26 novembre 1426 puis lègue le fief à son cousin mineur Pierre Turquan fils d’un autre Jean Turquan procureur général au Châtelet qui rend aveu à Saint-Denis les 1er octobre 1433.
Pierre 1er Turquan vendra une partie de son fief en 1435 à l’orfèvre Jean le Maçon l’aîné. En fait, il s’agissait d’un arrière-fief ayant appartenu à Laurent Boucquier, à Jean de Compiègne père et fils, à Guillaume de Saint-Yon, à Nicolas et Jean Marcel, bouchers, héritiers de la femme du précédent, enfin à Augustin Ysebar qui le vend à Le Maçon
Il consiste en un hôtel à Clignancourt, avec un jardin couvrant 3 quartiers et demi, un arpent de vignes et un revenu de 40 sous de menus cens sur différentes terres Cet arrière-nef tire vraisemblablement son origine du démembrement qui a suivi, en 1387, la mort de Jean Harent. Le 19 octobre 1443, devant Guillaume Hemonnet, Guillaume Le Maçon, changeur, avoue de nouveau ce fief, comme donataire de son frère Jean, héritier lui-même de Jean l'aîné, leur père~.
Ces aveux tardifs avaient pour cause la guerre des « Armagnacs et Bourguignons » qui, divisait le royaume depuis l’assassinat en 1407 du duc d’Orléans sur instruction de son cousin le duc de Bourgogne.
[1] Né en 1338 et fils de Jean II mort à Londres et de Bonne de Luxembourg, le dauphin de Viennois Charles V est sacré roi le 19 mai 1364. Il décédera en 1380 après avoir fait construire à partir de 1360 le château de Vincennes afin d’assurer la défense Paris.
[2] Depuis Philipe IV le bel (1285-1314) les juifs étaient expulsés ou acceptés en fonction de la politique royale. En 1358, ils seront autorisés à revenir contre une somme de 3.000 Livres, mesure qui provoqua des réactions de mécontentement. En 1391, le conservateur des biens juifs du royaume était Jean d’Estouteville (Sauval, Antiquités de Paris, t. III, p. 664 à 666) et son lieutenant général Martin Double avocat du roi au Châtelet.
[3] Rattaché à la France en 1271, le Languedoc, à l’origine aux comtes de Toulouse, avait son Parlement fondé en 1303 représentant des trois ordres (clergé, noblesse et tiers états).
[4] Il fera construire :les ponts Saint-Michel et au Change, le Petit-Châtelet et la Bastille
[5] La plupart des chanoines étaient gradués de l’Universités de Paris, spécialisée en théologie ou Montpellier, Toulouse, Angers, Orléans, Poitiers, Troyes etc. Il existait également à Paris un réseau de collèges séculiers ou réguliers tels de Navarre, de Saint-Denis, de Saint-Geneviève, de Reims, des Bernardins etc.
[6] Mémoires de la Société Bourguignonne de 1908 (T 24,) pp. 224 et 225, note 2
[7] Robert de Genève (1364-1394) comte de Genève en 1393, cardinal puis pape nommé par les cardinaux français sous le nom de Clément VII, il s’installe à Avignon, participant ainsi à la crise pontificale du Grand Schisme d’Occident.
[8] Ordonnance royale prise au Château du Louvres. Il faut souligner que toutes les ordonnances royales orthographient Jehan (Jean)Truquam et non Turquan.
[9] Le nom du village évoluera au fil du temps en Torquam, Turquam, Torcan, Torgam et finalement Turquant
[10] Fils du bailli d’Orléans, Robert Le Coq avait été chanoine de Paris puis prévôt de Soissons (1349) évêque de Laon (1351-1362) , conseiller du roi et maître des requêtes (1360) ; Il fut condamné pour trahison et banni de France et termina sa vie comme évêque de Calahora (Espagne). Il décéda en 1373.
[11] Jean Turquan serait le troisième du nom, après ses oncles Jean 1er puis Jean 2 Turquan. Cette numérotation est spécifique à cette étude.
[12] ) Les Courtilles étaient autrefois des enclos, jardins champêtres ou terrain immobiliers non bâtis. Ce mot vient de courtil, jardin , généralement d’un ou plusieurs arpents. L’arpent équivalant environ 3.500 mètres carrés, variant suivant les régions.
[13] ) La couture Barbette formait un quadrilatère
[14] Nicolas d'Orgemont avait reçu en partage de son père le chancelier de France , ses biens de Gonesse et Roissy ( Val-d’Oise) , Roussigny (Essonne) , Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) et Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), des terrains à Paris relevant jadis des Templiers localisées vers la Bastille et des vignes à Gallardon (Eure-et-Loir). Son frère aîné Pierre d'Orgemont évêque de Paris lui avait laissé les seigneuries de Méry-sur-Oise, de Pois et d'Auvers (Oise) et ses terres de Fericy et de Machault (Seine-et-Marne). En outre, il possédait en propre une fortune en rentes immobilières.
[15] La Fosse-Turquan à Paris dépendait du Grand Prieur de France et de sa haute moyenne et basse justice en la cité et Université de Paris à cause de la commanderie du Temple.
[16][16] Jean de Chatillon (1455-1520) fils de Charles de Chatillon et de Catherine Chabot, baron de Bouville et seigneur de Moncontour (86), de Grève-sur-Mignon (17) , époux de Jeanne fille de Jean de Rochechouart et de Marguerite d’Amboise.
[17] Notamment grèves de l’Université (1423, 1443, 1444), conflit meurtrier entre le prévôt de Paris et les étudiants (1553) protestation contre les abus de la curie romaine (1457)
[18] L’acte est daté du 27 juin 1553 étude MC/ET/CXXXIII/1282
[19] Bagneux était alors terres de main-morte relevant du chapitre cathédrale de Notre-Dame de Paris et des prébendes réservées à ses chanoines.
[20] Redevance que le possesseur payait au seigneur féodal. En bref, le chapitre cathédrale abandonnait une partie de ses prérogatives. La situation de Guillaume Turquan était la même que le fief Chevalier à Bagneux qui dès 1492, bénéficiait de 11 lieux-dits.
[21] Ambroise de Cambray (1426-1496), fils d’Adam 1er président du Parlement et de Charlotte Alexandre. Admis en 1444 au collège de Navarre, il était de 1450 à 1579 chanoine de Notre-Dame, maître en théologie (1452), docteur régent, puis doyen de la Faculté de Décret de l'Université de Paris, Bienfaiteur de la Bibliothèque de la Sorbonne où il sera inhumé en 1496.
Abbé de Saint-Germain-des-Près (1473) curé de Saint-Eustache et de Saint-André-des-Arts à Paris et doyen de la cathédrale de Meaux. Il fut inhumé en 1496 dans la chapelle du collège de Sorbonne.
[23] Jeanne 1ère de Navarre de la dynastie de Blois -Champagne fut également comtesse de Champagne (1274-1305) et reine de France (1285-1305).
[24] Jean Luillier (1415-1500) procureur en Sorbonne de la Nation de France (1444)
Dignitaire de l’église de Paris, son procureur et un de ses héritiers était son neveu Jean de Marseilles, seigneur de Maisons-sur-Seine et élu de Compiègne (MC/ET/XIX/11, notaire Pierre Pichon)
Date de dernière mise à jour : 15/11/2024